MI7

section du renseignement militaire britannique

Le MI7, la section no 7 (désormais close) du renseignement militaire britannique, était un département de la Direction du renseignement militaire (en) du Royaume-Uni. Branche du War Office, le MI7 couvrait les domaines de la propagande et de la censure.

Histoire

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En , une Direction du Renseignement Spécial (Directorate of Special Intelligence) a été créée et s'est muée en MO7, une branche du War Office dédiée aux relations publiques ; c'est le MO7 qui a permis aux premiers correspondants de guerre de visiter le Front de l'Ouest en , en garantissant aux autorités militaires un contrôle sur leur travail. En , à la suite d'une réorganisation de l'État Major Général, une nouvelle Direction du Renseignement Militaire a vu le jour et le MO7 y est devenu le MI7.

Organisation

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La section numéro 7 du Renseignement Militaire (Military Intelligence 7) était organisée en séries de sous-sections que l'on identifiait par des lettres minuscules entre parenthèses. Les missions précises de chaque sous-section variaient avec le temps, mais couvraient généralement les domaines suivants[1] :

  • MI7 (a) - censure.
  • MI7 (b) - propagande locale et étrangère, dont les communiqués de presse concernant des sujets militaires.
  • MI7 (c) - traduction et (à partir de 1917) régulation des visiteurs étrangers.
  • MI7 (d) - propagande de presse internationale et relecture (gérée par la sous-section (b) jusqu'à la création de la sous-section (d) fin 1916).

Dans les fictions

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Dans le film James Bond 007 contre Dr No (1962), il y a deux références explicites au travail de James Bond au MI6 ; bizarrement une des missions (que 'M' décrit) a été doublée en français en « MI7 », bien que les lèvres de l'acteur prononcent clairement « MI6 »[2],[3].

Le personnage joué par Rowan Atkinson dans les parodies de film d'espionnage de la série Johnny English, est un agent du MI7.

Dans St. Trinian's 2: The Legend of Fritton's Gold, la leader Kelly Jones se prévaut du MI7[4].

Notes et références

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  1. (en) Voir l'historique des sous-sections (b) en PDF.
  2. (en) L’Internet Movie Database (IMDb) cite ce fait deux fois sur cette page, comme faute technique et de continuité.
  3. (en) Le site CED Magic cite en détail le doublage, avec un cliché de l'incident ed tournage. D'autres sources supplémentaires sont disponibles en ligne.
  4. (en) Wiki du film.

Liens externes

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