Lucia Migliaccio
Duchesse | |
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Duchesse (d) |
Naissance | |
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Décès | |
Activité |
Aristocrate |
Famille | |
Père |
Vincent Migliaccio (d) |
Mère |
Doreta Borgia (d) |
Conjoint |
Ferdinand Ier des Deux-Siciles (de à ) |
Religion | |
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Distinction |
Lucia Migliaccio (née le à Syracuse et morte le à Naples) est la seconde épouse de Ferdinand Ier des Deux-Siciles, mais ne fut jamais Reine consort car le mariage est morganatique[1].
BiographieModifier
Donna Lucia Migliaccio est la fille de Vincenzo Migliaccio, duc de San Donato et de Floridia, et de sa femme, Dorotea Borgia e Rau[2], des marquis del Casale. Alors qu'elle a cinq ans, son père et son frère décèdent, ce qui fait d'elle l'unique héritière du titre de sa famille, celui de duchesse de Floridia et baronne de la Cavalera[3].
À 21 ans en 1781, elle épouse à Palerme, en premières noces, Benedetto Grifeo, prince de Partanna avec lequel elle aura sept enfants[4],[2]. Elle est veuve en 1812[2].
Entre 1799 et 1801, elle rencontre Ferdinand Ier pour la première fois en Sicile[5]. Le 27 novembre 1814[5], elle épouse Ferdinand Ier, alors roi du Royaume des Deux-Siciles[6] qui a vingt ans de plus qu'elle[2]. N'étant pas de sang royal, son mariage avec le roi Ferdinand Ier est morganatique[5], ce qui l'empêche d'obtenir le titre de reine consort et enlève ses enfants de la ligne de succession au trône[2]. Ils sont mariés dans la chapelle du Palais des Deux-Siciles[Quoi ?], cinquante jours après la mort de la première épouse de Ferdinand Ier, Caroline d'Autriche[4] ce qui créa un scandale. Par prudence le roi avait nommé régent son fils aîné.
En 1816, il lui offre la Villa Floridiana à Naples[7].
Lucia Migliaccio meurt le 26 avril 1826 à Palais Partanna sur la Piazza dei Martiri à Naples où elle s'est retirée après la mort de son époux en janvier 1825[2]. Elle est enterrée aux côtés de Ferdinand Ier dans l'Église San Ferdinando[2].
HommagesModifier
- Johann Wolfgang von Goethe lui dédie son Sizilianisches Lied [Chant sicilien][2].
- Giovanni Meli compose une ode en son honneur nommée Ucchiuzzi niuri.
- Dans le parc historique «Lucia Migliaccio » à Floridia se trouve un musée à sa mémoire[3].
RéférencesModifier
- Genealogisches Handbuch des Adels, Fürstliche Häuser IV. "Bourbon". C.A. Starke Verlag, 1956, pp. 8-9.
- (it) Annunziata Buggio, « L'ultimo amore di Ferdinando IV di Borbone: l'amata Lucia Migliaccio », (consulté le 16 décembre 2018)
- Siracusa Turismo, « Floridia: Parco Storico "Lucia Migliaccio" », sur siracusaturismo.net (consulté le 16 décembre 2018)
- Pietro Colletta, Histoire de Naples: depuis Charles VI jusqu'a Ferdinand IV, 1734-1825, Librairie historique de l'advocat, (lire en ligne)
- (it) « Lucia Migliaccio, l’ultimo amore del Re Ferdinando I di Borbone », sur Vomero Magazine (consulté le 16 décembre 2018)
- « Lucia Migliaccio - Histoire de l'Europe », sur www.histoireeurope.fr (consulté le 16 décembre 2018)
- Stanislas d' Aloe, Naples, ses monumens et ses curiosités: avec une description de Pompei, Herculanum, Stabies, Paestum, Pouzzoles, Cumes, Capoue et des autres endroits célèbres des environs, Imprimerie Virgile, (lire en ligne)