Marcel Landriau

militaire français

Marcel Alfred Landriau (Tonnay-Charente, - Paris, ) est un officier de marine français.

Marcel Landriau
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Officier de marineVoir et modifier les données sur Wikidata
Parentèle
Marie Achille Léon Landriau (d) (oncle paternel)Voir et modifier les données sur Wikidata
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Grade militaire
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Distinction

Biographie

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Fils d'un négociant, il entre à l'École navale en et en sort aspirant de 1re classe en . Il embarque alors sur le croiseur Gueydon pour une campagne en Extrême-Orient puis passe en 1906 sur la Manche où il obtient un témoignage de satisfaction pour sa participation aux travaux de la mission hydrographique de l'Indochine.

Enseigne de vaisseau (), chef du secrétariat à la majorité de Rochefort, il devient en officier torpilleur sur le Cassard et participe sur ce bâtiment aux opérations sur les côtes marocaines. En , il passe sur le croiseur cuirassé Jules-Michelet en Méditerranée puis fait une nouvelle mission hydrographique en Indochine sur la Manche (1910-1911) qui lui valent les félicitations du ministre.

En 1912, il sert aux sous-marins de Toulon et devient en second du Leverrier avec lequel il prend part aux opérations en Méditerranée, aux Dardanelles et en Adriatique.

Lieutenant de vaisseau (), il commande en septembre le sous-marin Coulomb puis en , le Leverrier et opère en Adriatique. En , il obtient une citation pour les nombreuses missions qu'il a menées sur les côtes ennemis.

Officier de liaison auprès du général commandant l'armée du Danube (), il devient officier adjoint à l'attaché naval en Roumanie et reçoit en un nouveau témoignage de satisfaction. En 1920, il commande le sous-marin Lagrange à Toulon puis en le Mignot dont il assure l'armement et la mise au point. En parallèle, il enseigne à l’École de navigation sous-marine à Toulon.

Capitaine de corvette (), il est breveté de l’École de guerre navale en décembre et est nommé sur le Waldeck-Rousseau, sous-chef d'état-major de la division du Levant en . En , il commande le torpilleur Enseigne-Gabolde en Manche et en mer du Nord et y fut très apprécié de l'amiral Docteur.

Capitaine de frégate (), il enseigne la tactique des sous-marins à l’École de guerre navale et commande en l' Enseigne-Gabolde et la 9e division de torpilleurs en Méditerranée. En , il devient commandant de la 5e escadrille de sous-marins à Toulon et préside la Commission d'études pratiques des sous-marins.

Sous-directeur du Centre des hautes études navales (), capitaine de vaisseau () puis chef d'état-major de la 2e escadre sur le La Motte-Picquet () puis sur le Duguay-Trouin à Brest, il commande en le croiseur Duquesne.

Directeur des études et professeur de stratégie au Centre des hautes études navales (), il est promu contre-amiral en et est nommé sous-chef d'état-major du ministère des Colonies.

Il prend le les commandes de la flottille du Pas-de-Calais sur le Savorgnan-de-Brazza et dirige avec deux contre-torpilleurs, treize torpilleurs, quatre avisos et environ deux cents bâtiments légers, la dramatique évacuation de Dunkerque. Grâce à lui, près de 50 000 hommes seront sauvés et 100 000 soldats revenant de Normandie et des Flandres par l'Angleterre parviendront à être ramené en France.

En , il commande la division navale de l'Afrique occidentale et la marine à Dakar. Délégué de l'amirauté française en AOF, Landriau joue le premier rôle lors de la préparation et la mise au point des moyens de défense de Dakar ainsi que dans les opérations de septembre 1940 déclenchées par l'attaque britannique.

Vice-amiral (), vice-président de la Commission d'armistice à Wiesbaden, il est mis en congé d'armistice en et prend sa retraite en .

Récompenses et distinctions

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  • Chevalier (), Officier ()puis Commandeur de la Légion d'honneur ().

Bibliographie

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Liens externes

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