Louis Claude Chaillot

militaire français

Louis Claude Chaillot, né le à Dijon (Côte-d’Or), mort le à Paris, est un général français de la Révolution et de l’Empire.

Louis Claude Chaillot
Louis Claude Chaillot

Naissance
Dijon (Côte-d’Or)
Décès (à 67 ans)
Ancien 2e arrondissement de Paris
Origine Drapeau de la France France
Arme Cavalerie
Grade Général de brigade
Années de service 17921832
Distinctions Chevalier de l'Empire
Officier de la Légion d'honneur
Chevalier de Saint-Louis

États de service

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Il entre en service le , au 9e bataillon de volontaires de Paris et le , il devient fourrier, puis il passe sergent-major le , et sous-lieutenant le de la même année. De 1792 à l’an IV, il sert aux armées du Nord et de Sambre-et-Meuse. Il est nommé lieutenant de grenadier le , et il se distingue le , à la Bataille de Hondschoote. Il devient adjoint au commandant de la place d’Ostende le .

Le , il prend les fonctions d’aide de camp du général Reubell, puis du général Beguinot le . Il reçoit son brevet de capitaine le , et le il est aide de camp du général Drut, puis le il est affecté au 7e régiment de hussards.

Le , il occupe le poste d’aide de camp du général Boussard, et il est fait chevalier de la Légion d’honneur le . Il est blessé d’un coup de baïonnette à la bataille de Pultusk le .

De 1808 à 1813, il sert à l’armée d’Espagne. Il est élevé au grade de chef d’escadron au 21e régiment de dragons le , et il est créé chevalier de l'Empire le . Il se fait remarquer le , à la Bataille d'Almonacid, et le , à la Bataille d'Ocaña.

Le , il passe adjudant commandant, et le , il rejoint le 23e régiment de dragons. Il est nommé colonel le , au 15e régiment de dragons, et le , à la Bataille de Saint-Dizier, il culbute une colonne de cavalerie russe et prend trois canons.

Lors de la première restauration, il commande le 10e régiment de dragons le , et il est fait chevalier de Saint-Louis le , puis officier de la Légion d’honneur le .

Pendant les Cent-Jours, il se distingue au Combat de Vélizy le , et il est promu général de brigade le suivant.

Au retour des Bourbons, sa promotion au grade de général de brigade est annulée, par ordonnance du , et il est mis en non activité le , avec le grade de colonel.

Il est admis à la retraite le , et en juillet 1830, il reprend du service comme commandant en chef de la Garde nationale des Batignolles et de Monceau. Il est promu de nouveau général de brigade le , et il est réadmis à la retraite le .

Il meurt le , à Paris.

Dotation

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  • Le , donataire d’une rente de 2 000 francs en Westphalie.

Armoiries

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Armoiries Nom du chevalier et blasonnement


Chevalier Louis Claude Chaillot et de l'Empire, lettres patentes du .

D’or à trois étoiles d’azur, au comble de sable chargé d’une épée, la pointe à dextre, d’argent ; à la bande de gueules brochant et chargée du signe des chevaliers légionnaires.

Sources

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