Maryam Madjidi

écrivaine française d'origine iranienne
Maryam Madjidi
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Maryam Madjidi en 2017.
Naissance (43 ans)
Téhéran (Iran)
Activité principale
Distinctions
Auteur
Langue d’écriture français
Genres

Œuvres principales

Maryam Madjidi, née le à Téhéran, est une écrivaine française d'origine iranienne.

Biographie modifier

Originaire d'Iran, la famille de Maryam Madjidi quitte le pays en 1986 et s'installe en France, à Paris puis à Drancy. La jeune femme entreprend des études de lettres à la Sorbonne et rédige un mémoire de maîtrise en littérature comparée qui porte sur deux auteurs iraniens : le poète Omar Khayyâm et le romancier Sadegh Hedayat.

Elle enseigne ensuite les lettres et la langue française à des collégiens et lycéens[1],[2], ainsi que le français langue étrangère (FLE) en Chine et en Turquie avant de revenir vivre en France[3].

Dès son retour à Paris, elle intervient à la maison d'arrêt de Nanterre pour y enseigner le français aux détenus. Depuis , elle travaille en tant qu'enseignante de FLE pour la Croix-Rouge française auprès des mineurs non accompagnés.

Son premier roman, Marx et la Poupée[4], paraît en aux éditions Le Nouvel Attila. De sa naissance à ses premières années d'exil en France, elle y évoque la révolution iranienne, l'abandon du pays et l'éloignement de sa famille[5]. En mai 2017, l'ouvrage est récompensé par le prix Goncourt du premier roman[6],[7], puis du prix du roman Ouest-France Étonnants Voyageurs en juin de la même année[8], ainsi que du prix Soroptimist de la romancière francophone 2018[9].

En août 2021 parait son deuxième roman Pour que je m'aime encore aux éditions Le Nouvel Attila[10],[11]. Elle y raconte son adolescence en banlieue parisienne, à Drancy. Elle dévoile son quotidien comme si elle vivait une épopée tragi-comique : le combat avec son corps, sa famille, son école, ses amis… et ses rêves d’ascension sociale, pour atteindre l’excellence de l’autre côté du « périph ». Riche de ses désirs comme de ses failles, rendue forte par le piège douloureux de l’intégration puis de l’initiation, elle offre une vision singulièrement drôle, attachante et charnelle d’une cité chargée d’histoires.

Depuis janvier 2023, Maryam Madjidi est chroniqueuse pour l'hebdomadaire L'Humanité Magazine[12].

Engagement politique modifier

Maryam Madjidi est numéro 8 de la liste du Parti communiste français menée par Ian Brossat pour les élections européennes de mai 2019[13]. N’étant pas adhérente au PCF, elle se présente à ces élections sous l'étiquette société civile.

Publications modifier

Littérature jeunesse modifier

Notes et références modifier

  1. Gladys Marivat, « Maryam Madjidi apprend les langues nées de l’exil », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  2. « La Franco-Iranienne Maryam Madjidi remporte le prix Goncourt du premier roman » sur Radio France internationale le 3 mai 2017.
  3. « Maryam Madjidi, des mots pour vivre et faire aimer la vie », sur RFI, (consulté le ).
  4. « Maryam Madjidi », sur lenouvelattila.fr.
  5. « Marx et la poupée », sur France Culture (consulté le ).
  6. Liste des prix Goncourt du premier roman sur le site de l'académie Goncourt.
  7. « Le Goncourt du premier roman à Maryam Madjidi, le chanteur Raphaël récompensé », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  8. Anne-Laure Walter, « Maryam Madjidi, lauréate du prix Ouest-France Étonnants Voyageurs 2017 », Livres Hebdo,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  9. « Prix Soroptimist », sur prixromansorop.fr.
  10. Nathalie Crom, « Pour que je m'aime encore Maryam madjidi », Télérama,‎ (lire en ligne  , consulté le ).
  11. laurentmalet, « Maryam Madjidi écrit l’école de sa vie, loin des clichés », Les Inrockuptibles,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  12. « Des pendus et des followers », sur L'Humanité, (consulté le ).
  13. « Élections européennes : le PCF dévoile sa liste », Le Journal du dimanche,‎ (lire en ligne).
  14. Traduit dans quatorze langues[réf. nécessaire].

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