Mariatou Koné

femme politique ivoirienne

Mariatou Koné
Illustration.
Fonctions
Ministre ivoirienne de l'Éducation nationale et de l'alphabétisation
En fonction depuis le
(3 ans et 14 jours)
Président Alassane Ouattara
Premier ministre Patrick Achi
Robert Beugré Mambé
Gouvernement Achi I et II
Beugré Mambé
Prédécesseur Kandia Camara
Ministre de la Solidarité, de la Cohésion Sociale et de la Lutte contre la Pauvreté

(2 ans, 8 mois et 27 jours)
Président Alassane Ouattara
Premier ministre Amadou Gon Coulibaly
Gouvernement Gon Coulibaly II et III
Prédécesseur Elle-même (Solidarité)
Successeur Belmonde Dogo
Ministre de la Femme, de la Protection de l’Enfant et de la Solidarité

(1 an et 6 mois)
Président Alassane Ouattara
Premier ministre Amadou Gon Coulibaly
Gouvernement Gon Coulibaly I
Prédécesseur Elle-même (Solidarité)
Successeur Elle-même (Solidarité)
Ramata Ly-Bakayoko (Femme & Enfant)

(11 mois et 28 jours)
Président Alassane Ouattara
Premier ministre Amadou Gon Coulibaly
Gouvernement Duncan V
Prédécesseur Anne Desirée Ouloto (Solidarité)
Successeur Elle-même (Solidarité)
Biographie
Nationalité Ivoirienne
Diplômée de Université Félix-Houphouët-Boigny
Profession Anthropologue

Mariatou Koné est professeure d'anthropologie à l'université Félix-Houphouët-Boigny d'Abidjan-Cocody et femme politique ivoirienne. Titulaire de plusieurs portefeuilles de ministre depuis 2016[1], elle est nommée le , ministre de l'Éducation nationale et de l'Alphabétisation[2].

Elle est maire de la commune de Boundiali depuis 2018 et élue députée de la commune de Boundiali-Ganaoni en 2021[3].

Biographie modifier

Première d'une famille de huit enfants, Mariatou Koné a la cinquantaine[4] (52 ans)[5] et est mère de trois enfants. Musulmane, elle est membre du Réseau des Femmes Musulmanes d’Afrique-Section Côte d’Ivoire (REFMA-CIE). Mariatou Koné est une passionnée de musique, lecture, de sport et de voyages[6].

Éducation modifier

Une fois après avoir fini ses études primaires à l’école primaire catholique (EPC) pour filles de Daoukro de 1971 à 1977, sanctionnées par le Certificat d'études primaires (CEPE) et sa réussite à l’examen d’entrée en sixième, Mariatou Koné a effectué une partie de ses études secondaires au lycée Félix Houphouët-Boigny de Korhogo puis au Lycée Moderne de Sassandra et enfin au Lycée moderne de Man[7].

Avec le brevet d'études du premier cycle (BEPC) en 1981 puis le baccalauréat série A4 en 1984, elle est orientée en sociologie à l'université nationale de Côte d'Ivoire à Abidjan où elle réussit le DUEL 1 en 1985, le DUEL 2 en 1986, la licence en 1987 et la maîtrise en [7].

Grâce à une bourse du Ministère de la Recherche scientifique de Côte d'Ivoire, Mariatou Koné poursuit ses études à l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales (EHESS) de Marseille[8] en France. Elle y obtient le DEA en Sciences Sociales en 1990. Par ses résultats exceptionnels, elle bénéficie en plus de la bourse, d’une allocation de recherche de l’ORSTOM[7].

En , elle soutient le doctorat d'anthropologie (thèse unique) et le réussit avec la mention très honorable avec félicitations du jury, sur le thème « être encadreur agricole en Côte d'Ivoire: principes et pratiques (le cas de Sakassou) », sous la direction du professeur Jean-Pierre Olivier de Sardan[7].

Parcours professionnel modifier

En , elle est nommée directrice coordonnatrice du Programme national de cohésion sociale (PNCS). En , elle en devient la directrice générale. Le , elle est nommée ministre de la solidarité, de la cohésion Sociale et de l'indemnisation des victimes. Le , elle se voit attribuer le Ministère de la femme, de la protection de l'enfant et de la solidarité. Le , elle est nommée ministre de la solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre la pauvreté[9].

Elle est experte et consultante internationale dans plusieurs domaines. Ses champs de recherche couvrent les problématiques foncières en Afrique, le développement rural, le genre, la santé, l'éducation, la cohésion sociale et depuis le milieu des années 2000, la question de la vulnérabilité des femmes ivoiriennes.

Depuis 2013, elle est médiatrice pour la Paix de la CEDEAO et du WANEP.

Parcours politique modifier

Mariatou Koné est la candidate du RHDP à sa réélection à Boundiali lors de l'élection municipale qui se tient en . Elle remporte l'élection avec plus de 93 % des voix[10],[11].

Distinctions modifier

  • Commandeur dans l’ordre du mérite de l'Éducation nationale ivoirien[12],[13]

Notes et références modifier

  1. « MariatouKONÉ (Ministre de la Solidarité, de la Cohésion Sociale et de la Lutte contre la Pauvreté) - Abidjan.net Qui est Qui », sur Abidjan.net (consulté le )
  2. « Communiqué de la présidence de la République », sur gouv.ci,
  3. « Biographie Mariétou Koné »   [PDF], sur gouv.ci (consulté le )
  4. (en-US) « Mariatou Koné, le nouveau ministre de l’Education Nationale de l’alphabétisation. Qui est-elle véritablement? », (consulté le )
  5. « Femmes politiques ivoiriennes d’influence : Mariatou Koné, ministre de la Solidarité, de la Femme et de la Protection de l’enfant », sur JeuneAfrique.com (consulté le )
  6. « Pr Mariatou Koné, l'ivoirienne dans le TOP 100 des Africains influents, appelée au gouvernement (Portrait) », sur www.rti.ci (version du sur Internet Archive)
  7. a b c et d « Qui est KONÉ Mariatou - Abidjan.net Qui est Qui ? », sur business.abidjan.net (consulté le )
  8. « Mariatou Koné, une chercheuse pragmatique pour redresser l’école ivoirienne », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  9. « La biographie de Madame la ministre Mariatou Koné - Opera News », sur ci.opera.news (consulté le )
  10. « Elections locales en Côte d’Ivoire : le parti au pouvoir se dirige vers une large victoire », AFP et Le Monde,
  11. Bineta Diagne, « Côte d'Ivoire: les leçons d'un double scrutin à sens unique », Radio France internationale,
  12. « Côte D’Ivoire : Mariatou Koné élevée Au Grade De Commandeur De L’Education Nationale », sur doingbuzz.com, (consulté le )
  13. Abran Saliho, « Education nationale: La ministre Mariatou Koné fait Commandeur dans l’ordre du mérite de l’Education Nationale », (consulté le )