Léon Groc

romancier et journaliste français

Léon Groc, à l'état-civil Léon, Joseph, Paul Groc, né le à La Rochelle (Charente-Inférieure) et mort le (à 74 ans) à Nice (Alpes-Maritimes), est un journaliste et écrivain français.

Léon Groc
Fonctions
Conseiller municipal de Bois-Colombes
-
Vice-président
Société des gens de lettres
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 74 ans)
NiceVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Léon Joseph Paul GrocVoir et modifier les données sur Wikidata
Surnom
L.-M. Groc, Jacques Mongis,
Paul Carillon
Pseudonyme
Jean VilleneuveVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Domiciles
Bois-Colombes (à partir de ), ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Rédacteur à
Conjoint
Autres informations
Membre de
Conflit
Taille
1,64 mVoir et modifier les données sur Wikidata
Cheveux
Yeux
Genre artistique
Distinctions
Œuvres principales

Biographie

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Léon Groc nait à la Rochelle où son père est directeur des travaux communaux[1]. Journaliste de profession, il est grand reporter et publie contes et feuilletons dans plusieurs journaux : L'Éclair dès 1907, L'Intransigeant, L'Excelsior, L'Écho de Paris, Le Petit Journal, Le Petit Parisien. Il termine sa carrière au Figaro comme chef des informations de nuit.

Romancier populaire, il est réputé pour ses nombreux romans policiers et de science-fiction comme pour ses récits de guerre[2] mais il a écrit aussi une dizaine de romans sentimentaux, deux romans historiques et un roman d'aventures exotiques[3].

En 1929, il reçoit le prix Maurice-Renard pour l'ensemble de son œuvre[4].

Léon Groc utilise aussi les signatures de L.-M. Groc ou Mauléon (pour des co-écritures avec son frère cadet Maurice au début de sa carrière)[5], Joseph Mongis, Paul Carillon, Léon Florentin, Jean Mauléon (notamment pour les récits de guerre de la collection Patrie des éditions Rouff )[2], et encore Marco Croccito, J.-P. Mongis, Paul Mongis (pour d'autres titres des éditions Rouff)[6]. Il co-écrit également des romans de science-fiction avec son épouse, la romancière et parolière Jacqueline Zorn (1910-1988)[7].

Vice-président de la Société des gens de lettres, Léon Groc est officier de la Légion d'honneur.

 
Couverture du roman On a volé la Tour Eiffel de Léon Groc, illustrée par Henri Armengol.

Distinctions

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Notes et références

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  1. Archives départementales de la Charente-Maritime, état civil de la Rochelle, acte de naissance no 137.
  2. a et b Daniel Compère, « Les Récits de guerre de Léon Groc : le canon et la plume », Le Rocambole, no 67,‎ , p. 69-82 (ISSN 1253-5885)
  3. Jacques Baudou et Philippe Gontier, « Les Romans de Léon Groc », Le Rocambole, no 67,‎ , p. 15-68 (ISSN 1253-5885)
  4. Fleur Hopkins, « L'histoire du prix Maurice Renard (1922-1932) », Rocambole, no 85,‎ , p. 141.
  5. Jean-Luc Buard, « Les Débuts littéraires de Léon... et de Maurice Groc », Le Rocambole, no 67,‎ , p. 93-100 (ISSN 1253-5885)
  6. Jean-Luc Buard, « Essai de bibliographie de Léon Groc », Le Rocambole, no 67,‎ , p. 115-138 (ISSN 1253-5885)
  7. Jacques Sadoul, Histoire de la science-fiction moderne, 1911-1971, éditions Albin Michel, , 410 p., p. 331.

Annexes

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Études

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  • Le Rocambole no 67 (nouvelle série): Découverte de Léon Groc, Association des Amis du Roman Populaire, été 2014. Articles de Jacques Baudou, Jean-Luc Buard, Daniel Compère, François Ducos, Jean-Pierre Galvan, Philippe Gontier. (ISBN 9782912349590)

Liens externes

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