Marie Louise Sibazuri

Militante burundaise des droits des femmes et écrivaine

Marie Louise Sibazuri est une écrivaine, metteur en scène d’origine burundaise et de nationalité belge[1]. Elle est née en République Démocratique du Congo en 1960 et grandit dans la province de Kayanza située au nord du Burundi[2]Institutrice et bibliothécaire de formation, elle brille dans la carrière d’artiste[3]. Auteure de pièces de théâtre depuis ses 16 ans[4], elle a été rendue célèbre par son feuilleton radiophonique Umubanyi niwe muryango[5] (Ton voisin fait partie de ta famille) qui prône une bonne cohabitation[6]. Marie Louise Sibazuri est aussi activiste des droits de l’homme et de la paix[7]. Elle vit en exil depuis 1998 mais reste très attachée à la culture de son pays et sa promotion[2].

Marie Louise Sibazuri
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Biographie
Naissance
Nationalité
Activité

Biographie modifier

Marie Louise Sibazuri est une écrivaine et activiste burundaise née en 1960 en République Démocratique du Congo[2]. Elle quitte le Congo à l'âge de 2 ans pour aller vivre en commune Kabarore de la province Kayanza avec toute sa famille[2].

En 1998, elle quitte le Burundi pour rejoindre son  mari en Belgique[2].Ce dernier mourra et depuis 2018 elle vit en Australie avec son deuxième mari qui s’y était réfugié plusieurs années avant[2]. Marie Louise Sibazuri a 4 enfants issus de son premier mariage[8].

Etudes modifier

Marie Louise Sibazuri a commencé ses études primaires en province Kayanza[8]. En 1981, elle obtient son premier diplôme d’institutrice[3]. En 1988, elle en obtient un deuxième en bibliothéconomie à Bujumbura[3]. Après son départ pour la Belgique, elle obtient une licence en politique et économie sociale, à l'Université Catholique de Louvain-la-Neuve[8].

Carrière professionnelle[3] modifier

En 1981, elle commence sa carrière d’enseignante à l’école moyenne pédagogique puis à l’Athénée secondaire de Bujumbura. En 1986, elle change de métier et devient gestionnaire de la bibliothèque du bureau d’études et des programmes de l’enseignement secondaire (BEPES).

En 1988, elle intègre  la commission nationale chargée d’étudier la question de l’unité nationale comme membre et participe à l’élaboration de la charte nationale de l’unité.

En 1989, elle  était chargée de conception de scénarios pour vidéogrammes éducatifs et de la coordination et présentation de l’émission télé «BEPES- contacts».

En 1991, elle devient  membre civil du conseil suprême de la magistrature.

En 2008, elle était animatrice reconnue dans le répertoire de la communauté française.

En 2010, employée à l’ambassade du Burundi à Bruxelles.

En 2014, elle a été nommée ambassadrice déléguée du Burundi à la Francophonie[8],[9].

Bibliographie[6] modifier

  • Iyakuburiye ntikurya, Burundi, 1993, 110 pages.
  • Burundi, Londres/New york, Routledge, 1997, 72-75 pages.
  • Emergences: renaitre ensemble, Kigali/Bujumbura, Fountain Publishers/ Sembura, 2011, 276 pages.
  • Les seins nus, Bordeaux, copymédia, 2013, 296 pages ( (ISBN 9782960135107)
  • Les Fratries cassées, Paris, Edilivre, 2015, 139 pages ( (ISBN 9782334002592)
  • La femme sur le sentier des interdits, 2019[1].

Séries radiophoniques[3] modifier

  • Entre 1996 et 2010, elle a produit 864 épisodes de la série radiophonique ''Umubanyi ni we muryango'' sur la recohabitation pacifique entre hutus et tutsis.
  • Entre 2003 et 2007, elle a produit 331 épisodes de la série radiophonique «Tuyage twongere» (= dialoguons encore et encore), sur la vie des réfugiés burundais en Tanzanie.
  • En 2006, elle a produit 5 épisodes radiophoniques de la mini série « Maisha va de l’avant», pour la campagne de sensibilisation contre les viols et violences faites aux femmes dans la Région des Grands Lacs.
  • Entre 2007 et 2008, elle a produit 10 épisodes radiophoniques de la mini série «Mariam brise le silence», dans le cadre de la campagne de sensibilisation contre les violences domestiques au Burkina Faso.

Vidéogrammes[3] modifier

  • En 1994: Contre les dangers des naissances multiples.
  • En 1994: Pour la sensibilisation aux normes de comportement humanitaire en période de conflits.
  • En 1995: Jeunesse et sexualité pour une parenté responsable.
  • En1995: Sensibilisation à l’usage du préservatif dans la lutte contre le Sida et les maladies sexuellement transmissibles.
  • En 1995: Les activismes culturels comme facteurs de propagation du Sida à la campagne.
  • En 1995: Promiscuité, vulnérabilité et propagation du Sida et des MST dans les camps de déplacés.
  • En 1998: Mariage interethnique et violence faite aux femmes.

Notes et références modifier

  1. a et b « 19/06/19 : RENCONTRE LITTÉRAIRE AVEC MARIE LOUISE SIBAZURI AUTOUR DE SON LIVRE DE CONTES « LA FEMME SUR LE SENTIER DES INTERDITS » », sur CEC (consulté le )
  2. a b c d e et f « Les mille vies de Marie-Louise Sibazuri, belgo-burundaise à Melbourne », sur Courrier Australien, (consulté le )
  3. a b c d e et f « A PROPOS », sur marie-louise- (consulté le )
  4. La Libre.be, « Marie-Louise Sibazuri: "L’écrivain est la voix du peuple" », sur LaLibre.be, (consulté le )
  5. « Expérience vécue d’une situation de conflit au Burundi : Expérience en tant qu’artiste », sur base.d-p-h.info (consulté le )
  6. a et b « Marie-Louise SIBAZURI », sur mukanda.univ-lorraine.fr (consulté le )
  7. « Burundi - ARIB asbl Website - Marie-Louise Sibazuri porte un regard d'artiste-militante sur le Burundi », sur www.arib.info (consulté le )
  8. a b c et d « Marie-Louise Sibazuri à la Francophonie – IWACU », sur www.iwacu-burundi.org (consulté le )
  9. « Burundi : Lingua franca – Jeune Afrique », sur JeuneAfrique.com, (consulté le )

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