Megan Rosenbloom

bibliothécaire médicale américaine

Megan Curran Rosenbloom, née en 1981, est une bibliothécaire médicale (en) américaine et une spécialiste de la bibliopégie anthropodermique, la pratique historique de relier des livres avec de la peau humaine. Elle est membre de l'équipe du Anthropodermic Book Project (en français : Projet du livre anthopodermique), un groupe qui teste scientifiquement les livres reliés à l'aide de peau afin de déterminer si leur origine est bien humaine.

Megan Rosenbloom
Biographie
Naissance
Nationalité
Formation
Activité
Autres informations
A travaillé pour
Université de Californie à Los Angeles (depuis )
Université de Californie du Sud ( - )
Université de Californie du Sud ( - )Voir et modifier les données sur Wikidata
Membre de
The Order of the Good Death (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Site web
Œuvres principales
Des livres reliés en peau humaine: Enquête sur la bibliopégie anthropodermique (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Formation modifier

Megan Rosenbloom est née en 1981[1]. En 2004, elle obtient une licence en journalisme à l'université de Drexel. Puis, en 2008, elle reçoit son Master of Library and Information Science de l'université de Pittsburgh[2].

Carrière modifier

Megan Rosenbloom travaille comme bibliothécaire à la bibliothèque médicale Norris de l'université de Californie du Sud et également comme rédactrice de la nécrologie pour le Journal of the Medical Library Association (en)[3].

Grâce à son travail de bibliothécaire, elle a accès à un grand nombre de livres médicaux, anciens et rares, qui traitent également de la mort[3]. Elle commence à faire des conférences publiques sur la façon dont l'histoire des progrès médicaux est liée à l'utilisation de cadavres, anonymes, puis elle rencontre Caitlin Doughty (en). Ensemble, elles organisent des événements du Salon de la mort[4]. Rosenbloom pense que plus les gens nient l'inévitabilité de la mort, « plus les gens sont psychiquement détruits quand cela arrive dans leur vie »[5].

Elle a cofondé et dirige le Salon de la mort, la branche événementielle de l'Ordre de la bonne mort (en), où les gens peuvent avoir des conversations et des discussions avec d'autres, sur la mort. Les salons de la mort sont un mélange d'activités privées de l'Ordre de la bonne mort et d'événements publics, qui ont lieu presque chaque année, depuis 2013[6],[7].

Elle s'est spécialisée dans l'étude de la bibliopégie anthropodermique[8]. En tant que membres du projet du Anthropodermic Book Project, Rosenbloom et ses collègues Daniel Kirby, Richard Hark et Anna Dhody, utilisent l'empreinte de masse peptidique (en) pour déterminer si la reliure des livres est d'origine humaine[9]. Megan Rosenbloom fait partie de l'équipe de sensibilisation, qui tente de convaincre les bibliothèques de livres rares de faire tester leurs livres[9].

Publications modifier

Références modifier

  1. (en) The Library of Congress, « Rosenbloom, Megan », sur LC Linked Data Service: Authorities and Vocabularies (Library of Congress), (consulté le ).
  2. (en) « Megan Rosenbloom Movers & Shakers 2016 – Educators », sur le site libraryjournal.com (consulté le ).
  3. a et b (en) Sallyann Price, « Newsmaker: Megan Rosenbloom - Medical librarian talks about rare books, spooky subject matter, and Halloween plans », American Libraries Magazine,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  4. (en) « About Us - Tickets are live », sur le site deathsalon.org (consulté le ).
  5. (en) Erika Hayasaki, « Death Is Having a Moment - Fueled by social networking, the growing “death movement” is a reaction against the sanitization of death that has persisted in American culture since the 1800s », The Atlantic,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  6. (en) Kim O'Connor, « The Death-Positive Movement », Pacific Standart Magazine,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  7. (en) Jen Ortiz, « The Women Who Love Death », Marie Claire,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  8. (en) « The Team », sur le site anthropodermicbooks.org (consulté le ).
  9. a et b (en) Simon Davis, « The Quest to Discover the World's Books Bound in Human Skin », Mental Floss,‎ (lire en ligne, consulté le ).

Voir aussi modifier

Articles et bibliographie modifier

  • (en) Megan Rosenbloom, « A Book by its Cover : Identifying & Scientifically Testing the World's Books Bound in Human Skin », The Watermark: Newsletter of the Archivists and Librarians in the History of the Health Sciences, vol. 39, no 3,‎ , p. 20–22 (ISSN 1553-7641, lire en ligne [PDF], consulté le ).
  • (en) Megan Rosenbloom, « A Book by Its Cover - The strange history of books bound in human skin. », Lapham’s Quarterly,‎ (lire en ligne, consulté le ).

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Article connexe modifier

Liens externes modifier

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