Marion Dewar

femme politique canadienne

Marion Dewar ou Marion Bell, née le à Montréal au Québec et morte le à Toronto en Ontario, est une femme politique canadienne. Elle est députée à la Chambre des communes du Canada sous la bannière du Nouveau Parti démocratique de 1986 à 1988 et mairesse de la ville d'Ottawa de 1978 à 1985.

Marion Dewar
Illustration.
Fonctions
Députée à la Chambre des communes

(1 an et 4 mois)
Circonscription Hamilton Mountain
Prédécesseur Ian Deans
Successeur Beth Phinney
Présidente du Nouveau Parti démocratique

(1 an, 8 mois et 12 jours)
Prédécesseur Tony Penikett
Successeur Johanna den Hertog
52e Mairesse d'Ottawa

(7 ans)
Prédécesseur Lorry Greenberg
Successeur Jim Durrell
Biographie
Nom de naissance Marion Bell
Date de naissance
Lieu de naissance Montréal (Canada)
Date de décès (à 80 ans)
Lieu de décès Toronto (Canada)
Nationalité Canadienne
Parti politique Nouveau Parti démocratique
Père Wilson Bell
Mère Agnes Bell
Conjoint Ken Dewar
(Marié en 1951; décédé en 2003)
Enfants 5, dont Paul Dewar
Diplômée de Université d'Ottawa
Profession Infirmière

Biographie modifier

Marion Bell est née le à Montréal au Québec, mais grandit dans la ville de Buckingham au Québec près d'Ottawa[1]. Elle a été diplômée de la Saint Joseph's School of Nursing à Kingston en Ontario en 1949, et exerce comme infirmière dans la région d'Ottawa jusqu'en 1952. Par la suite, elle étudie les sciences infirmières et la santé publique à l'Université d'Ottawa, puis est une infirmière en santé publique de 1969 à 1971[2].

Elle épouse Ken Dewar en 1951, ils ont cinq enfants.

Carrière en politique municipale modifier

Marion Dewar devient une échevine pour Britannia (en), un quartier d'Ottawa, en 1972 et est élue mairesse adjointe de la ville en 1974. Elle occupe cette position jusqu'en 1978[1].

De 1978 à 1985, elle est mairesse d'Ottawa. Elle s'implique en faveur du logement non lucratif, de meilleurs transports, des arts, de la paix et des droits des femmes. Elle défend les minorités visibles, les gays et lesbiennes. En 1978, six mois après être devenue mairesse, elle convoque une convention au sujet de l'homosexualité. En 1979, elle mène le Projet 4000 au cours duquel des résidents d'Ottawa parrainent 4 000 réfugiés vietnamiens, cambodgiens et laotiens. Elle soutient un référendum sur le désarmement nucléaire organisé en marge des élections municipales de 1982 et a tente ensuite de faire déclarer Ottawa « zone exempte d'armes nucléaires »[2],[3].

Carrière en politique fédérale modifier

De 1985 à 1987, Marion Dewar est présidente du Nouveau Parti démocratique (NDP) fédéral et presse le parti de présenter un plus grand nombre de candidates. Elle est élue à la Chambre des communes en 1987 lors d'une élection partielle pour la circonscription de Hamilton Mountain en Ontario, remplaçant l'ancien député NDP, Ian Deans. Elle perd son siège aux élections fédérales canadiennes de 1988[4],[3].

Elle continua de jouer un rôle important au sein du NDP et se présenta à nouveau comme candidate lors des élections fédérales canadiennes de 1993 pour la circonscription d'Ottawa-Centre, mais perd[2].

De 1989 à 1992, elle est directrice exécutive du Conseil canadien de l'enfance et de la jeunesse et, en 1995, présidente nationale d'Oxfam-Canada[3]/

Elle continua d'être impliquer en politique, surtout pour appuyer la carrière politique de son fils, Paul Dewar, qui a été élu à la Chambre des communes lors des élections fédérales canadiennes de 2006 avec le NDP pour la circonscription d'Ottawa-Centre.

Elle meurt le à la suite d'une chute alors qu'elle assiste au Festival du film de Toronto[5],[6].

Résultats électoraux modifier

Hommage modifier

  • En 2002, elle est nommée membre de l'Ordre du Canada[9].
  • Une Bourse d'études Marion Dewar (Marion Dewar Scholarship Fund, MDSF) est créée en 2009 par l'Organisation des services communautaires aux immigrants d'Ottawa (OCISO) en l'honneur de Marion Dewar. L'objectif est de fournir un soutien financier pour favoriser l'excellence académique et de leadership chez les jeunes immigrants et réfugiés[10].
  • Une place d'Ottawa porte son nom et une plaque commémorative y est apposée[11],[12]

Bibliographie modifier

Liens externes modifier

Notes et références modifier

  1. a et b (en) Norma McCabe, « Ottawa Mayor Marion Dewar is a Product of On-the-Job Training », The Globe and Mail,‎ , p. L5.
  2. a b et c (en) Deborah Gorham, Marion Dewar: A Life of Action, Second Story Press, (ISBN 978-1-77260-010-0, lire en ligne)
  3. a b et c « Marion Dewar | l'Encyclopédie Canadienne », sur www.thecanadianencyclopedia.ca (consulté le )
  4. « Historique des circonscriptions depuis 1867 : Hamilton Mountain, Ontario (1968 - ) », sur Parlement du Canada (consulté le ).
  5. (en) « Former Ottawa mayor Marion Dewar dies », sur CBC,
  6. « Marion Dewar sera exposée en chapelle ardente », sur Le Droit, (consulté le )
  7. Bibliothèque du Parlement, « Résultats Élection fédérale canadienne de 1988 », sur bdp.parl.ca (consulté le )
  8. Bibliothèque du Parlement, « Résultats Élection fédérale canadienne de 1987 », sur bdp.parl.ca (consulté le )
  9. « Ordre du Canada : Marion Dewar, C.M. », sur Gouverneur général du Canada (consulté le ).
  10. (en-US) David Rain, « Honour Marion Dewar’s Legacy: Invest in Our Future Leaders », sur OCISO (consulté le )
  11. « Marion Dewar - Ottawa, Ontario - Citizen Memorials on Waymarking.com », sur www.waymarking.com (consulté le )
  12. (en-US) « Marion Dewar Place - Centretown », sur Ottawa Community Housing (OCH) (consulté le )

Article connexe modifier