Mais ne nous délivrez pas du mal

film de Joël Séria, sorti en 1971
Mais ne nous délivrez pas du mal

Réalisation Joël Séria
Scénario Joël Séria
Acteurs principaux
Pays de production Drapeau de la France France
Genre Drame
Horreur
Durée 102 minutes
Sortie 1971

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Mais ne nous délivrez pas du mal est un film français de Joël Séria sorti en 1971. Son scénario s'inspire d'un tragique fait-divers survenu en 1954 en Nouvelle-Zélande, l'affaire Parker-Hulme[1].

Synopsis modifier

Deux jeunes filles, pensionnaires dans une institution religieuse, décident de vouer leur vie au mal. Entre autres transgressions, elles provoquent des hommes, avec des conséquences progressivement dramatiques.

Fiche technique modifier

Distribution modifier

Accueil modifier

Critiques modifier

Selon Sylvain Perret, « La frontière entre le vulgaire et l’intelligence est parfois ténue, mais ici, au-delà de son parfum provocant et sulfureux, nous tenons en fait un des plus grands films français des années 70, voire un grand film tout court, toujours aussi grandiose, intelligent et unique quatre décennies plus tard. »[3].

Distinctions modifier

Le film a été présenté à la Quinzaine des réalisateurs, en sélection parallèle du festival de Cannes 1971[4].

Musique originale modifier

Autour du film modifier

  • Le directeur de conscience est inspiré de celui qu'avait eu Joël Séria à l'Institution Mongazon[5]
  • Plusieurs actrices furent pressenties, comme Nathalie Drivet ( qui incarnait Josyane dans Charlie et ses deux nénettes en 1973) , mais la majorité étant alors à 21 ans, des parents refusèrent la participation de leur enfant à ce film : « la directrice de la censure à l'époque, c'était la femme de Roger Hanin, Christine Gouze-Rénal. J'avais dîné chez eux parce que j'avais proposé à Roger Hanin une pièce de théâtre, une adaptation d'un roman de James Hadley Chase, et ça s'était bien passé. Mais quand elle a vu le film, elle s'est levée et a quitté la salle en fureur. Elle croyait que les filles avaient vraiment 15 ans !  »[6]

Notes et références modifier

  1. (en) Kier-La Janisse, House of Psychotic Women : An Autobiographical Topography of Female Neurosis in Horror and Exploitation Films, FAB Press, , 360 p. (ISBN 978-1903254691)
  2. « Mais ne nous délivrez pas du mal », sur Quinzaine des réalisateurs (consulté le )
  3. Sylvain Perret sur 1kult.com - nov. 2010
  4. Édition 1971, site officiel de la Quinzaine des réalisateurs.
  5. Joël Séria : « À part l’Église catholique, personne ne m’a jamais emmerdé » https://www.lepoint.fr/tiny/1-2481035 Article de Peggy Sastre du 26 juin 2022
  6. Le Point, ibid.

Liens externes modifier