Lynette Yiadom Boakye

artiste britannique

Lynette Yiadom Boakye (née en à Londres) est une artiste peintre et écrivaine britannique d’origine ghanéenne.

Lynette Yiadom Boakye
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Biographie
Naissance
Nationalité
Formation
Écoles de l'Académie Royale (d) (jusqu'en )
Falmouth University (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activité
Autres informations
Mouvement
Représentée par
Jack Shainman Gallery (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Biographie

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Lynette Yiadom Boakye naît à Londres de parents ghanéens en 1977[1]. Elle étudie à la Saint Martin's School of Art et à la Royal Academy of Arts[1]. Elle s’établit en 2005 dans un atelier à Bethnal Green, dans la banlieue de Londres[2]. Elle travaille en parallèle de sa carrière artistique jusqu’en 2006, avant de pouvoir être artiste à plein temps[3].

En 2013, elle figure parmi les finalistes du Prix Turner[4].

Pendant la pandémie de Covid-19 et les phases de confinement, elle développe une nouvelle facette de son art en travaillant sur des formats plus petits ou au fusain[1].

En parallèle de son activité picturale, elle écrit aussi de la poésie et des romans[4]. Les titres de ses œuvres reflètent cette sensibilité littéraires : ils posent souvent un éclairage sur les sujets représentés[5].

En 2021, elle vend une de ses toiles, Diplomacy III, pour presque deux millions de dollars chez Christie's[6].

Yiadom Boakye peint surtout des portraits à l’huile sur toile ou sur lin[6], dont la technique peut rappeler ou évoquer les artistes du XIXe[7]. Elle y représente des personnages tous imaginaires, dont elle invente les histoires[7] et crée les poses à partir de ses observations de la vie quotidienne[6]. Ses personnages sont exclusivement des personnes noires[6]. Ils sont souvent seuls, parfois accompagnés d’animaux[5]. Elle représente souvent des danseurs ou des personnes en tenue de danse, qui peuvent être rapprochés des danseuses d'Edgar Degas[3].

Elle indique puiser son inspiration chez des artistes sonores ou visuels, citant Miles Davis, Prince d’une part, Pedro Almodóvar, Michael Fassbender ou Claude Chabrol d’autre part[1].

Elle utilise une palette de couleurs centrée sur les couleurs brunes ou ocres[6].

Œuvres

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Ses œuvres figurent dans les collections Pinault et de la Fondation Louis-Vuitton[1].

Expositions

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Notes et références

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  1. a b c d et e Antoine Kauffer, « La peintre et écrivaine Lynette Yiadom-Boakye au Guggenheim de Bilbao », sur Le Point, (consulté le )
  2. (en) Karen Wright, « In the studio: Lynette Yiadom-Boakye, painter », sur The Independent, (consulté le )
  3. a et b (en-GB) Rachel Cooke, « Lynette Yiadom-Boakye: artist in search of the mystery figure », The Observer,‎ (ISSN 0029-7712, lire en ligne, consulté le )
  4. a b c d et e Hettie Judah, « Qui est Lynette Yiadom-Boakye, nouvelle star de la peinture figurative ? », sur Numéro Magazine, (consulté le )
  5. a b et c (en-US) Zadie Smith, « Lynette Yiadom-Boakye’s Imaginary Portraits », The New Yorker,‎ (ISSN 0028-792X, lire en ligne, consulté le )
  6. a b c d e f g h i et j Nicolas Michel, « Lynette Yiadom-Boakye, la peintre qui valait deux millions de dollars », Jeune Afrique,‎ (lire en ligne, consulté le )
  7. a et b Flavia Frigeri, Artistes femmes, Flammarion, coll. « L'art en poche », (ISBN 978-2-08-146001-0), p. 160-161

Liens externes

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