Lambda Ursae Minoris

étoile géante rouge de la constellation de la Petite Ourse

Lambda Ursae Minoris (λ UMi / λ Ursae Minoris) est une étoile géante de la constellation circumpolaire boréale de la Petite Ourse. Elle est à limite de la visibilité à l’œil nu avec une magnitude apparente de +6,38[2] et elle est distante d'environ ∼ 880 a.l. (∼ 270 pc) de la Terre[1].

λ Ursae Minoris
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 17h 16m 56,4107s[1]
Déclinaison +89° 02′ 15,7343″[1]
Constellation Petite Ourse
Magnitude apparente +6,38[2]

Localisation dans la constellation : Petite Ourse

(Voir situation dans la constellation : Petite Ourse)
Caractéristiques
Stade évolutif AGB[3]
Type spectral M3+ IIIa[4]
Indice U-B +1,79[5]
Indice B-V +1,57[5]
Variabilité SRb[6]
Astrométrie
Vitesse radiale +0,19 km/s[1]
Mouvement propre μα = −23,989 mas/a[1]
μδ = 3,463 mas/a[1]
Parallaxe 3,708 4 ± 0,132 9 mas[1]
Distance 269,658 1 ± 9,663 9 pc (∼880 al)[1]
Magnitude absolue −0,85[7]
Caractéristiques physiques
Rayon 64 R[1]
Luminosité 741 L[1]
Température 3 772 K[1]

Désignations

λ UMi, HR 7394, HD 183030, HIP 84535, BD+88°112, FK5 914, SAO 3020[8]

Lambda Ursae Minoris est une géante rouge de type spectral M3+ IIIa[4]. Il s'agit d'une étoile de la branche asymptotique des géantes (AGB), un stade d'évolution stellaire où elle a épuisé l'hydrogène et l'hélium de son cœur et où elle fusionne désormais ces éléments dans des coquilles concentriques en dehors de son cœur[3]. Les étoiles AGB sont souvent instables et pulsent, et ainsi Lambda Ursae Minoris est classée comme une variable semi-régulière dont la luminosité varie avec une amplitude d'environ 0,1 magnitude[6]. Sa variabilité a été découverte par astrométrie du satellite Hipparcos et elle est entrée dans le General Catalogue of Variable Stars en 1999[9].

Le rayon de Lambda Ursae Minoris fait 64 fois celui du Soleil et sa température de surface est de 3 772 K. Elle est 741 fois plus lumineuse que le Soleil[1].

Notes et références

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  1. a b c d e f g h i j k et l (en) A. G. A. Brown et al. (Gaia collaboration), « Gaia Data Release 2 : Summary of the contents and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 616,‎ , article no A1 (DOI 10.1051/0004-6361/201833051, Bibcode 2018A&A...616A...1G, arXiv 1804.09365). Notice Gaia DR2 pour cette source sur VizieR.
  2. a et b (en) J. R. Ducati, « VizieR On-Line Data Catalog: Catalogue of Stellar Photometry in Johnson's 11-color system », VizieR On-Line Data Catalog,‎ (Bibcode 2002yCat.2237....0D)
  3. a et b (en) Olin J. Eggen, « Asymptotic Giant Branch Stars Near the Sun », The Astronomical Journal, vol. 104,‎ , p. 275 (DOI 10.1086/116239, Bibcode 1992AJ....104..275E)
  4. a et b (en) Y. Yamashita, « MK Spectral Types of Bright M-Type Stars », Publications of the Dominion Astrophysical Observatory Victoria, vol. 13,‎ , p. 47 (Bibcode 1967PDAO...13...47Y)
  5. a et b (en) Dorrit Hoffleit et Carlos Jaschek, The Bright star catalogue, (Bibcode 1991bsc..book.....H)
  6. a et b (en) N. N. Samus, O. V. Durlevich et al., « VizieR Online Data Catalog: General Catalogue of Variable Stars (Samus+ 2007-2013) », VizieR On-Line Data Catalog: B/gcvs. Originellement publié dans : 2009yCat....102025S,‎ (Bibcode 2009yCat....102025S)
  7. (en) E. Anderson et Ch. Francis, « XHIP: An extended hipparcos compilation », Astronomy Letters, vol. 38, no 5,‎ , p. 331 (DOI 10.1134/S1063773712050015, Bibcode 2012AstL...38..331A, arXiv 1108.4971)
  8. (en) * lam UMi -- Long-period variable star sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  9. (en) E. V. Kazarovets et al., « The 74th Special Name-list of Variable Stars », Information Bulletin on Variable Stars, vol. 4659,‎ , p. 1 (Bibcode 1999IBVS.4659....1K)

Liens externes

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