La acerolera

peinture de Francisco de Goya
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La Vendeuse de cenelle

La acerolera
La Marchande d'azeroles
Artiste
Date
Type
Technique
Dimensions (H × L)
259 × 100 cm
Mouvement
No d’inventaire
Gassier-Wilson : 127
Localisation

La acerolera (« La Marchande d'azeroles[1] » ou « La Vendeuse de cenelle ») est un tableau de Francisco de Goya réalisé entre 1778 et 1779, qui fait partie de la troisième série de cartons pour tapisserie destinée à la chambre du Prince des Asturies au Palais du Pardo.

Contexte

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Tous les tableaux de la troisième série sont destinés à la chambre du Prince des Asturies, c'est-à-dire de celui qui allait devenir Charles IV et de son épouse Marie Louise de Parme, au palais du Pardo. Le tableau fut livré à la Fabrique royale de tapisserie le [2].

Il fut considéré perdu jusqu'en 1869, lorsque la toile fut découverte dans le sous-sol du Palais royal de Madrid par Gregorio Cruzada Villaamil, et fut remise au musée du Prado en 1870 par les ordonnances du et du , où elle est exposée dans la salle 92[2]. La toile est citée pour la première fois dans le catalogue du musée du Prado en 1876[3].

La série était composée de La Feria de Madrid, El Cacharrero, El Militar y la señora, La Acerolera, Muchachos jugando a soldados, Niños del carretón et El Juego de pelota a pala.

Analyse

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Son format, haut et étroit, indique qu'il était destiné à être installé entre deux fenêtres ou linteaux, à l'instar autres tapisseries de ce format.

Dans cette composition, une vendeuse de cenelle tient au bras panier de fruits et regarde le spectateur dans un rire étouffé. Elle est observée par un groupe de personnes, et un chien à ses pieds complète la scène.

Goya joue avec l'image de la femme dans cette peinture qui évoque un marché. De même que pour El Militar y la señora, de la même série, il comporte deux femmes. L'une d'elles flirte ouvertement avec les hommes.

Les femmes qui vendaient de la sorte étaient habituelles dans le Madrid de la fin du XVIIIe siècle. Goya les représente sous un auvent afin d'attirer l'attention. Les visages sont éclairés dans la pénombre et le fond contraste avec les couleurs chaudes des protagonistes. La femme ne porte pas de bijoux, la composition évite de trop nombreux détails.

Notes et références

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  1. Rita de Angelis (trad. de l'italien par Simone Darses), Tout l'œuvre peint de Goya, Paris, Flammarion, , 144 p. (ISBN 2-08-011202-3), p. 95
  2. a et b (es) « Fiche de La acerolera », sur museodelprado.es (consulté le )
  3. Collectif Prado 1996, p. 302

Annexes

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Bibliographie

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  • (es) Gregorio Cruzada Villaamil, Los tapices de Goya, Rivadeneyra, , 148 p. (OCLC 27205287), p. 28, 34, 126
  • (es) V. de Sambricio, Tapices de Goya, Madrid, Patrimonio Nacional, , p. 111, 224-225
  • (es) José Manuel Arnaiz, Francisco de Goya : cartones y tapices, Madrid, Espasa Calpe, , p. 87-101, 267
  • (es) Janis Tomlinson, Francisco de Goya : los cartones para tapices y los comienzos de su carrera en la corte de Madrid, Madrid, Cátedra, , 302 p. (ISBN 978-84-376-0392-6), p. 96, 103, 109-110, 115-116, 123, 132
  • (es) Valeriano Bozal, Francisco Goya : vida y obra, vol. 1, TF Editores & Interactiva, (ISBN 978-84-96209-39-8)
  • Jean Laurent, Catalogue illustré des tableaux du Musée du Prado à Madrid, Madrid, J. Laurent et Cie, , p. 21
  • (es) F. Calvo Serraller, Goya : la imagen de la mujer, cat. exp., Madrid, Washington, Museo del Prado, Fundación Amigos del Museo del Prado-Museo Nacional del Prado, National Gallery of Art, , p. 122, 326
  • (es) Juan J. Luna et al, Goya, 250 aniversario, Madrid, Musée du Prado, , 436 p. (ISBN 84-87317-48-0 et 84-87317-49-9)

Articles connexes

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Liens externes

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