François Louis Jean-Joseph de Laborde de Méréville

homme politique français
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François Louis Jean-Joseph de Laborde (ou Laborde de Méréville), né en 1761, mort en 1802 à Londres, est un banquier de commerce et d’affaires, député du tiers état aux États généraux de 1789 et amateur de jardins français.

François Louis Jean-Joseph de Laborde de Méréville
Fonction
Député aux États généraux de 1789
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Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 40 ans)
LondresVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Famille
Père
Mère
Rosalie de Nettine (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Autres informations
Conflit

Biographie

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Famille

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Fils de Jean-Joseph de Laborde, l’un des plus opulents financiers des règnes de Louis XV et Louis XVI, enrichi par la traite négrière, et de Rosalie de Nettine (1737-1820), liée à une famille de banquiers attachés à la cour de l'empire d'Autriche, il porta le nom de « Méréville », d'après l’immense domaine du château de Méréville acquis, sous Louis XVI, par son père en Beauce.

Son frère, Alexandre Louis Joseph, marquis de Laborde est archéologue, auteur de nombreux ouvrages d'histoire, notamment sur l'art des jardins. il fut le père de Léon de Laborde, directeur des Archives de l'Empire, conservateur du Musée du Louvre, et député de Seine-et-Oise.

Sa sœur, Nathalie de Laborde, mariée à Charles de Noailles, duc de Mouchy, a été l'une des maîtresses de Chateaubriand.

Engagements

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Il participe à la guerre d'indépendance des États-Unis sous les ordres de Rochambeau. Il était cousin du prince de Poix et donc parent, par sa sœur Nathalie, du général La Fayette.

Il est procureur général et spécial de son père pour des habitations à Saint-Domingue[1].

Membre en 1789 du comité des Trente qui se réunit chez Adrien Duport pour préparer l’élection des députés aux États généraux, il est élu député du Tiers d’Étampes.

Il entretient une relation avec Mlle Cabarrus - devenue la marquise de Fontenay - qui fut probablement sa maîtresse au début de la Révolution.

En 1792, il finance et organise la vente et le transport vers l’Angleterre d'une partie de la collection de tableaux des ducs d’Orléans, en rachetant celle-ci au banquier bruxellois Édouard de Walckiers pour la somme de près d'un million de francs, somme qu'il récupérera à Londres en revendant toutes les toiles sur le marché en 1798 à Michael Bryan pour £43 500[2].

En association avec les banquiers proches des politiques, Walter Boyd et William Ker, de la maison Boyd, Ker & Cie, rue de Grammont, il organise durant les troubles révolutionnaires le réseau de distribution d’argent qui touchera de plein fouet un certain nombre de conventionnels et d’administrateurs de la Commune de Paris.

Il entre, après le , dans la clandestinité contre-révolutionnaire, en relation avec Calonne, ancien ministre de Louis XVI, son oncle maternel[3].

C'est François Louis Jean-Joseph de Laborde qui installe Garat comme ministre de l'Intérieur ( Dominique Joseph Garat avait épousé Marie-Françoise Iriart, cousine germaine du banquier), puis qui finance la lutte des Exagérés contre la Convention et il finit par émigrer à Londres après mars 1793[4].

Tentative de retour en France et mort

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Le 6 messidor an III (), il demanda sa radiation des listes d’émigrés. Sa mère, qui avait échappé à la guillotine au contraire de son père, l’aide à régulariser sa situation mais sans y parvenir. Il meurt en Grande-Bretagne en 1801, à l'abri du besoin [5].

Sources

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Notes et références

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  1. "Ernest-Antoine Seillière - Quand le capitalisme français dit son nom", par Michel J. Cuny et Françoise Petitdemange - 2002 [1]
  2. Victor Champier, Le Palais-Royal d'après des documents inédits (1629-1900), Paris, Société de propagation des livres d'art, 1900, p. 447.
  3. Mémoires de Jean-Joseph de LABORDE fermier général et banquier de la cour (éditions de Boccard)
  4. « fiche généalogique de Dominique Joseph Garat », sur geneanet.org (consulté le )
  5. Sociét des gens de lettres, Biographie universelle ou Dictionnaire de tous les hommes qui se sont fait remarquer ..., Volume 11, (lire en ligne)

Liens externes

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