Le Jeune Sage et le Vieux Fou

opéra d’Étienne-Nicolas Méhul

Le Jeune Sage et le Vieux Fou est un opéra du compositeur français Étienne Méhul, sur un livret de François-Benoît Hoffmann. L'opéra prend la forme d'une « comédie mêlée de musique » (opéra comique) en un seul acte. La création a lieu au Théâtre Favart le .

Le Jeune Sage et le Vieux Fou
Description de cette image, également commentée ci-après
Affiche d'une reprise à l'Opéra-Comique le 29 novembre 1797 (9 frimaire, an 6[1]).
Genre Opéra-comique
comédie mêlée de musique
Nbre d'actes 1
Musique Étienne Nicolas Méhul
Livret François-Benoît Hoffmann
Création 28 mars 1793
Théâtre Favart

L'opéra est bien reçu. Une critique parue dans la Chronique de Paris du 1er avril suivant décrit la musique comme « à la fois original[e], drôle et romantique »[2]. Selon David Cairns, il s'agit de la première référence au romantisme dans la musique[3].

L'ouverture dépeint musicalement les deux personnages principaux : les morceaux non accompagnés de flûtes représentent le jeune homme sage ; les violoncelles, les trombones et les basses, le vieux fou. Des variations sur ces thèmes reviennent tout au long de la partition[2].

Une version révisée est donnée en , salle Feydeau[4].

Rôles modifier

Distribution
rôle voix[5] création
Merval taille (bariténor)
Cliton, fils de Merval soprano
Élise, une veuve soprano
Rose, Élise nièce soprano
Frontin, un service de voiturier parlé

Synopsis modifier

 
Portrait d'Étienne-Henri Méhul par le peintre français Antoine-Jean Gros.

Cliton est un garçon de seize ans, obsédé de paraître sage. Son père, Merval, âgé de plus de soixante ans, est un libertin, au grand embarras de son fils. Cliton pense que le mariage rendra Merval plus responsable et lui demande instamment de prendre la jeune et sensible Rose pour épouse, pendant que Cliton lui-même envisage d'épouser la tante de Rose, la prude Élise. Toutefois, il ressort que Rose est secrètement amoureuse de Cliton et Merval persuade son fils de se marier avec elle. Au contraire, Merval veut se marier avec la tante. Après plusieurs confusions comiques, Élise accepte finalement cet état de choses.

Enregistrements modifier

Notes et références modifier

(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Le jeune sage et le vieux fou » (voir la liste des auteurs).
  1. BNF 39621684
  2. a et b de Place 2005, p. 53.
  3. David Cairns (trad. de l'anglais par Dennis Collins), Hector Berlioz : la formation d'un artiste (1803-1832), Paris, Fayard, (1re éd. 1989 (en)), 710 p. (ISBN 2-213-61249-8, OCLC 742879105, BNF 38898987), p. 269–270.
  4. Wild et Charlton 2005, p. 291.
  5. Selon les clés de la partition.
  6. « DVD Le jeune sage et le vieux fou — présentation », sur editions-buissonnieres.fr, Les Éditions Buissonnières.
  7. « Clôture de l’année Méhul — Dossier de presse » [PDF], sur lemanege.fr, Le Manège, , p. 10–12.
  8. Céline Wadoux, « Le jeune sage et le vieux fou : Méhul à l’honneur à l’Opéra de Reims - Actualités - Ôlyrix », Olyrix.com,‎ (lire en ligne, consulté le )
  9. Charlotte Saulneron, « Les Monts du Reuil, artistes lyriques tout-terrain de Reims », sur Res Musica, .

Bibliographie modifier

Sources anciennes modifier

  • Partition imprimée : Le Jeune Sage et le Vieux Fou | Comédie en un Acte en Prose, | Par Hoffmann | Représentée pour la première fois le jeudi | 1793 sur le Théâtre de l'Opéra Comique National | de la Rue Favart cy-devant, Comédie Italienne | Mise en Musique | par Méhul, Paris, Huguet, s.d. (lire en ligne sur Gallica)
  • 1801 (livret) : Le Jeune Sage et le Vieux Fou, Comédie en un Acte, En Prose et mêlée de Musique. Paroles du cit. Hoffman, Musique du cit. Méhul ; représentée pour la première fois, sur le Thêatre de l'Opéra-Comique le ... 1793., Paris, Huet, Un X (1801-1802) (lire en ligne)

Ouvrages modernes modifier

Liens externes modifier