L'expression lions africains désigne un groupe de pays africains qui connaissent un net dynamisme économique et semblent appelés à devenir les moteurs du développement du continent africain. Elle a été théorisée par, entre autres, Acha Leke (et son équipe), du cabinet McKinsey à Lagos[1],[2].

Il s'agit d'une référence aux Tigres asiatiques et Quatre dragons asiatiques.

Composition modifier

Le nombre de Lions africains, variable, inclut généralement l'Afrique du Sud, le Nigéria, le Maroc et la Tunisie. À quoi l'on ajoute en principe l'Égypte, l'Algérie (qui représentent chacun entre 10 % et 14 % du PIB de l'Afrique) et l'Angola . Les Lions africains représentent environ 65 % du PIB de l'Afrique.

On parle ainsi des extrémités (Nord et Sud) et des pays rentiers afin de situer ce groupe de pays qui se développe[3],[4].

De nouveaux pays africains émergent et pourraient avoir la légitimité d'intégrer cette liste : l'Éthiopie, le Kénya ou le Ghana.

Références modifier

  1. « Acha Leke, ou l’ambition d’un jeune père de l’Afrique », Le Monde,‎ (ISSN 1950-6244, lire en ligne)
  2. Christophe Le Bec, « Acha Leke, mentor d'élite chez McKinsey », Jeune Afrique,‎ (lire en ligne)
  3. « Le réveil des lions africains », Jeune Afrique,‎ (lire en ligne)
  4. Patrick Dupoux, « Le Maroc fait partie des lions d’Afrique », Les Afriques,‎ (lire en ligne)