Marcelle Monnet-Terrettaz
Marcelle Monnet-Terrettaz, née Terrettaz à Fully le , est une femme politique valaisanne, féministe, membre et présidente du parti socialiste du Valais romand. Elle est présidente du Grand Conseil du canton du Valais en 2013-2014.
Naissance | Fully |
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Nom de naissance |
Marcelle Terrettaz |
Nationalité |
Suisse |
Formation |
École professionnelle Sion/Valais |
Activité |
Politicienne |
Parti politique |
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Biographie
modifierTreizième d'une famille de 14 enfants, Marcelle Monnet-Terrettaz effectue sa scolarité obligatoire à Fully.
Elle poursuit sa formation par un apprentissage de peintre en bâtiment. Pour être autorisée à suivre les cours professionnels avec les apprentis peintres en bâtiment, tous des garçons, elle doit obtenir une autorisation spéciale du Conseil d'État. Elle obtient en 1970[réf. nécessaire] le certificat fédéral de capacité de sa profession et le premier prix de sa volée ; elle le refuse cependant car il se présente sous la forme d'une montre d'homme[1].
Après son apprentissage, elle suit une formation de ludothécaire[réf. nécessaire]. Elle est présidente de l'association valaisanne des ludothèques à partir de 2009[2][Jusqu'à quand ?].
Depuis[réf. nécessaire] son mariage, elle réside dans la commune de Riddes. Elle a deux enfants[1].
Parcours politique
modifierElle commence sa carrière politique en 2001, par une élection au Grand Conseil sur la liste du parti socialiste[3]. Elle est membre de la commission des finances et prend la tête de son groupe parlementaire en 2006. Le , elle endosse la fonction de présidente du Grand Conseil pour l'année 2013-2014[4],[5]. Elle est la quatrième femme à occuper le poste depuis que les Valaisannes ont obtenu le droit de vote en 1970[6],[7],[8]. Elle quitte le Grand Conseil à la fin de la législature 2013-2016, non sans avoir préalablement souligné la nécessité pour le canton de repenser le développement du tourisme, hors du ski et des remontées mécaniques[pertinence contestée][9].
Durant son année de présidence, elle rencontre notamment les milieux associatifs du canton pour les remercier pour tout leur travail et pour leur apport à la qualité de vie dans le canton[10]. Elle cherche également à sensibiliser les députés à la situation des personnes en situation de handicap en expérimentant personnellement les difficultés d'accès au bâtiment du Parlement en chaise roulante[11].
Parallèlement, elle est membre de l'exécutif communal de Riddes entre 2006 et 2016. Elle y est chargée de la sécurité de la culture, des naturalisations et de l'intégration[12].
Mandats associatifs
modifierElle est présidente[Depuis quand ?] de l'association Solidarité Femmes, dont le but est d'« encourager toutes les femmes (quelle que soit leur appartenance politique) à s'engager dans la vie politique et sociale afin de promouvoir une société plus humaine, plus équitable et mieux équilibrée »[13]. Elle appelle à ce titre les partis à revoir leurs statuts et à exiger la parité entre hommes et femmes lors des élections communales de 2016[14] et constate que le nombre de femmes à viser la présidence de communes est encore trop restreint[15]. Interrogée sur le harcèlement, elle estime qu'il est nécessaire que les femmes sortent de leur silence[16] car l’irrespect envers les femmes n’épargne pas la politique cantonale. Elle a constaté elle-même que les députées sont parfois victimes de quolibets ou de « gestes pas toujours de bon aloi »[17].
Elle participe[source insuffisante], en , à la création de l'association Via Mulieris, dont le but consiste à valoriser l'histoire des femmes en Valais[18].
Notes et références
modifier- Alberto Cherubini, « Rouge de colère, elle refuse le premier prix: une montre d'homme! », L'Événement syndical, (lire en ligne)
- Olivier Hugon, « Les ludothécaires dans le mouvement », Le Nouvelliste, (lire en ligne)
- « Marcelle Monnet-Terrettaz sera bientôt première citoyenne du canton », sur Canal 9, (consulté le )
- Germann Eyer, « SP-Frau Marcelle », Walliser Bote, (lire en ligne)
- « Parlement valaisan: Marcelle Monnet-Terrettaz élue première citoyenne du canton », sur radio Chablais, (consulté le )
- Didier Bender, « Marcelle Monnet-Terrettaz: portrait de la socialiste », sur Canal 9, (consulté le )
- (de) « Marcelle Monnet-Terrettaz ist höchste Walliserin », sur SRF, (consulté le )
- Jean-Yves Gabbud, « Une femme socialiste présidente », sur Le Nouvelliste, (consulté le )
- « L'État du Valais devra aider les remontées mécaniques », sur 24 Heures, (consulté le )
- Jean-Michel Cina, « Le Conseil d’État remercie la past-présidente du Grand Conseil », Communiqué de presse de l'État du Valais,
- Christine Savioz, « En chaise, elle secoue les députés. », Le Nouvelliste, (lire en ligne)
- « Marcelle Monnet », sur Wikivalais, (consulté le )
- « Solidarité Femmes / Frauen Solidarität », sur Solidarité Femmes Valais (consulté le )
- « "Solidarité Femmes" prêt à s'engager pour A-L. Couchepin à Martigny », sur Rhône FM, (consulté le )
- « Les femmes ne sont pas assez nombreuses à briguer la présidence », sur Rhône FM, (consulté le )
- « Solidarité Femmes appelle les victimes de harcèlement sexuel à sortir de leur silence », sur Canal 9, (consulté le )
- « "Harcèlement", un mot qui trouve son sens aussi au Parlement valaisan », sur Rhône FM, (consulté le )
- « Via Mulieris », sur www.via-mulieris.ch, (consulté le )