Kappa Cygni

étoile géante de la constellation du Cygne

Kappa Cygni (κ Cyg) est une étoile de la constellation boréale du Cygne. Elle a une magnitude apparente visuelle de 3,8[2], et est donc assez brillante pour être visible à l'œil nu. Dans la constellation, elle forme l'extrémité de l'aile gauche du Cygne[10]. Le radiant de la faible pluie de météores des Kappa cygnides (en) est situé à environ 5° au nord de l'étoile[11].

Kappa Cygni
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 19h 17m 06,16865s[1]
Déclinaison +53° 22′ 06,4534″[1]
Constellation Cygne
Magnitude apparente 3,814[2]

Localisation dans la constellation : Cygne

(Voir situation dans la constellation : Cygne)
Caractéristiques
Type spectral G9 III[3]
Indice U-B +0,767[2]
Indice B-V +0,965[2]
Astrométrie
Vitesse radiale −29,3 km/s[4]
Mouvement propre μα = +60,07 mas/a[1]
μδ = +122,83 mas/a[1]
Parallaxe 26,27 ± 0,10 mas[1]
Distance 124,2 ± 0,5 al
(38,1 ± 0,1 pc)
Caractéristiques physiques
Masse 2,09 à 2,20 M[5]
Rayon 8,77 ± 0,05 R[6]
Gravité de surface (log g) 2,85[5]
Luminosité 45,3 ± 2,3 L[6]
Température 5 056 ± 64 K[6]
Métallicité 0,13 ± 0,07[7]
Rotation 3,7 km/s[8]
Âge 610 ± 80 × 106 a[6]
ou ~1 × 109 a[5]

Désignations

κ Cyg, 1 Cyg, BD+53°2216, FK5 726, HR 7328, HD 181276, SAO 31537, HIP 94779, NSV 11886[9]

Elle est distante de ∼ 124,2 a.l. (∼ 38,1 pc) du Soleil d'après les mesures de sa parallaxe[1], et elle se rapproche du Système solaire avec une vitesse radiale de −29 km/s[4].

Propriétés

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Kappa Cygni est une géante jaune de type spectral G9 III[3], la classe de luminosité III indiquant qu'elle a consommé l'hydrogène de son cœur et qu'elle est sortie de la séquence principale. Dans son évolution stellaire, elle a même dépassé le stade de la branche des géantes rouges et elle fait partie du red clump[12], un groupe d'étoiles géantes qui fusionnent l'hélium contenu dans leur noyau en carbone et en oxygène. L'étoile est plus de deux fois plus massive que le Soleil[5], et son âge est soit d'environ 600 millions d'années[6], soit autour d'un milliard d'années[5]. Sa luminosité varie légèrement, de seulement 0,01 à 0,02 magnitudes[12], et elle pourrait être une étoile variable semi-régulière de type SRd, avec une période autour de 79 jours[13].

Sa taille vaut environ 8,8 fois le rayon du Soleil et elle est environ 45 fois plus lumineuse que le Soleil[6]. Sa température de surface est de 5 056 K[6], lui donnant la couleur jaune-orange d'une étoile voisine de la transition entre le type G et le type K de la classification stellaire[14].

Références

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  1. a b c d e et f (en) F. van Leeuwen, « Validation of the new Hipparcos reduction », Astronomy and Astrophysics, vol. 474, no 2,‎ , p. 653–664 (DOI 10.1051/0004-6361:20078357, Bibcode 2007A&A...474..653V, arXiv 0708.1752)
  2. a b c et d (en) P. A. Jennens et H. L. Helfer, « A new photometric metal abundance and luminosity calibration for field G and K giants. », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 172,‎ , p. 667–679 (Bibcode 1975MNRAS.172..667J)
  3. a et b (en) W. W. Morgan et P. C. Keenan, « Spectral Classification », Annual Review of Astronomy and Astrophysics, vol. 11,‎ , p. 29 (DOI 10.1146/annurev.aa.11.090173.000333, Bibcode 1973ARA&A..11...29M)
  4. a et b (en) R. Wielen, H. Schwan, C. Dettbarn, H. Lenhardt, H. Jahreiß et R. Jährling, Sixth Catalogue of Fundamental Stars (FK6). Part I. Basic fundamental stars with direct solutions, vol. 35, Veröffentlichungen des Astronomisches Rechen-Institut Heidelberg, (Bibcode 1999VeARI..35....1W)
  5. a b c d et e (en) Stephan Stock, Sabine Reffert et Andreas Quirrenbach, « Precise radial velocities of giant stars. X. Bayesian stellar parameters and evolutionary stages for 372 giant stars from the Lick planet search », Astronomy & Astrophysics, vol. 613,‎ , p. 15, article no A33 (DOI 10.1051/0004-6361/201833111, Bibcode 2018A&A...616A..33S, arXiv 1805.04094, lire en ligne)
  6. a b c d e f et g (en) Ellyn K. Baines et al., « Fundamental Parameters of 87 Stars from the Navy Precision Optical Interferometer », The Astronomical Journal, vol. 155, no 1,‎ , p. 16, article no 30 (DOI 10.3847/1538-3881/aa9d8b, Bibcode 2018AJ....155...30B, arXiv 1712.08109, lire en ligne)
  7. (en) E. Puzeras, G. Tautvaišienė, J. G. Cohen, D. F. Gray, S. J. Adelman, I. Ilyin et Y. Chorniy, « High-resolution spectroscopic study of red clump stars in the Galaxy: iron-group elements », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 408, no 2,‎ , p. 1225–1232 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2010.17195.x, Bibcode 2010MNRAS.408.1225P, arXiv 1006.3857)
  8. (en) Alessandro Massarotti, David W. Latham, Robert P. Stefanik et Jeffrey Fogel, « Rotational and Radial Velocities for a Sample of 761 HIPPARCOS Giants and the Role of Binarity », The Astronomical Journal, vol. 135, no 1,‎ , p. 209–231 (DOI 10.1088/0004-6256/135/1/209, Bibcode 2008AJ....135..209M)
  9. (en) * kap Cyg -- High proper-motion Star sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  10. (en) Guy Consolmagno et Dan M. Davis, Turn Left at Orion : Hundreds of Night Sky Objects to See in a Home Telescope : and How to Find Them, Cambridge University Press, , 4e éd. (ISBN 978-0-521-15397-3 et 0-521-15397-2, lire en ligne), p. 134
  11. (en) Wolfgang Stegmüller, The structuralist view of theories : a possible analogue of the Bourbaki programme in physical science, Springer, coll. « Astronomers' Observing Guides », (ISBN 0-387-09460-1, lire en ligne), p. 82
  12. a et b (en) Saul J. Adelman, « On the Photometric Variability of Red Clump Giants », Baltic Astronomy, vol. 10,‎ , p. 593–597 (Bibcode 2001BaltA..10..593A)
  13. (en) N. N Samus', E. V. Kazarovets et al., « General Catalogue of Variable Stars: NSV and supplement », Astronomy Reports, vol. 61, no 1,‎ , p. 80 (DOI 10.1134/S1063772917010085, Bibcode 2017ARep...61...80S)
  14. (en) « The Colour of Stars », sur Australia Telescope, Outreach and Education, Commonwealth Scientific and Industrial Research Organisation, (consulté le )

Lien externe

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