Mainate indien

espèce d'oiseaux

Gracula indica

Le Mainate indien[1] (Gracula indica) est une espèce d'oiseaux de la famille des Sturnidae, c'est-à-dire proches des étourneaux. Il se rencontre dans le Sud-Ouest de l’Inde et du Sri Lanka[2]. Cet oiseau à une vocalisation remarquable.

Étymologie modifier

Le terme mainate vient probablement de l'indo-portugais mainato, du nom d'un oiseau chanteur vivant près d'un point d'eau, et est probablement une métaphore puisque ce terme désigne un homme dont le métier consiste à laver le linge des autres[3]. Il est attesté en français depuis au moins 1775, date de parution de l'œuvre de Georges-Louis Leclerc de Buffon.

Description modifier

Le Mainate indien a le plumage noir brillant. Il mesure habituellement une vingtaine de centimètres. Il peut vivre entre 15 et 30 ans. Les pattes sont jaunes, le bec est orange vif à la base et jaune au bout. Il a des taches blanches sur les rémiges primaires. Comme les autres espèces de mainates, le mainate indien à des caroncules jaunes sur la tête, mais ses caroncules remontent bien plus haut.

 
Distribution des différentes sous-espèces de mainate.

Habitats et comportement modifier

Le Mainate indien est présent dans le Sud-Ouest de l’Inde et du Sri Lanka. Il habite les forêts tropicales et subtropicales humides de plaine, de montagne ou de mangrove et dans les zones de plantations[4].

On le rencontre généralement en haut de la canopée, se déplaçant en grands groupes bruyants d'une demi-douzaine environ, dans des cimes d'arbres à la lisière de la forêt. Il sautille latéralement le long de la branche. Comme la plupart des étourneaux, le mainate est assez omnivore, mangeant des fruits, du nectar et des insectes.

Son chant est mélodieux, il est capable d’émettre divers croassements et cris[5]. Le mainate est considéré comme étant parmi les meilleurs oiseaux parleurs, il imite souvent mieux les sons et la voix humaine que les perroquets[6]. Il est d’ailleurs élevé en captivité pour cette particularité. Le Mainate indien est moins doué vocalement que le Mainate religieux, espèce très similaire, dont l'aire de répartition ne se chevauche pas[7].

Reproduction modifier

Il construit un nid dans un trou dans un arbre. Les nichées sont habituellement de deux ou trois œufs. Il n'y a pas de dimorphisme sexuel chez ces oiseaux.

Statut de conservation modifier

La population est en baisse, l’espèce est classée par l’UICN comme « préoccupation mineure »[8],[4].

Systématique modifier

Le nom valide complet (avec auteur) de ce taxon est Gracula indica (Cuvier, 1829)[1].

Ce taxon porte en français le nom vernaculaire ou normalisé suivant : Mainate indien[1].

Notes et références modifier

  1. a b et c GBIF Secretariat. GBIF Backbone Taxonomy. Checklist dataset https://doi.org/10.15468/39omei accessed via GBIF.org, consulté le 27 février 2023
  2. « Mainate indien », sur oiseaux.net (consulté le )
  3. Chronica de Bisnaga ds Dalg,
  4. a et b « Gracula indica », sur aerien.ch (consulté le )
  5. « Gracula indica », sur xeno-canto.org (consulté le )
  6. Jean-Pierre Ternaux et Francois Clarac, Le Bestiaire cérébral, CNRS, (lire en ligne)
  7. (en) « Southern Hill Myna », sur ebird.org (consulté le )
  8. (en) « Southern Hill Myna », sur iucnredlist.org (consulté le )

Liens externes modifier

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