Bouches-de-l'Escaut

ancien département français (1810-1814)

Les Bouches-de-l'Escaut sont un ancien département français du Premier Empire, dont le chef-lieu était Middelbourg. Ce territoire, qui recoupe plus ou moins celui de la Zélande, fait actuellement partie des Pays-Bas.

Département des Bouches-de-l'Escaut
(nl) Departement Monden van de Schelde

18101814

Blason
Description de cette image, également commentée ci-après
Les Bouches-de-l'Escaut (en rouge) situé au nord-est, en 1812.
Informations générales
Statut Ancien département français du Premier Empire
Chef-lieu Middelbourg
Démographie
Population (1806) 80 000 hab.
Histoire et événements
Création du département
Traité de Paris : suppression du département
Préfets
1810-1811 Patrice-Charles-Gislain de Coninck
1811-1814 Pierre Joseph Pycke

Entités précédentes :

Entités suivantes :

Histoire

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Le département est créé le , à la suite de l'annexion du royaume de Hollande le , par le décret du [1] et fait référence à l'embouchure de l'Escaut. Il est supprimé en 1814.

Subdivisions

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Carte de la région indiquant sa division en départements. Le département des Bouches-de-l'Escaut se situent en centre.

Le chef-lieu des Bouches-de-l'Escaut était Middelbourg. Le département était subdivisé en trois arrondissements[2] :

Liste des préfets

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Liste des préfets napoléoniens (  Consulat et Premier Empire)
Période Identité Fonction précédente Observation
1811 Patrice-Charles-Gislain de Coninck Préfet de Jemappes Membre de la Commission constitutionnelle néerlandaise (1815)
1814 Pierre Joseph Pycke[3] Maire de Gand Membre de la Seconde Chambre des États généraux du royaume des Pays-Bas (1815)

Députés des Bouches-de-l'Escaut

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Voir aussi

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Notes et références

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  1. Jean-Baptiste Duvergier, Collection complète des lois, décrets, ordonnances, réglemens et avis du Conseil d'état, t. 17, Paris, (lire en ligne), p. 180
  2. Almanach impérial, Paris, Testu, (lire en ligne), p. 377-378
  3. Pycke, né à Gand, était maire de sa ville natale en 1807 : il devint préfet des Bouches-de-l'Escaut (Zélande), vers la fin du règne de l'empereur Napoléon. Membre de la seconde Chambre des États-Généraux en 1815, il y prit la défense des intérêts manufacturiers et agricoles de la Belgique, souvent froissés par les intérêts du commerce hollandais. Pycke est mort gouverneur de la province d'Anvers, ou (comme on l'aurait dit quelques années plus tôt) préfet des Deux-Nèthes. Source : J.-L. van Aelbroeck, L'agriculture pratique de la Flandre, Madame Huzard, , 352 p. (lire en ligne)