Li Shangyin
Description de l'image Li Shangyin.jpg.
Alias
Li Yishan
Naissance
Décès
Activité principale
poète
Auteur
Langue d’écriture chinois

Li Shangyin (chinois simplifié : 李商隐), ou Li Yishan, né en 812 ou 813, mort en 858, est un poète chinois de la fin de la dynastie Tang.

Biographie modifier

Li Shangyin est dans un premier temps un admirateur de Han Yu, dont il imite le style. Après la mort de ce dernier, Li modifie son style et devenu un rédacteur réputé, entre au service de divers hauts fonctionnaires. Li Shangyin passe ensuite l'examen de doctorat en 837 et entre à l'académie Hanlin. Il poursuit sa carrière au service de différents personnages, avec des hauts et des bas, en fonction de l'influence des factions en faveur à la cour impériale. Déçu, il décide de se retirer à l'endroit où il est né, mais meurt en chemin, probablement en 858[1].

Œuvre modifier

La poésie de Li Shangyin se caractérise par son ambiguïté et sa technique très élaborée[2].

Li Shangyin a laissé un volume de Notes (Li Yishan zasuan, ou Zacuan), composées de listes hétéroclites, dont il n'est pas impossible qu'elles soient la source des Notes de chevet de la Japonaise Sei Shōnagon. Les Notes de Li comprennent quarante et une listes, empreintes de moralisme[3]. L'attribution de ce volume à Li Shangyin est toutefois douteuse[4].

Li Shangyin est aussi l'auteur d'une biographie du poète Li He, écrite une trentaine d'années après la mort de ce dernier[5].

Références modifier

  1. Pascal Quignard, préface à Li Yi-chan, Notes, p. 12-19.
  2. Jacques Pimpaneau, Chine. Histoire de la littérature, Philippe Picquier, 1989, rééd. 2004, p. 183.
  3. Jacqueline Pigeot, « La liste éclatée : tradition de la liste hétérogène dans la littérature japonaise ancienne », Extrême-Orient, Extrême-Occident, 1990, vol. 12, no 12, p. 118. [lire en ligne]
  4. André Lévy, La Littérature chinoise ancienne et classique, Presses universitaires de France, coll. « Que sais-je ? », 1991, p. 44-45.
  5. Lin Shangyin, Le Poète Li He, dans Biographie des regrets éternels, trad. Jacques Pimpaneau, Philippe Picquier, 1989.

Voir aussi modifier

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Traductions modifier

  • Li Yi-chan, Notes, trad. Georges Bonmarchand, Maison franco-japonaise pour la traduction française, 1955, rééd. Gallimard, 1992, préf. Pascal Quignard.
  • Paul Demiéville (dir.), Anthologie de la poésie chinoise classique, Gallimard, « Poésie », 1962.

Bibliographie modifier

  • Kôzen Hiroshi, « Trois aspects de la lune dans la poésie Tang : Wang Wei, Li He, Li Shangyin », Études chinoises, no 19, 2000. [lire en ligne]

Articles connexes modifier

Liens externes modifier