Louis-Marie Fouquet de Belle-Isle

militaire français
Louis-Marie Fouquet de Belle-Isle
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Louis-Marie Fouquet de Belle-Isle né à Metz le et décédé en 1758, comte de Gisors, est un militaire français du XVIIIe siècle. Colonel d'infanterie, il fut nommé gouverneur de Metz et du pays Messin en 1756.

Biographie modifier

Louis-Marie Fouquet de Belle-Isle naît à Metz le [2]. Fils du maréchal Charles Louis Auguste Fouquet de Belle-Isle et de Marie-Casimire-Thérèse-Geneviève-Emmanuelle de Béthune, son avenir est assuré. Il est reçu de minorité dans l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, au grand prieuré de la langue de France[3] mais ne prononcera pas ses vœux ce qui lui permettra de se marier en 1756. Comte de Gisors à l'âge de 7 ans, le jeune Belle-Isle est nommé colonel du régiment royal de la province du Barrois le . Le , Louis-Marie Fouquet est nommé colonel du régiment de Champagne[2].

Louis-Marie Fouquet de Belle-Isle est nommé gouverneur de Metz et du pays messin en 1756, après la mort de son oncle, lieutenant général au gouvernement de Lorraine, et après désistement de son père.

Il épouse en mai 1753[4] Hélène Julie Rosalie Mancini-Mazarin (1740-1780)[2], fille aînée du duc de Nivernais et nièce par sa mère du comte de Maurepas.

Louis-Marie Fouquet fait ses premières armes pendant la Guerre de Sept Ans dans le comté de Nice, où il se distingue, puis à la Bataille de Hastenbeck. Promu mestre de camp, colonel, en 1758, Louis-Marie Fouquet de Belle-Isle commande le régiment Royal-Carabiniers[5] à la bataille de Krefeld, lorsqu'il est mortellement blessé, lors d'une charge. Il meurt à Nuys peu après. Le comte de Gisors, qui n'avait que 26 ans, est loué par la Gazette de France. Son oraison funèbre est solennellement prononcée à la cathédrale Saint-Étienne de Metz, le .

Hommage posthume de la place forte de Metz au « Marcellus messin », la « lunette de la cheneau » sera baptisée en son honneur fort Gisors[6].

Certains écrits mentionnent le remariage de sa veuve, la comtesse de Gisors, en 1759 au prince Camille de Lorraine ; mais l’annonce de son décès dans le Journal de Paris n’en fait aucune mention.

Notes modifier

  1. « https://francearchives.fr/fr/file/ad46ac22be9df6a4d1dae40326de46d8a5cbd19d/FRSHD_PUB_00000355.pdf »
  2. a b et c Fouquet de Belle-Isle
  3. Bulle de dispense du grand-maître de l'Ordre d'.
  4. Voir le témoignage du duc de Luynes dans ses Mémoires, mai 1753.
  5. Il devient régiment des carabiniers de Provence en 1758, quand le roi le donne à son petit-fils, alors âgé de trois ans, le .
  6. Discours de M. Bergère du 22 mai 1836, in Mémoires de l’Académie Nationale de Metz: lettres, sciences, arts…, XVIIe année, 1835-1836, Bachelier, Paris, 1836, p. 133-134.

Bibliographie modifier

  • Camille Rousset, Le comte de Gisors, 1732-1758 : étude historique, Paris, Librairie académique Didier & Cie, 1868 (2e édition). Numérisé sur gallica.
  • Discours de M. Bergère du , in Mémoires de l’Académie Nationale de Metz: lettres, sciences, arts…, XVIIe année, 1835-1836, Bachelier, Paris, 1836, p. 133-134.

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