Massacre de Nzakoundou
| Massacre de Nzakoundou | ||
| Date | ||
|---|---|---|
| Lieu | Nzakoundou, Lim-Pendé (en) ( République centrafricaine)
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| Victimes | Civils, militaires | |
| Type | Fusillade de masse, incendie volontaire | |
| Morts | 23 à 24 | |
| Blessés | 25 | |
| Auteurs | 3R (suspecté) | |
| Coordonnées | 7° 23′ 26″ nord, 15° 57′ 43″ est | |
| Géolocalisation sur la carte : République centrafricaine
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Le massacre de Nzakoundou est survenu dans la matinée du lorsqu'une vingtaine de civils (dont des enfants) et un militaire ont été tués et vingt-cinq autres personnes blessées dans une attaque contre le village de Nzakoundou en République centrafricaine[1],[2],[3],[4]. Le massacre, attribué au groupe armé 3R (l'un des plus puissants du pays), entraîne le déploiement des casques bleus de la MINUSCA dans la région[5].
Déroulement modifier
Selon Ernest Bonang, député de la sous-préfecture de Ngaoundaye (où se trouve Nzakoundou) à l'Assemblée nationale, « les rebelles ont d'abord attaqué les postes de contrôle de l'armée, tuant une personne et en blessant plusieurs autres, avant de s'attaquer à la population civile, tuant une vingtaine de personnes. »[2],[6],[7]. Les assaillants ont ensuite incendié les maisons du village, « vidé de sa population »[6],[7].
Réactions modifier
Dans un communiqué publié le , le parti d'opposition URCA « condamne avec la dernière énergie ce massacre des populations de NZAKOUNDOU par les éléments des 3R, de la même manière qu'il condamne la lâcheté avec laquelle les éléments des FACA ont abandonné les populations à leur triste sort, alors même qu'ils sont à l'origine du conflit »[8].
Dans un communiqué publié le , le coordinateur humanitaire de l'ONU en Centrafrique, Mohamed Ag Ayoya, « condamne fermement les attaques à Nzakoundou » et demande « urgemment à toutes les parties impliquées de faire de la protection des civils une priorité »[4].
Toujours le , le premier vice-président du parti d'opposition Kwa Na Kwa, Bertin Béa, dénonce des « actes de barbarie permis par la défaillance des FACA »[9].
Le , le commandant de la force de la MINUSCA, le général Humphrey Nyone (en), survole Nzakoundou « pour constater la situation sécuritaire »[10].
Le , la MINUSCA est déployée à Nzakoundou « pour renforcer la sécurité dans ce village et faciliter l'accès humanitaire à la population »[5].
Références modifier
- (en) Jean Fernand Koena, « At least 20 villagers are killed during a rebel attack in northern Central African Republic », Associated Press, (consulté le )
- Rolf Steve Domia-Leu, « Centrafrique: au moins 22 personnes tuées dans une attaque armée dans le village de Nzakoundou », RFI, (consulté le )
- « En Centrafrique, la Minusca face aux exactions du groupe armé 3R », Jeune Afrique, (consulté le )
- « Le coordonnateur humanitaire condamne fermement les attaques à Nzakoundou et appelle à protéger immédiatement les civils », Bureau de la coordination des affaires humanitaires, (consulté le )
- « Centrafrique : l'ONU déploie des casques bleus au nord du pays après le massacre de 23 civils par un groupe armé », sur francetvinfo.fr, (consulté le )
- (en) « CAR rebel attack kills 20 », Arab Times, no 18478, , p. 7 (lire en ligne
[PDF])
- « Centrafrique : Au moins 22 morts dans une attaque rebelle dans le nord-ouest », sur koaci.com, (consulté le )
- Yamale edouard, « Centrafrique : l’URCA condamne le massacre de 22 civils au village Nzakoudou par les rebelles de 3R en représailles aux vols des bœufs des éleveurs peuhls par les Faca et demande à la Minusca de procéder à l’arrestation de tous les auteurs », sur Letsunami.net, (consulté le )
- « BÉA Bertin sur X : "Massacre de civils innocents dans le village de NZAKOUNDOU le 21/12/2023, nous condamnons fermement ces actes de barbarie permis par la défaillance des FACA. Nous nous associons aux condoléances attristées vis-à-vis des familles endeuillées." », sur Twitter, (consulté le )
- « MINUSCA sur X : "#ConfPress Le Commandant de la Force de la #MINUSCA, Général Humphrey Nyone, s’est rendu dans la région et a survolé le village de Nzakoundou pour constater la situation sécuritaire. Il a notamment rencontré des habitants de cette zone du nord-ouest de la #RCA" », sur Twitter, (consulté le )
