Lycée agricole de Suscinio

Le lycée agricole de Suscinio est un établissement public d'enseignement agricole dépendant du ministère de l'agriculture et de l'alimentation.

Lycée agricole de Suscinio à Ploujean (Morlaix)
Description de l'image Logo lycée Suscinio.jpg.
Description de cette image, également commentée ci-après
Le lycée agricole de Suscinio
Histoire et statut
Fondation 1968
Type Lycée agricole (d)
Administration
Académie Académie de Rennes
Proviseur Christophe Matrat
Études
Population scolaire 350
Enseignants 36
Niveaux délivrés Bac et Bac+2
Formation Lycée général (biologie-écologie - physique-chimie - mathématiques)
Lycée technologique (STAV)
Lycée professionnel (CGEA)
BTSA gestion et protection de la nature
Langues anglais, allemand, espagnol, section européenne.
Localisation
Ville Morlaix
Pays Drapeau de la France France
Site web http://www.cmk29.educagri.fr/le-lycee-de-suscinio.html
Coordonnées 48° 37′ 11″ nord, 3° 50′ 27″ ouest
Géolocalisation sur la carte : Morlaix
(Voir situation sur carte : Morlaix)
Lycée agricole de Suscinio
Géolocalisation sur la carte : Finistère
(Voir situation sur carte : Finistère)
Lycée agricole de Suscinio
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Lycée agricole de Suscinio

Il est aujourd’hui intégré à l’Établissement Public Local d'Enseignement et de Formations Professionnelles Agricole de Châteaulin - Morlaix – Kerliver (Hanvec)[1].

Le site de Suscinio, à Ploujean, comprend :

Le site du château de Suscinio à Ploujean modifier

Le nom Suscinio viendrait d'un terme de l'ancien français « Soucy n’y ot » et d'une évolution du verbe se soulacier traduisible en sans souci[3]. Une autre théorie lie l'origine de Suscinio à Suschunyou traduisible en au-dessus des marais. Si cette traduction peut s'appliquer au château de Suscinio à Sarzeau, elle l'est moins pour le site de Ploujean qui était, principalement, sur une zone boisée au-dessus de la rivière de Morlaix même si un bras de mer, au Dourduff , a pu être appelé étang de Suscinio à proximité du ruisseau de Kersuté[4].

Une autre orthographe, moins employée, est celle de Chuchuniou retenue dans la réalisation de la carte de l'état-major 1820-1866 et le travail cartographique de 1950. Il est à noter que l’orthographe Suscinio est retenu, pour le château de Sarzeau sur cette même ressource cartographique, ce qui signifie que l'utilisation Suscinio, pour le site de Ploujean, est plus récente que pour celui du Morbihan. Quant à la carte de Cassini (XVIIIe), elle retient l'usage de Suscinio pour le château de Sarzeau et celui de Suscinou pour celui de Ploujean [5].

En 1934 un document iconographique, détenu par les archives départementales du Finistère, attribue le nom de Chuchuniou au château de Ploujean et un second document iconographique, de 1930, le nomme « Manoir de Suciniou en Ploujean »[6].

Selon la légende, une princesse de la Cour du roi Arthur y fut délivrée, de la fée Morgane, par un vaillant chevalier dans un palais dissimulé sous le Menez Ploujan[7].

Une autre légende, de tradition orale, évoque le trésor du corsaire Charles Cornic caché dans un souterrain qui permettrait de relier le château à la rivière de Morlaix.

Une mystérieuse tombe modifier

 
La mystérieuse tombe du château de Suscinio

Près de la chapelle du château, une tombe, qui est à l'origine de légendes, pourrait être la sépulture d'un proche collaborateur d'un ancien propriétaire des lieux qui était directeur de la Canal maritime de Suez.

La traduction de l'inscription correspond à une prière  :

« Au nom de Dieu le Miséricordieux
Ensuite c'est vers Nous que vous serez ramenés.
Tout ce qui est sur elle (la terre) est destiné à disparaître.
Seule subsistera La face (l'Essence) de ton Seigneur, Plein de Majesté et de Noblesse ».

Le château de Suscinio modifier

 
Le château de Suscinio a ses ouvertures murées.

Le château de Suscinio, à ne pas confondre avec le château de Suscinio sur la commune de Sarzeau dans le Morbihan, est un manoir qui, à son achat par la ville de Morlaix en 1962, avait conservé la richesse de son patrimoine mobilier et une grande partie de sa décoration. Le bâtiment domine un vallon descendant vers un étang à eau de mer qui alimentait autrefois un moulin à marée dont il ne subsistait que la digue naturelle avec un petit massif schisteux. Le château aurait été bâti au XVIe siècle et modifié plusieurs fois dont, en 1660, par l'ajout de deux tours[8].

L'historien local Louis Le Guennec a réalisé l'historique de l'occupation du domaine à partir du milieu du XVIIe siècle et a produit des descriptions du château et sa chapelle[9]. La devise du château, gravée dans la pierre, est : « horas non numero nisi serenas » (je ne me rappelle que les moments heureux).

 
Le château de Suscinio sur sa partie Sud.

Parmi les différents et nombreux occupants de ce manoir Charles Cornic et Charles Alexandre apportent une grande part à la notoriété du site. Charles Cornic du Chesne ou Dumoulin, né le à Morlaix, paroisse Saint-Martin dans le Finistère et mort le au château de Suscinio, était un marin français du XVIIIe siècle, qui fut corsaire et amiral pendant la Révolution[10].

Charles Alexandre, né le à Morlaix[Note 1], secrétaire particulier de Alphonse de Lamartine, auteur Souvenirs sur Lamartine et qui invitait régulièrement de grands écrivains et poètes sur le site. Ainsi, Charles Alexandre invite parmi les grands poètes de la fin du XIXe siècle, Frédéric Plessis et José Maria de Heredia, qui aurait écrit son célèbre sonnet « Sous le soleil couchant » au manoir[11],[12].

A l’ouverture du lycée agricole de Suscinio, à la rentrée scolaire 1968, le château est principalement utilisé comme foyer pour les élèves. Il est mis en valeur à chaque événement organisé par le lycée comme les féeries nocturnes organisées dans les années 70 : feux d’artifice et feux de Bengale tirés des tours du château.

L’incendie du château en 1972 modifier

Jean Rivoallan (le premier chef d’établissement), dans son règlement intérieur, laissait paraître son inquiétude concernant la fragilité du château : « L’autorisation de fumer, quand elle est accordée par les parents, ne joue que pour les séjours à l’extérieur des bâtiments et au foyer (château). Encore convient-il d’être extrêmement prudent au foyer et de ne pas fumer ailleurs que dans les pièces dallées et carrelées qui s’y trouvent (bar, dégagements). En raison de la vétusté du château, la moindre imprudence aurait des conséquences tragiques. Seul l’usage des chaussons est autorisé dans les pièces cirées du château. »[13].

Cette inquiétude était fondée car, le en tout début de matinée, un gigantesque incendie le détruisit presque totalement à l’exception de la tour Philippar. Un débit d’eau insuffisant, une ligne téléphonique défectueuse et les nombreuses boiseries d’origine étaient autant de facteurs qui aggravèrent la situation. L’origine de l’incendie reste encore mystérieux même si la rénovation électrique était programmée. Il est aussi possible que l’origine soit un simple mégot de cigarette (de l’avis du capitaine des sapeurs-pompiers, « le feu a dû couver de longues heures car les boiseries en chêne massif ne s’enflamment que très lentement »)[14].

La restauration du château modifier

Le château a bénéficié, après l’incendie, d’une remise en état et son utilisation, par le lycée, augmenta par l’installation du centre de documentation et d'information puis d'une salle informatique opérationnelle en 1980.

Le Ministère accorda 250 000 francs qui permirent de réaliser deux dalles de béton, de réparer la charpente et la toiture (au moyen d'ardoises de Sizun épaisses et mi-cassées employées par les Beaux Arts pour la réfection et les réparations des toitures d'églises et de manoirs ou châteaux classés). Des financements complémentaires furent utilisés pour installer des dalles de parquet de chêne massif de 22 mm d'épaisseur et pour acheter un lot important d'Iroko destiné à fabriquer des fenêtres par les services techniques du lycée. L'employé menuisier du lycée assura la pose du parquet (flottant) sur deux niveaux (plus de 280 m2 de sol) ainsi que le montage d'une dizaine de tables rustiques au moyen de pieds tournés à Morlaix. Les tables étaient destinées à une grande salle de réunion garnie, en outre, d'un meuble en chêne massif, produit sur mesure, couvrant toute la largeur de la salle de réunion. Le rez-de-chaussée fut carrelé et le manteau de cheminée, réparé, car il s'était cassé en deux pendant l'incendie.

Les élèves du lycée ont décrépi les murs, ce qui rendait les pierres apparentes, le crépi les avait protégées du feu.

L'ensemble de ces actions permirent de créer une nouvelle salle destinée au foyer des élèves, une bibliothèque, u atelier de travaux manuels et d'initiation aux œuvres d'art et quatre salles, à l'étage, devinrent le lieu de toutes les réunions (conseils de classe, publics extérieurs...). Enfin deux pièces furent aménagées en atelier informatique qui se développa, de manière importante, entre 1980 et 1988. Néanmoins, ne répondant plus à certaines normes pédagogiques, il fut délaissé au profit des locaux plus adaptés des bâtiments neufs du lycée.

En 2017, le château a fait l’objet de nombreuses questions concernant son avenir : la région Bretagne, propriétaire, serait prête à céder le château à l’euro symbolique à Morlaix communauté mais le coût de sa rénovation est estimé à un million d’euros. En attendant une décision future, les ouvertures ont été murées, en 2006, pour éviter un nouvel incident ou accident.

Le le château est à nouveau en partie détruit par un incendie, qui dévasté sa tour historique, soit près du quart de l'édifice[15].

Le parc botanique modifier

 
Le panneau du parc botanique de Suscinio et du circuit de randonnée GR 34.

Le parc botanique de Suscinio est un domaine de 3 hectares (28 862 m2). Il est traversé par le prestigieux sentier de randonnée « GR34 » appelé « sentier des douaniers ». Le parc a reçu, en , le label Arbre Remarquable de France notamment pour un hêtre centenaire, des pins de Monterey et un ptérocarya du Caucase.

Dès l’ouverture du lycée, les élèves et étudiants contribuent à la beauté du site exceptionnel et apportent des soins des arbres multicentenaires, dont certains ont été plantés par Charles Cornic, et aux spécificités de la flore du lieu : fougères de Tasmanie, camélias, azalées, et rhododendrons[16].

 
Les fougères arborescentes et les fougères de Tasmanie dans la vallée des mondes perdus.

Le jardin est composé de plusieurs espaces thématiques : jardin des enfants, jardin potager, jardin du corsaire, jardin des mondes perdus, jardin de la table ronde et jardins des souvenirs.

La tempête du détruit quelques arbres mais le parc renaît grâce aux travaux produits par les lycéens[17].

Dans les années 2000, la gestion du parc est assurée par l’association des jardins de Suscinio qui contribue à la valorisation de l’espace et à son appropriation par un large public scolaire et adulte passionné. Des journées d’animations se concrétisent par des fréquentation records de 2 000 à 3 000 personnes mais l’équilibre financier n’est pas atteint[18].

En 2008, Morlaix communauté attribue la gestion du parc à l’association au Centre permanent d'initiatives pour l'environnement Pays de Morlaix-Trégor mais la convention de gestion n’est pas renouvelée en 2014.

L’entrée du parc est toujours signalée mais une chaîne sur la grille en interdit le passage. Le , le journal Le Télégramme publie un article « Suscinio toujours à l'abandon » et dresse un état des lieux des solutions envisageables. Il estime à un million d'euros le coût de réhabilitation du site [19].

Le lycée agricole public de Suscinio modifier

Cinquante ans d'existence modifier

L'objectif initial fixé par Edgard Pisani, ministre de l'agriculture, était de construire un collège pour l'arrondissement de Morlaix. Cet objectif a évolué pour finalement retenir le choix d'un lycée agricole[20].

Le premier chef d'établissement, Jean Rivoallan, disposait d'une relative liberté en ce qui concerne l'acquisition mobilière et de matériel pédagogique. Les microscopes furent approvisionnés auprès de l'entreprise Nachet, les meubles furent fabriqués par les entreprises locales (tables de réfectoire) et quelques acquisitions furent réalisés à la salle des ventes et auprès des brocanteurs : armoires anciennes du Finistère, bureau décoratif style Louis XV et trois fauteuils Jean Roche pour le hall et deux bibliothèques anglaises venant de Belgique pour la salle du conseil et, enfin, un bureau du directeur d'un ensemble Empire d'époque Napoléon III en acajou de Cuba.

Le recrutement de personnel enseignant et de soutien se réalisa avec ce même esprit d'autonomie : les nombreuses candidatures d'enseignants permirent de satisfaire les besoins et, pour le soutien, tout le personnel d'une entreprise morlaisienne de teinturerie, qui fermait définitivement, fut recrutée. Deux agents techniques complétèrent ce recrutement et leurs compétences permirent de dépasser les objectifs initiaux[21].

Le lycée a accueilli, pour sa première rentrée de 1968, une classe de quatrième et une classe de seconde pour un effectif total de 72 élèves. Cette rentrée fut différée au car les travaux n'étaient pas achevés. Malgré ce contretemps, il n'y eut aucune défection. Dix-huit élèves de seconde furent admis en première D'[22].

Le lycée a organisé, en , des Féeries Nocturnes de Suscinio à partir du château. Des milliers de morlaisiens s'installèrent en spectateurs près du Dourduff et de Locquénolé. En 1970, une troupe de danseuses du ballet de Saint Brieuc firent un spectacle au cours de ces féeries : des centaines de chaises furent disposées sur la grande pelouse située derrière le château[23].

L'incendie du château ne permit pas l'organisation d'une troisième féerie. Des enseignants de français et d'éducation culturelle organisèrent des pièces de théâtre dont des représentations furent réalisés, avec beaucoup de succès, dans les deux départements du Finistère et des Côtes d'Armor.

Dès 1970, le nombre de candidats à l'admission en seconde, jusqu'à 200, dépassa celui des places disponibles (72).

En 1971, le lycée obtient le premier prix national du concours du jugement du bétail par les jeunes[réf. nécessaire].

Le lycée est le premier établissement en 1976 à proposer un BTS agroalimentaire (Tradicopa : Transformation Distribution Commercialisation des produits Agricoles et Alimentaires) en raison de l'émergence de ce type d'entreprises dans le Finistère. Quatre filières sont intégrées à cette formation : lait, viande, fruits et légumes et produits de la mer.

Après avoir proposé des formations professionnelles agricoles, techniques (baccalauréat STAE), scientifiques (baccalauréat D' puis S), le lycée propose des formations destinées à des secondes générales, premières intégrant les enseignements de spécialité Biologie-Écologie, Mathématiques et Physique Chimie à compter de la rentrée 2019 et terminales incluant les enseignements de spécialité Biologie Écologie - Physique Chimie et Biologie Écologie - Mathématiques à compter de la rentrée 2020, premières et terminales sciences et technologies de l’agronomie et du vivant (STAV), secondes, premières et terminales professionnelles et des formations qui s’adressent à des étudiants dans le domaine de la gestion et protection de la nature (BTSA GPN)[24],[25].

Un lycée engagé dans l'agriculture innovante modifier

Le lycée a développé un savoir-faire dans l’agriculture biologique et est le principal contributeur territorial de son usage dans la zone légumière du Léon. Parmi les animations proposées en 2017, la députée Sandrine Le Feur, ancienne élève du lycée, a animé un débat portant sur « le vrai coût du manger pas cher » à l’amphithéâtre du lycée[26].

Un lycée présent sur le territoire modifier

L'établissement est présent, sur le territoire, dans le domaine socio-culturel : organisation de festival (festival FestiSpring de 1997 à 1999 avec le groupe Matmatah en vedette, de ciné-concerts les 400 courts (les rencontres de courts métrages feront l'objet d'un article dans la revue Télescope en 1992) et dans l'organisation de pièces de théâtre qui seront réalisés sur l'ensemble des départements du Finistère et des côtes d'Armor.

Les élèves des classes de première STAV bénéficient chaque année d’un accompagnement proposé, dans le domaine socio-culturel, par les journalistes du web-média indépendant Eco-bretons[27].

Le lycée bénéficie d'un partenariat avec le groupe de punk celtique français Les Ramoneurs de menhirs pour l'utilisation des ressources musicales dans les cours de communication numérique et d'enseignement socio-culturel.

Un lycée actif à l'international modifier

Les lycéens de première STAV ont produit en 2017 des séquences vidéo sur le thème de la pollution de la mer, en anglais, à destination d'un établissement scolaire norvégien.

Le lycée s'est engagé, sur le cycle à , dans un programme Erasmus et a développé un multipartenariat, sur le thème l'homme et la mer : histoire et perspective avec deux établissements italien et espagnol. Les établissements partenaires sont le Liceo Scientifico Linguistico Classico Statale E. Medi à Vérone et l'établissement escola basica e secunderia D. Lucinda Andrade à Sao Vicente.

La double diplomation est proposée, par l'intermédiaire d'un partenariat avec une université québécoise, aux étudiants titulaires du BTS GPN. Cette double diplomation implique de suivre une année universitaire au Québec au Cégep de la Pocatière[28].

L’exploitation agricole de Suscinio modifier

L'exploitation agricole du lycée est un outil pédagogique et expérimental en agriculture biologique. La production est de plein champ ou sous abri.

En 1977, l'établissement installe une pompe à chaleur de 140 th/h (162,4 kW). Le forage peut débiter 40 m3/h, supérieur aux besoins qui ne sont que de 23 m3/h. La pompe immergée est donc bridée. Ce système de distribution de l'eau chauffée dans l'air et au niveau du sol permet d'obtenir plus de 80 % d'économie dans une serre de 850 m2.

Les personnels de l'exploitation accueillent de nombreux stagiaires et contribuent ainsi à l'insertion de divers publics dont des demandeurs d'emploi au titre de la formation « AFC Ouvrier en maraîchage bio ».

En 2018, l’exploitation a bénéficié d'une rénovation majeure de ses locaux dont une nouvelle chambre froide adaptée aux nouveaux besoins économiques mais aussi pédagogiques.

Le personnel de l'exploitation accompagne les élèves du lycée dans l’appropriation de la culture maraîchère biologique destinée à être vendue sur place par l’intermédiaire d’une régie ou est commercialisée, principalement, par la coopérative légumière BioBreizh.

Tous les vendredis, l'exploitation propose, sur son site, des légumes biologiques saisonniers en vente directe : ails, aillets, aubergines, betteraves, carottes, céleris raves, choux cabus, choux de Milan, choux fleurs, choux raves, choux rouges, ciboulettes, concombres, coriandres, côtes de bette, courges, courgettes, échalotes, épinards, fenouils, mâches, moutardes Mizuna, navets, oignons blancs, oignons rosés, oignons rouges, pastèques, patates douces, persils frisés, piments, poireaux, poivrons, pommes, pommes de terre, radis, raisins, rhubarbes, roquettes, rutabagas, salades, tomates...

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Charles Alexandre, décédé le à Charnay-lès-Mâcon (Saône-et-Loire).

Références modifier

  1. Les établissements publics sur le site du ministère de l'agriculture et de l'alimentation : http://www.educagri.fr/les-etablissements-publics.html.
  2. Arrêté du ministère de l’agriculture du 19 décembre 2012 relatif à la qualification d’instituts techniques agricoles ou agro-industriels (ITAB Institut technique de l’agriculture biologique).
  3. Histoire de la Petite-Bretagne ou Bretagne-Armorique, tome second, par M. Manet – Saint-Malo imprimerie de Caruel – 1834.
  4. En passant par Suscinio, Michel de Galzain, 3e édition, Conseil Départemental du Morbihan, 1968 et rééditées en 1971 et 1974, p. 8
  5. Carte de l'état-major (1820-1866), carte de 1950 et carte de Cassini disponibles sur le site internet Géoportail [1]
  6. Manoir de Suciniou en Ploujean (XVIIe siècle) - Vue d'ensemble - Le portail et la chapelle, M. Gravot, Paris Imp. Catala Frères, vers 1930 - Cote : 10 Fi 229 et Le château de Chuchuniou, en Ploujean - [non identifié], 1934 Cote ': 4 Fi 98.
  7. Article Le Télégramme du 21 mai 2017, Charles Cornic - Le corsaire de Morlaix.
  8. Vieux manoirs bas-bretons, Georges Michel Thomas, Editions l’Amitié par le livre, 1954.
  9. Le Finistère monumental, tome I : Morlaix et sa région (réédition Les amis de Louis Le Guennec, Quimper, 1979).
  10. Olivier Levasseur, Charles Cornic (1731-1809) - Un mythe corsaire, Éditions Apogée, Rennes, 2003.
  11. Souvenirs sur Lamartine par son secrétaire intime Charles Alexandre, G. Charpentier et Cie éditeurs, 1884 : [2]
  12. Article Ouest France du 24 janvier 1972 : Au lycée de Suscinio, José-Maria de Heredia avait composé un sonnet sur le soleil couchant sur Wikisource.
  13. Jean Rivoallan (1928-2011), le premier chef d'établissement, était ingénieur agronome et diplômé de l’École nationale supérieure des sciences agronomiques appliquées.
  14. Article Ouest France du 22 janvier 1972 : Les pompiers n'ont pu sauver qu'une tour du château.
  15. Jean-François Colleter, « À Morlaix, le château de Suscinio ravagé par un incendie », Journal Le Télégramme,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  16. Article Éclosion d'un parc botanique - revue Le Radar no 3, Université Bretagne Occidentale.[réf. incomplète]
  17. Article Ouest France du 30 septembre 2013 : Jean Le Pioufle, la mémoire des jardins de Suscinio.
  18. Article journal Le Télégramme du 13 juin 2001 : éducation et environnement : Suscinio relève les défis.
  19. Article du journal Le Télégramme du 28 septembre 2017 : Morlaix. Suscinio toujours à l'abandon.
  20. La réforme Pisani, de 1965, intégrait la création d'un lycée par département et d'un collège par arrondissement.
  21. Il s'agit d'un menuisier-ébéniste qui venait de perdre son emploi et d'un ancien mécanicien de la marine nationale très polyvalent.
  22. Le nouveau bac D', créé par le ministre Edgar Faure, généra un passage du diplôme du Ministère de l'agriculture à celui de l'Éducation nationale. Ce bac, qui avait pour socle le BAC D, comprenait en outre des programmes étoffés en biologie, écologie et économie
  23. Le nombre de chaises disponible de la ville de Morlaix étant insuffisant, le complément fut loué à Saint Pol de Léon, Guingamp et même Paimpol.
  24. Les diplômes et référentiels sur l'espace web des professionnels de l'enseignement agricole français du ministère de l'agriculture et de l'alimentation : http://www.chlorofil.fr/diplomes-et-referentiels.html
  25. Site internet du lycée : http://www.cmk29.educagri.fr/le-lycee-de-suscinio.html
  26. Article Le Télégramme du 23 novembre 2017 : Le vrai coût du manger pas cher.
  27. Eco-Bretons est un web-média indépendant spécialisé dans le développement durable en Bretagne.
  28. Site internet de l'établissement [3]

Liens externes modifier