Les Affinités électives (film, 1996)

film franco-italien de Paolo et Vittorio Taviani sorti en 1996
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Les Affinités électives

Réalisation Paolo Taviani
Vittorio Taviani
Scénario Paolo Taviani
Vittorio Taviani
Acteurs principaux
Pays de production Drapeau de l'Italie Italie
Drapeau de la France France
Genre Drame psychologique
Sortie 1996

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Les Affinités électives (titre italien : Le affinità elettive) est une coproduction franco-italienne de Paolo et Vittorio Taviani sortie en 1996.

Librement inspiré du roman homonyme de Johann Wolfgang von Goethe, le film transpose l'histoire dans le cadre de la Toscane, patrie des frères Taviani.

Synopsis modifier

Après de nombreuses années de séparation, le baron Edoardo et la comtesse Carlotta, se retrouvent lors d'une réception dans la villa médicéenne de Poggio a Caiano. Jadis, ils se sont aimés passionnément et décident de se marier afin de connaître un bonheur certes tardif, mais réciproquement souhaité.

Alors que le couple semble avoir trouvé son équilibre, le baron invite, contre l'avis de son épouse, un ami d’enfance, l'architecte Ottone. Les pressentiments de Carlotta se révèlent fondées : la présence d'Ottone apporte joie et satisfaction, mais aussi confusion sentimentale dans le ménage. Sur les conseils de Carlotta, Ottilia, leur fille adoptive, les rejoint. La description d’une expérience scientifique, celle des « affinités électives », nous permet déjà de présager la suite de la narration[évasif].

Fiche technique modifier

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Distribution modifier

Réception critique modifier

Après Le Pré (1979), La Nuit de San Lorenzo (1982) et Fiorile, Les Affinités électives est le quatrième film des frères Taviani dont l'action se situe entièrement en Toscane, région d'origine des réalisateurs. Si, dans cette adaptation, « le roman de Gœthe apparaît un peu réduit (...), le paysage avec sa beauté archaïque et sa magnificence, les aide - comme toujours -, à surmonter les difficultés de la mise en scène de l'une des œuvres les plus profondes de la littérature occidentale », écrit Sandro Bernardi dans le chapitre Paysages toscans[1].

« La beauté du paysage toscan est toujours mystérieuse et contradictoire dans les films de Taviani : elle est à la fois cruelle dans son indifférence et son éloignement millénaire, et indiciblement proche, comme si elle voulait participer à nos plus violentes émotions ; elle semble parfois vouloir rasséréner notre âme tourmentée par la douceur et la sérénité quelle inspire, ou au contraire, insuffler l'inquiétude dans les esprits les plus paisibles. C'est une "nature sensible", comme dirait Eisenstein, (...) qui a toujours été une source d'inspiration pour les deux frères », ajoute-t-il.

Références modifier

  1. Lorenzo Cuccu, Le Cinéma des frères Taviani, Eyrolles, .

Liens externes modifier