M'Bady Kouyaté

musicien guinéen

M’Bady Kouyaté, de son vrai nom Ibrahima Kouyate, né le dans l'ancien Kaabu[1] (aujourd'hui en Guinée-Bissau) et mort le 21 octobre 2016 à Conakry (Guinée[2]), est un musicien guinéen, instrumentiste, improvisateur, chanteur, conteur, considéré comme l'un des plus grands joueurs de kora (korafolá en malinké) du monde mandingue[3].

M'bady Kouyaté
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Biographie
Naissance
Décès
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ConakryVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
ibrahima kouyaté
Nationalité
guinéenne
Domicile
Activités
Enfant
Autres informations
Domaine

Biographie modifier

Issu d'une longue dynastie de griots (djéli) de Guinée, dans une famille de langue mandingue, M'Bady Kouyaté est né au Kaabu, mais a vécu ensuite à Koundara dans la région de Boké[1].

Compagnon des chanteurs et griots comme Sory Kandia Kouyaté, Kéba Cissoko, El Hadj Djéli Sory Kouyaté, Sidikiba Diabaté, ainsi que Miriam Makeba et Harry Belafonte. Il interprète les grands airs classiques seul ou accompagné de son épouse Diaryatou, dans un style personnel, affectionnant particulièrement la gamme mineure (accord Sauta). Ses solos surprennent par leur richesse d'invention.

Sa dernière formation musicale inclut son fils Sékou[4] qui apporte une touche moderne et vigoureuse à sa musique[5],[6].

En 2003, il lance le Festival international M'Bady Kouyaté ou « Kora et cordes[7] » qui a pour but de créer un cadre d’expression et d’échange sur une tradition ancestrale autour de différents instruments de musique en présence d'artiste comme M’Bady Kouyaté, Ba Cissoko, Sekouba Kandia Kouyaté, Lama Sidibé[8]. L'événement a lieu entre le Centre culturel franco-guinéen, Le Tally, le Centre Wakily[9] et la plage de Rogbane.

Albums modifier

Vie privée modifier

Il a eu quatre épouses et de nombreux enfants[6]. Sa seconde femme, Mama, joue également de la kora, alors que très peu de femmes jouent d'un instrument de musique en public. C'était également une danseuse des Ballets africains pendant plusieurs années. Diaryatou, sa quatrième et plus jeune épouse, se produit abondamment en Guinée, également en France[1].

Références modifier

  1. a b et c (en) Nomi Dave, The Revolution's Echoes: Music, Politics, and Pleasure in Guinea, University of Chicago Press, 2019, p. 81-83 (ISBN 9780226654638)
  2. « Le décès du köraföla, M’Bady Kouyaté. », sur bemato.info (consulté le ).
  3. « M'Bady Kouyate », afrik-musique.com,
  4. « La kora de Sekou Kouyate rythme le Festival de jazz international de Bakou », sur euronews, (consulté le )
  5. « Discographie de M'Bady Kouyaté », sur chantshistoiremande.free.fr (consulté le ).
  6. a et b « Guinée: le dernier hommage au djély M'bady Kouyaté », sur RFI, (consulté le ).
  7. « Discographie de M'Bady Kouyaté », sur chantshistoiremande.free.fr (consulté le ).
  8. « RFI - Du 5 au 9 décembre à Conakry, Le Festival koras et cordes M’Bady Kouyaté », sur www1.rfi.fr (consulté le )
  9. « CENTRE CULTUREL WAKILI GUINE: FESTIVAL INTERNATIONAL DE MUSIQUES "KORA ET CORDES" », sur CENTRE CULTUREL WAKILI GUINE (consulté le )

Liens externes modifier