La Femme du magicien

album de bande dessinée

La Femme du magicien
One shot
Scénario Jerome Charyn
Dessin François Boucq
Couleurs François Boucq
Genre(s) Bande dessinée fantastique

Personnages principaux Edmond Carteret, Rita Wednesday
Lieu de l’action New York, Saratoga
Époque de l’action 1956-1973

Éditeur Casterman
Collection (À suivre)
Première publication 1986
ISBN 2-203-33806-7
Nombre de pages 80
Alfred du meilleur album 1986[1]

La Femme du magicien est une bande dessinée fantastique écrite par Jerome Charyn et dessinée par François Boucq. Publiée en 1985 par Casterman, elle obtient l'Alfred du meilleur album français au festival d'Angoulême 1986.

Synopsis modifier

Le récit suit l'histoire de Rita Wednesday, depuis son enfance au printemps 1956 jusqu'en hiver 1973, principalement à Saratoga et à New York. Rita, orpheline de père, vit avec sa mère, domestique dans la maison de la famille Carteret. L'amant de Mme Wednesday est Edmond, un magicien qui, ensuite, se produit sur les scènes du monde entier avec Rita et sa mère[2]. Les tours d'Edmond font appel aux animaux et à l'hypnose. Edmond finit par épouser Rita ; à la mort de sa mère, Rita abandonne Edmond, les spectacles et la célébrité, pour s'établir à New York, dans l'anonymat, comme serveuse[2]. Submergée par ses souvenirs, par des pulsions de violence aveugle et par les sortilèges, Rita paie le prix de sa relation avec le magicien[2].

Personnages modifier

Par ordre d'apparition

  • Rita Wednesday : l'héroïne, persécutée par les souvenirs de son enfance ;
  • Mme Wednesday : mère de Rita. Veuve d'un soldat tué en Corée, elle est l'amante d'Edmond ;
  • Mme Carteret mère ;
  • Edmond Carteret : le magicien ;
  • Monsieur Carteret père ;
  • Ross (avec sa bande), qui convoite Rita ;
  • « Le rescapé » sans nom : ancien soldat qui a été mutilé au Viet-Nam et amoureux de Rita ;
  • Velvet Verbone : inspecteur de police.

Publication modifier

Publication à l'étranger modifier

L'album est paru en anglais sous le titre The Magician's Wife chez l'éditeur Dover Graphic Novels.

Accueil critique modifier

Dans Sud-Ouest en 1986[3], la rédaction commente « l'exubérance de l'écrivain rejoint celle du dessinateur qui accentue probablement le côté pitoyable des personnages ». Le scénario égare le lecteur entre rêve et réalité. D'après Patrick Gaumer[4], « François Boucq insuffle (...) son dynamisme et son sens de la narration graphique » dans ce récit « étrange et fantastique ».

Récompense modifier

L'album obtient l'Alfred du meilleur album français au festival d'Angoulême 1986[3].

Références modifier

  1. Mattéo Sallaud, « BD : au festival d’Angoulême, le prix du meilleur album prend du poids chaque année », Sud Ouest,‎ (lire en ligne)
  2. a b et c Gravett 2012.
  3. a et b La Rédaction, « Bandes dessinée », Sud-Ouest,‎
  4. Gaumer 2002

Annexes modifier

Documentation modifier

Liens externes modifier