La Tentation de Barbizon

film français de Jean Stelli, sorti en 1946

La Tentation de Barbizon est un film français réalisé par Jean Stelli, sorti en 1946.

La Tentation de Barbizon

Réalisation Jean Stelli
Scénario André-Paul Antoine
Marc-Gilbert Sauvajon
Acteurs principaux
Sociétés de production Consortium de production
Pays de production Drapeau de la France France
Genre Comédie romantique, fantastique
Durée 100 minutes
Sortie 1946

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Synopsis

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Michel et Martine, employés de Publi-Mondial, partent en voyage de noces. À Barbizon, dans l'auberge d'un oncle, ils sont attendus par un diable et un ange, qui se livrent un énième épisode de leur combat pour la possession des âmes. Le diable s'ingénie à les faire pécher et à les brouiller, l'ange n'a de cesse de le faire échouer. Tant et tant qu'ils sont tous deux en passe de succomber aux charmes de leur victime. Le diable est tout près de devenir bon et l'ange de tomber dans le péché : ce sont eux qui sont victimes de leurs proies.

Fiche technique

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Distribution

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Jeune débutant, Louis de Funès tient l'un de ses premiers rôles.

Autour du film

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  • C’est la première apparition à l’écran de Louis de Funès, qui y prononce ses deux premières répliques (52e minute). Recevant Pierre Larquey à l’entrée d’un cabaret, il l’invite à entrer dans la salle par un « C'est par ici monsieur ». Pierre Larquey décline l’invitation, voulant passer à travers la porte fermée. Le miracle souhaité n’a pas lieu et il se cogne dans la porte. De Funès glisse alors à sa collègue : « Ben, il a son compte celui-là, aujourd'hui ».
  • Yves Deniaud, mentionné dans certaines filmographies, n'apparaît pas dans le film.

Accueil

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Critique

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« Un excellent sujet. Il pouvait comporter une cascade de gags du meilleur comique. Mais il fallait, pour le traiter, un tour d'esprit, un sens de l'humour, des moyens dont M. Stelli semble avoir manqué. Le metteur en scène de La Tentation de Barbizon s'est contenté d'exploiter les gags les plus faciles, les plus apparents, les plus plausibles. Ceux qui lui sont tombés sous la main. »

— Le Populaire, [3].

« Enfin, il faut reconnaître à Jean Stelli, le lacrymogène du Voile bleu, le mérité d'avoir mené tambour battant sa réalisation, sans jamais s'attarder sur un effet comique et sans insister sur une situation dont l'artifice éclaterait si l'on avait l'occasion d'y réfléchir une demi-minute. »

— Combat, [3].

Notes et références

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  1. Doris Marnier sur data.bnf.fr
  2. « Evelyn Nattier » (présentation), sur l'Internet Movie Database
  3. a et b Dicale 2009, p. 24.

Annexes

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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