Manoir de Chaubuisson

château français situé à Fontenay-Trésigny

Le Manoir de Chaubuisson
Image illustrative de l’article Manoir de Chaubuisson
Le manoir de Chaubuisson
Début construction XIXe siècle
Coordonnées 48° 42′ 25″ nord, 2° 54′ 20″ est
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Département Seine-et-Marne
Commune Fontenay-Trésigny
Géolocalisation sur la carte : Seine-et-Marne
(Voir situation sur carte : Seine-et-Marne)
Le Manoir de Chaubuisson
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Le Manoir de Chaubuisson

Le manoir de Chaubuisson est un ancien relais de chasse français du XIXe siècle situé dans la commune de Fontenay-Trésigny dans le département de Seine-et-Marne et la région Île-de-France[1].

Histoire modifier

Le manoir se situe sur le lieu-dit de Chaubuisson qui était, sous Louis XIII, une seigneurie particulière que Jean Bazin, échevin de Paris - magistrat municipal chargé de la Police et des affaires de la Commune - donna en dot à sa fille Anne, lorsqu’elle épousa en 1635 Jean de Loynes, correcteur des Comptes[2].

Sous Louis XVI, cette terre a appartenu encore à Marie Adélaïde de Loynes mariée à François Auguste Leclerc de la Motte, capitaine d’infanterie[2].

C’est sur ces terres que fut construit le manoir en 1893, tout près du château de Vaux-le-Vicomte, l’un des plus somptueux du XVIIe siècle, fréquenté par La Fontaine, Molière ou Madame de Sévigné[3].

Cet édifice, construit dans le style des manoirs normands, fut habité par des exploitants de bois, puis transformé en Relais & Châteaux dans les années 1950[2].

Le chanteur français Michel Polnareff a vécu et puisé l’inspiration pendant plus d'un an dans le petit pavillon du parc surnommé « Blanche Neige »[4].

Depuis 2000, le Manoir est un site exclusivement voué à l’accueil de séminaires d’entreprises.


Notes et références modifier

  1. [1], http://www.fontenay-tresigny.fr/.
  2. a b et c [2], Patrimoine des communes de France: le Manoir de Chaubuisson.
  3. [3], Château de Vaux-le-Vicomte
  4. [4], Article Le Parisien, 06 mars 2007.