Louis Marcotte de Quivières

Louis Marcotte de Quivières
Portrait par Th. Chassériau, 1841.
Fonctions
Maire de Mérignac
-
Maire de Mérignac
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Conseiller général de la Gironde
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Sous-préfet
Arrondissement de Bazas
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Activités
Mécène, agent de change, homme politiqueVoir et modifier les données sur Wikidata
Famille
Père
Mère
Félicité-Antoinette Bochet (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Edme Marie Antoine Marcotte de Quivières (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Autres informations
Propriétaire de
Membre de
Cercle des chemins de fer (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Distinction

Louis Edme Modeste Marcotte de Quivières, né le à Landerneau et mort à Quimperlé le (à 84 ans)[1], est un des grands mécènes artistiques du XIXe siècle.

Biographie modifier

Il est le fils de Philippe Marcotte de Quivières, collectionneur d'art et mécène, et de Félicité Antoinette "Nathalie" Bochet, sœur d'Edme Bochet. Sous-préfet de Saintes de 1841 à 1848, il devient ensuite agent de change.

En , il épouse Gabrielle d'Amblat (ou Damblat), fille de Pierre Caprais d'Amblat, négociant bordelais, et de Héloïse Le Vacher de Boisville, dont il aura comme descendance l'artiste Augustin Marcotte de Quivières et Anne Marcotte de Quivières, marquise de Montholon-Sémonville. À la suite de son mariage, il est propriétaire viticole à Pessac, rachète le château et le Parc de Bourran, et devient maire de Mérignac.

Il est le frère de madame Henri Panckoucke, Trésorier-Payeur général de Gironde et fils d'Henry Panckoucke et Cécile Bochet, de Charles Marcotte de Quivières, directeur général des Monnaies et Médailles, de Antoine Marcotte de Quivières, directeur des Douanes, de Félix Marcotte de Quivières, Inspecteur des Eaux et Forêts, et de madame Salvador Louis Cherubini, épouse du fils de l'illustre compositeur Luigi Cherubini. Il est aussi le neveu du baron Philippe Morande-Forgeot, directeur à l'administration des Postes, résidant à Bordeaux.

Son père, Philippe Marcotte de Quivières, ayant participé au mécénat de Jean-Auguste-Dominique Ingres auprès de son frère Charles Marcotte d'Argenteuil, il rencontre dans l'atelier du maître un de ses nombreux élèves, le peintre Théodore Chassériau, dont il devient l'ami et le mécène.

L'artiste réalisera son portrait à la mine de plomb ainsi que celui de son épouse, et également le portrait à l'huile de sa fille Anne. Il collectionnera nombre d'œuvres et héritera de certaines de son père dont deux œuvres majeures de jeunesse de Théodore Chassériau conservées aujourd'hui au musée du Louvre : Vénus peinte en 1838 et Esther se parant pour être présentée au roi Assuérus, datant de 1841. Il héritera également de son père de plusieurs œuvres de Ingres dont L'Odalisque à l'esclave (conservé au Fogg Art Museum de Cambridge).

Il est conseiller général de Gironde en 1861 et fait chevalier de la Légion d'honneur.

Armoiries modifier

« D’argent au lion de sable armé et lampassé de gueules. »

Notes et références modifier

Sources modifier

  • Société de l'Histoire de l'Art Français : Lettres d'Ingres à Marcotte d'Argenteuil par Daniel Ternois, 2001
  • Archives Famille Panckoucke et Marcotte de Quivières
  • Metropolitan Museum of New-York : Portraits by Ingres - Image of an epoch
  • Die Bildniszeichnugnen von J.-A.-D. Ingres, par Hans Naef
  • Mémorial de famille, par Étienne Moreau-Nélaton, 1918
  • RMN : "Chassériau, un autre romantisme", 2002
  • Ressource relative à la vie publique  :