Karl August Wrede

architecte finlandais

Karl August Wrede af Elimä (né le à Anjala ; mort le à Helsinki) est un architecte finlandais suédophone.

Karl August Wrede
Présentation
Nom de naissance Karl August Wrede af Elimä
Naissance
Anjala
Décès (à 83 ans)
Helsinki
Nationalité Finlandais
Mouvement Style néo-Renaissance
Style néo-gothique
Le passage Wrede au 35, Pohjoisesplanadi.
La bibliothèque municipale de Turku.
Le Näsilinna de Tampere.

Biographie modifier

Wrede obtient son baccalauréat en 1877 et étudie une année à l'université du Tsar Alexandre d’Helsinki. Puis il continue à l'institut polytechnique de Dresde dont il sort avec son diplôme d'architecte en 1882[1].

Après l'obtention de son diplôme il fait un voyage d'étude d'un an en 1885-86 passant par la Suède le Danemark, l'Allemagne, les Pays-Bas, la Belgique, la France et l'Italie.

De 1908 à 1943, Wrede habite avec son épouse la villa Furuberg à Haaga[2]. La villa est démolie en 1958[3]. À son emplacement se trouve maintenant le parc des héros où en 1966 on a dévoilé un bas-relief réalisé par Jaakko Tolvanen et représentant le couple Wrede[2].

Ouvrages modifier

Karl August Wrede a conçu plusieurs bâtiments finlandais célèbres. En 1887 on l'invite avec trois autres architectes à participer au concours d'architectes pour la Maison des États. Le bâtiment de la bibliothèque principale de Turku est réalisé en tenant compte des propositions de Karl August Wrede[4].

Karl August Wrede conçoit aussi des villas, des manoirs, des palais et des espaces religieux publics[1]:

Bibliographie modifier

Voir aussi modifier

Références modifier

  1. a b et c « Biographie de K. A. Wrede », Musée de l'architecture finlandaise (consulté le )
  2. a et b « Karl August Wreden muistokohokuva », Helsingin kaupungin taidemuseo, (consulté le )
  3. Antero Rautio: Pääkaupunkiseudun julkiset muistomerkit ja taideteokset: Patsasbongarin opas, p. 291. Karisto, Hämeenlinna 1998.
  4. « Karl August Wrede 1859- 1943 », Finnica Kymenlaakso, (consulté le )
  5. (modifié en 1931 cf. Peltola 1988, p. 55.

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