Liste des accidents ferroviaires en France dans les années 1950

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La liste des accidents ferroviaires en France dans les années 1950, est une liste non exhaustive, chronologique.

1950 modifier

  • - entre Rigney et Moncey (Doubs) : deux trains de voyageurs entrent en collision frontale. Bilan : dix morts et dix sept blessés[1].
  • 10 février 1950. Entre Lisle-sur-Tarn et Gaillac (Tarn). Le choc frontal à 80 km/h sur la ligne unique entre deux autorails (ADP et ADX) laissent vingt morts et trente-huit blessés graves. Le brouillard fut mis en cause pour le non-respect de la signalisation par un des conducteurs[2], lequel aurait dû marquer l'arrêt à Lisle-sur-Tarn jusqu'au passage du train arrivant en sens inverse[3].
  • - Saint-Amour (Jura) : collision entre le rapide spécial 611 Douai - Annecy et un autocar de l’entreprise Pauget de Foissiat (Ain) au passage à niveau sur le CD 3 près de la gare de Saint-Amour à 4 h 17. 25 morts dont quatre sont décédés plus tard des suites de l'accident, un survivant légèrement blessé, tous à bords du car. Le train roulait à près de 90 km/h les signaux lui ayant donné la « voie libre ». Distrait par un passant, le garde-barrière avait ouvert machinalement la barrière au passage de l’autocar. Les victimes étaient toutes originaires de Foissiat (Ain), des anciens combattants et leurs femmes qui se rendaient en excursion dans le Doubs et le chauffeur[4],[5].

1951 modifier

  • - Sanry-sur-Nied (Moselle) : le rapide Bâle-Calais percute la queue de l'express Francfort-Paris, arrêté par un signal en gare de Sanry-sur-Nied et transportant des militaires américains et français en permission. Bilan : vingt-trois morts et une trentaine de blessés[6].

1953 modifier

  •  : Vers 6h30, une locomotive haut-le-pied percute un train à l'arrêt en gare de Sérézin, l'omnibus 3462 Saint-Rambert-d'Albon-Lyon alors rempli d'ouvriers se rendant à leur travail[7]. Le dernier wagon, en bois à revêtement métallique, est broyé et projeté sur le wagon suivant[7]. L'accident fait onze morts[8].

1954 modifier

  • - Châteaubourg (Ardèche) : collision frontale entre l'autorail direct Lyon-Nîmes du soir (X 2449 tractant trois remorques : une XR 7300 et deux XR 8800) et la locomotive d'un train de travaux sur une voie unique temporaire à la suite d'une erreur d'aiguillage. On dénombre trente-sept morts, dont deux sont décédés plus tard des suites de l'accident, et près de cinquante blessés[9],[10].

1956 modifier

  • - Fismes : déraillement du Paris-Luxembourg faisant onze morts et trente-huit blessés[11].

1957 modifier

  • - Seigny (Côte d'Or) : ligne Paris-Dijon, au niveau de la sous-station électrique de Seigny, l'express 108 prend en écharpe un wagon de marchandises couché sur la voie à la suite d'une rupture d'essieu. Un mort (le conducteur de l'express) et quatre blessés parmi les voyageurs sont recensés[12].
  • - Boisleux-au-Mont : un déraillement cause onze morts[13],[14].
  • - Bollène : déraillement, à 80 km/h au lieu de 30 km/h, du Vintimille–Paris à l'entrée de la gare à la suite de l'interprétation erronée de la signalisation : l'arrêt (un ou deux feux rouges) et la limitation de vitesse à 30 (deux feux jaunes verticaux de rappel de ralentissement) pour réception sur voie déviée étaient alors annoncés par un même feu jaune (Avertissement)[pas clair]. Par la suite, une signalisation spécifique au ralentissement a été déployée au niveau national : deux feux jaunes horizontaux. Dans les voitures du train venues s'immobiliser sur la voie contiguë à hauteur de la locomotive, de nombreux voyageurs en couchettes qui dormaient la fenêtre ouverte périrent ébouillantés par les jets de vapeur échappés de la locomotive déraillée et dont la chaudière avait été percée par un rail arraché. Bilan: vingt morts.[réf. nécessaire]
  • - Nozières : déraillement du Paris–Nîmes sur un chantier de voie à la suite d'une mauvaise interprétation de la signalisation par le mécanicien qui aborda à près de 90 km/h un aiguillage limité à 30 km/h. Bilan : vingt-six morts[15].
  • - Chantonnay : nez à nez entre un autorail et un train de marchandises. La locomotive du train de marchandises pulvérise l'intérieur de l'autorail en y pénétrant profondément comme un coin. Bilan : vingt-neuf morts[16],[17].

Notes et références modifier

Notes modifier

Cet article est partiellement ou en totalité issu de l'article intitulé « Liste des accidents ferroviaires en France au XXe siècle » (voir la liste des auteurs).

Références modifier

  1. Quotidien Le Comtois, édition du vendredi 27 janvier.
  2. « DEUX AUTORAILS entrent en collision près de Gaillac Vingt morts, trente-huit blessés », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  3. DH cheminot retraité, « L'autorail Renault type ADX », sur Cheminot Transport (consulté le ).
  4. L’Impartial no 22277 3 juillet 1950 p. 12. L'Impartial 3 juillet 1950
  5. Nouvelliste valaisan no 152 4 juillet 1950 p. 8. Nouvelliste valaisan 4 juillet 1950
  6. Paul de Busson / Christian Fauvel, « Crash entre deux trains : l’horreur à 20 km de Metz », Le Républicain Lorrain,‎ (lire en ligne)
  7. a et b « NEUF MORTS une cinquantaine de blessés dans le tamponnement d'un train ouvrier », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  8. « EN IMAGES. Il y a 61 ans : la catastrophe ferroviaire de Sérézin-du-Rhône », sur leprogres.fr (consulté le ).
  9. « L'actu de l'été... en 1954 », Le Progrès, (consulté le ).
  10. « Deux nouvelles victimes ont été identifiées », Le Monde, .
  11. « Ville de Fismes - Trouvé également dans les archives... », sur Facebook.com, Ville de Fismes, .
  12. « Terrible collision entre deux trains sur la ligne Paris-Dijon, près de Laumes », Le Bien Public,‎
  13. « Il y a cinquante ans, Boisleux subissait une terrible catastrophe ferroviaire », La Voix du Nord,‎ .
  14. « Le déraillement de l'express Tourcoing-Paris a fait huit morts et vingt blessés dont trois grièvement atteints », sur lemonde.fr, (consulté le ).
  15. « Accident ferroviaire de Nozières-Brignon (Paris-Nîmes) 1957 : 27morts »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur noziersbrignon1957.e-monsite.com (consulté le ).
  16. « 1957 : le drame ferroviaire de Chantonnay. Info - La Roche sur Yon.maville.com » (consulté le ).
  17. « Procès-verbal de la séance du Conseil Général de la Vendée du 26 novembre 1957 » [archive du ] [PDF].


Voir aussi modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier