Louis-Constantin de Rohan

Louis-César-Constantin de Rohan-Guéméné (Paris, - Paris, ), est un prélat français. Il est connu sous le nom de cardinal de Rohan, mais cinq autres membres de la maison de Rohan sont également connus sous le même nom (voir : cardinal de Rohan), notamment Louis-René de Rohan-Guéméné resté célèbre à cause de sa compromission dans l'affaire du collier de la reine.

Louis de Rohan-Guéméné
Image illustrative de l’article Louis-Constantin de Rohan
Portrait du cardinal de Rohan par Christophe Guérin en 1776.
Biographie
Nom de naissance Louis César Constantin de Rohan-Guéméné
Naissance
Paris (France)
Père Charles III de Rohan-Guéméné
Mère Charlotte Elizabeth de Cochefilet (d)
Ordination sacerdotale par Charles de Vintimille du Luc
Décès (à 81 ans)
Paris (France)
Cardinal de l'Église catholique
Créé
cardinal
par le pape Clément XIII
Titre cardinalice Sans titre
Évêque de l'Église catholique
Ordination épiscopale par Frédéric-Jérôme de La Rochefoucauld
Prince-évêque de Strasbourg
Évêque coadjuteur de Strasbourg
Autres fonctions
Fonction religieuse

Blason
« A plus »
(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org

Commandeur de l'ordre du Saint-Esprit en 1753, il est nommé prince-évêque de Strasbourg et landgrave d'Alsace en 1756. Cinq ans plus tard, il est créé cardinal par le pape Clément XIII le .

Biographie

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Origines

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Louis-Constantin de Rohan

Louis-César-Constantin de Rohan-Guéméné appartient à la Maison de Rohan, une ancienne et puissante famille de la noblesse bretonne dont l'origine remonte au XIe siècle.

Fils de Charles III de Rohan, cousin d'Armand-Gaston-Maximilien de Rohan, et de sa seconde femme, Charlotte-Élisabeth de Cochefilet (1657-1719). Il est le quatorzième et dernier enfant du couple.

Jeunesse

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Son frère Armand-Jules de Rohan-Guémené, futur archevêque de Reims, ayant choisi l'état ecclésiastique, Louis-César-Constantin de Rohan embrasse dans un premier temps la carrière des armes.

Il devient officier de marine dans la Marine royale, puis est promu capitaine de vaisseau en 1720.

Au service de l’Église

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En 1732, alors âgé de 35 ans, il est nommé chanoine et grand-prévôt de Strasbourg, et entre dans la carrière ecclésiastique. En 1734, il est nommé abbé de Lyre près d'Évreux, puis premier aumônier du Roi en 1748. Il devient abbé de Saint-Epvre l'année suivante, en 1749.

Il est fait prélat-commandeur du Saint-Esprit en 1753.

Il est ensuite nommé prince-évêque de Strasbourg et landgrave d'Alsace en 1756 à la mort de son oncle Armand de Rohan-Soubise.

Cinq ans plus tard, il est créé cardinal par le pape Clément XIII lors du consistoire du , mais ne sera pas grand aumônier contrairement aux autres Rohan, évêques de Strasbourg.

Il ne prend pas part au conclave de 1769, convoqué à la mort du pape Clément XIII, ni au conclave de 1774-1775, convoqué à la mort du pape Clément XIV.

Il décède en son hôtel rue de Varenne à près de 82 ans. Son corps est transporté en l'église du couvent des Feuillants de la rue Saint-Honoré, « lieu de la sépulture de sa Maison »[1].

Successeur

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C'est son petit-neveu qui lui succède, Louis-René de Rohan-Guéméné, cardinal-évêque de Strasbourg. Il sera compromis dans l'affaire du collier de la reine.

Armoiries

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  Blasonnement :
Écu : Écartelé, aux 1 et 4 : de gueules, à une bande d'argent chargée d'une cotice de sinople (qui est de l'Évêché de Strasbourg) ; aux 2 et 3 : de gueules, à la bande d'argent, coticée, fleuronnée et contre-fleuronnée de 6 pièces du même (qui est du landgraviat de Basse-Alsace) ; sur le tout, écartelé : aux 1 et 4 : de gueules, aux deux chaînes d'or posées en orle, en croix et en sautoir, chargées en cœur d'une émeraude au naturel (qui est de Navarre) ; aux 2 et 3 : d'azur à 3 fleurs de lys d'or (qui est de France) ; sur le tout, parti, au 1 : de gueules à neuf macles d'or, posées 3, 3, 3 (qui est de Rohan) ; et au 2 : d'hermine plain (qui est de Bretagne).[2]
Commentaires : * Chapeau de cardinal (de gueules à trente houppes du même), surmontant le manteau ;
  • Manteau : écarlate, ou parfois représenté aux armes de Rohan et de Bretagne
  • Couronne de prince, surmontant l'écu ;
  • Épée et crosse passées en sautoir derrière l'écu ;
  • Cordon de commandeur de l'ordre du Saint-Esprit.

Voir aussi

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Références

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  1. Journal de Paris, 14 mars 1779, p. 292. En ligne.
  2. armoiries sur portrait de l'époque : sur Gallica