Maurice Baskine

peintre français

Maurice Baskine est un peintre français, né le à Kharkiv (Ukraine) et décédé à Paris le .

Maurice Baskine
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Activité

Biographie modifier

Sa famille s'est installée à Paris en 1905. Il découvre l'occultisme, l'alchimie en 1933. Pendant la Seconde Guerre mondiale, en 1944, il s'évade du camp de l'organisation Todt à Martigues et prend le maquis. Il rejoint les rangs du F. F. I. le .

En 1945, il commence ses premières grandes expositions, dont au Salon des surindépendants. Il adhère au groupe surréaliste en 1946, et participe à l'exposition internationale du surréalisme intitulée Le Surréalisme en 1947, à la galerie Maeght, où il réalise le 13e autel intitulé « L'athanor ». En 1948, il organise l'exposition Comme à la galerie Jean Bart présentant « le sang neuf du surréalisme »[1], et il y rencontre le peintre surréaliste cordais Francis Meunier. C'est en 1951 qu'il rompt avec les surréalistes, élaborant alors sa « Fantasophie », très marquée par l'alchimie.

À partir de 1951, Maurice Baskine poursuit une activité solitaire, de peintre brutiste, préoccupé uniquement d'alchimie fantasophique. Son grand triptyque "Fantasophe-Roc ou l'édification de la pierre de Fantasophopolis" est exposé en 1957 à la Galerie Furstenberg (Paris 6e). On peut voir aujourd'hui ce grand tableau, de 5 m × 2 m, véritable résumé de l'enseignement philosophal, au musée d'art moderne de Cordes-sur-Ciel. Le , le deuxième chaîne de télévision diffuse un reportage sur Baskine, dans l'émission Entre les lignes.

Maurice Baskine meurt à Paris le .

Grâce à Monique et Jean Saucet, dépositaires des œuvres, de nombreuses expositions lui rendent hommage après sa mort, en particulier la Biennale de Venise en 1986, ou la rétrospective organisée à Cahors en 1990, au Grenier du chapitre. En 2003, une grande exposition rétrospective a lieu à Cordes-sur-Ciel, à la Maison Fonpeyrouse et à la Maison des Surréalistes. Depuis lors, l'essentiel des œuvres de Maurice Baskine, données à la cité cordaise, sont visibles en son musée. De nombreuses pièces appartiennent à des collections privées ; la Mère folle est au Centre Pompidou, à Paris.

Bibliographie modifier

Filmographie modifier

  • Jean Desvilles, Maurice Baskine, film de 45 min, Résonance, 2004. Ce film, très complet, trace une biographie poétique et alchimique du peintre. Jean-Gabriel Jonin, Paul Sanda, Jean et Monique Saucet racontent avec passion la démarche originale de Baskine, et des extraits de l'émission TV de 1964 complètent le portrait. Le DVD est disponible à la Maison des Surréalistes de Cordes-sur-Ciel.

Notes et références modifier

  1. Catalogue d'exposition Commme, notice sur Livre-rares.

Liens externes modifier