Mélanie Dentu

compositrice française

Adélaïde Mélanie Simplicie Dentu, née Caumartin le à Paris[1] où elle est morte le [2], est une auteure et compositrice française.

Mélanie Dentu
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
CaumartinVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité

Biographie

modifier

Femme du libraire-imprimeur Gabriel-André Dentu, Mélanie Dentu s’est fait une réputation, dans le monde des arts, comme auteure et compositrice d’un grand nombre de romances et chants d'actualité[3], dont plusieurs sont devenues très populaires[4]. On cite notamment la Piémontaise[5], chant de guerre qu'elle a composé, en 1859, sur des paroles d’Auguste Barbier[6], à l’occasion de la guerre d’Italie[7] et qui fit le tour de l’Italie en 1859 et 1860[8].

Œuvres

modifier
  • Nous sommes bien ici, paroles d’Amédée Ratouis.
  • La Châtelaine, paroles d’Émile Cottenet.
  • La Toilette du tambour, chansonnette, paroles d’Auguste Barbier.
  • Les Bluets, chansonnette, paroles d’Auguste Barbier.
  • Fleur de bruyère, rêverie, paroles d’Auguste Barbier.
  • La Pauvre Marie, paroles d’Auguste Barbier.
  • La Dame verte, ballade, paroles d’Auguste Barbier.
  • Viens sur la mer, jeune fille, mélodie, paroles d’Alfred de Vigny.
  • Le Rêve, paroles et musique de Mélanie Dentu.
  • Les Charbonniers, ronde, paroles d’Auguste Barbier.
  • La Nonne, ballade imitée de Uhland. Paroles et musique de Mélanie Dentu.
  • Le Comte Guy, romance, paroles d’un trouvère du XIIIe.
  • Le Nuage, mélodie. Paroles de Marceline Desbordes-Valmore.
  • La Vendéenne, chant dramatique.
  • Le Délaissé, paroles d’Auguste Barbier.
  • Le Chant du berger, légende, paroles et musique de Mélanie Dentu.
  • Il attend que France l’appelle, chansonnette.
  • Place au droit ! Dieu le veut !, paroles de Prévost d’Arlincourt.
  • Les Bijoux de Micheline, paroles d’Émile Cottenet.

Notes et références

modifier
  1. Paris, État civil reconstitué, vue 17/51.
  2. Georges d’Heylli et Damase Jouaust, Gazette anecdotique, littéraire, artistique, t. I, Paris, Librairie des bibliophiles, (lire en ligne), p. 242.
  3. Gustave Vapereau, Dictionnaire universel des contemporains, Paris, Hachette et Cie, , 1892 p. (lire en ligne), p. 552.
  4. Edmond Werdet, De la librairie française : Son passé, son présent, son avenir, Paris, E. Dentu, , 394 p. (lire en ligne), p. 190.
  5. Ernest Glaeser, Biographie nationale des contemporains, t. 1, Paris, Glaeser et Cie, , 838 p. (lire en ligne), p. 175.
  6. Revue et gazette musicale de Paris, t. 37, , 260 p. (lire en ligne), p. 167.
  7. Victor Champier et G.-Roger Sandoz, Le Palais-Royal d’après des documents inédits : 1629-1900, t. 2, Paris, Société de propagation des livres d’art, , 220 p. (lire en ligne), p. 186.
  8. Parti social français, « M. Édouard Dentu a eu le malheur… », Le Petit Journal, Paris ; Clermont-Ferrand ; Pau, [s.n.], no 4348,‎ , p. 3 (lire en ligne).

Bibliographie

modifier
  • Victor Champier et G.-Roger Sandoz, Le Palais-Royal d’après des documents inédits : 1629-1900, t. 2, Paris, Société de propagation des livres d’art, , 220 p. (lire en ligne), p. 186.
  • Ernest Glaeser, Biographie nationale des contemporains, t. 1, Paris, Glaeser et Cie, , 838 p. (lire en ligne), p. 175.
  • Edmond Werdet, De la librairie française : Son passé, son présent, son avenir, Paris, E. Dentu, , 394 p. (lire en ligne), p. 190.
  • Gustave Vapereau, Dictionnaire universel des contemporains, Paris, Hachette et Cie, , 1892 p. (lire en ligne), p. 552.
  • Parti social français, « M. Édouard Dentu a eu le malheur… », Le Petit Journal, Paris ; Clermont-Ferrand ; Pau, [s.n.], no 4348,‎ , p. 3 (lire en ligne).
  • Georges d’Heylli et Damase Jouaust, Gazette anecdotique, littéraire, artistique, t. I, Paris, Librairie des bibliophiles, (lire en ligne), p. 242.

Liens externes

modifier