Manuel Bridier
Manuel Bridier, né le à Paris et mort le à Ivry-sur-Seine[1], est un résistant et homme politique français.
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Nom de naissance |
Roger Georges Alexandre Bridier |
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Fernand Fontaine |
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Biographie
modifierL'engagement politique de Roger Bridier, couramment appelé « Manuel », est lié à la Résistance. Membre de la résistance communiste dès l'âge de 17 ans, il est à la Libération secrétaire général de l'union des étudiants patriotes et vice-président du front national universitaire.
D'abord collaborateur parlementaire du PCF, il adhère en 1948 au Rassemblement du peuple français du Général De Gaulle.
Secrétaire général de la Confédération générale des syndicats indépendants, il est mis en difficulté par Sulpice Dewez en 1950 et quitte ces fonctions pour devenir l'adjoint d'Yvon Morandat, secrétaire national du RPF, avec la responsabilité de l'action ouvrière du parti.
Après la dissolution du RPF, Manuel Bridier s'oriente vers les milieux gaullistes de gauche et participe à la création de l'Union démocratique du travail, en 1955.
Il se rapproche alors de la mouvance de la « Nouvelle gauche », et lors de la création de l'Union de la gauche socialiste, en 1957, il est secrétaire national à la propagande du nouveau parti.
Responsable parisien du Parti socialiste unifié lors de la création en 1960, il entre au comité politique national en 1961.
À partir de 1963, il se rapproche de Jean Poperen et siège au bureau national au titre de la motion C pendant quelques mois. Il s'installe cette même année à Créteil. En 1965, il est candidat sur la liste d'union de la gauche lors des municipales, et se présente ensuite à diverses élections (cantonales, législatives) dans cette ville, sans jamais être élu.
Revenu au bureau national avec la majorité qui porte Michel Rocard à la tête du parti, en 1967[2], il évolue politiquement[3] après mai 68 et adhère ensuite à la tendance « gauche ouvrière et paysanne », animée notamment par Gustave Massiah, il siège au bureau national du PSU jusqu'en 1971. Il quitte ensuite, avec la GOP, le PSU.
Après cette date, tout en restant politiquement actif localement, il n'assume plus de responsabilités de premier plan.
Distinctions
modifier- Médaille de la Résistance française par décret du [4].
Roman
modifier- Le plaisir de Dieu, Les Editions de Minuit, 290 p.[5]
Sources
modifier- BRIDIER Manuel [BRIDIER Roger, Georges, Alexandre dit], Dictionnaire biographique, mouvement ouvrier, mouvement social, notice de Jean Péaud et Gilles Morin, version mise en ligne le 20 octobre 2008, dernière modification le 1er décembre 2016[6].
Notes et références
modifier- ↑ Relevé des fichiers de l'Insee
- ↑ « M. Bridier : le P.S.U. est un élément irremplaçable du renouveau socialiste », Le Monde, (lire en ligne, consulté le )
- ↑ Roland Cayrol, « Le choix du P.S.U. », Revue française de science politique, vol. 17, no 5, , p. 931–938 (ISSN 0035-2950, lire en ligne, consulté le )
- ↑ Base des médaillés de la résistance, « Bridier Roger », sur www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le )
- ↑ Jean-Yves Mollier, « A. Simonin, Les éditions de Minuit. 1942-1955 », Politix. Revue des sciences sociales du politique, vol. 9, no 34, , p. 242–245 (DOI 10.3406/polix.1996.1048, lire en ligne, consulté le )
- ↑ Jean Péaud et Gilles Morin, « BRIDIER Manuel », dans BRIDIER Roger, Georges, Alexandre dit, Maitron/Editions de l'Atelier, (lire en ligne)
Liens externes
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- Ressource relative aux militaires :
- Ressource relative à la vie publique :