Joseph Talvas

maire de la ville de Lorient

Joseph Talvas est un homme politique français, né le à Ploemeur et mort le à Lorient. Il exerce comme maire de Lorient d' à . Mis en cause dans l'affaire des fiches, il se suicide.

Joseph Talvas
Fonctions
Vénérable Maître (d)
Loge Nature et Philanthropie
jusqu'au
Henri Mocrez (d)
Maire de Lorient
-
Adolphe L 'Helgoualc'h (d)
Biographie
Naissance
Décès
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LorientVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
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Distinction

Biographie

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Joseph Talvas né le à Ploemeur. Il effectue son service militaire dans la Marine comme fourrier, et fait le choix de s'engager dans celle-ci à la fin de son service. Employé de commissariat, il a le grade de sous-agent lorsqu'il prend sa retraite[1].

Il est actif dans plusieurs associations lorientaise. Il dirige ainsi la section locale de la Ligue des droits de l'homme. Franc-maçon, il devient le Vénérable Maître de la loge lorientaise Nature et philanthropie. Ses opinions anticléricales sont publiques en ville[1].

Il s'engage en politique au moment de sa retraite, et se fait élire comme conseiller municipal de Lorient en 1890, puis conseiller général du Morbihan en 1893[1]. Il devient le premier adjoint du maire Adolphe L'Helgoualc'h lors de l'élection de celui-ci en 1897, puis est nommé maire le lorsque la maladie rend impossible le mandat de ce dernier. Il est élu le mois suivant[1].

Son mandat de maire coïncide au moment où à l'échelle nationale le gouvernement d'Émile Combes met en place une politique anticléricale. Il fait appliquer avec zèle la loi de juillet 1904 interdisant d'enseignement les congrégations religieuses, et fait interdire dès les processions religieuse en ville, ainsi que le port de viatique aux mourants[1]. Cette politique est combattant avec vigueur au niveau local par le curé de Lorient, Adolphe Duparc[2].

Mis en cause par la presse nationale le dans le cadre de l'affaire des fiches et attaqué à la Chambre des députés par le député Jean Guyot de Villeneuve[3], il se suicide le [2] d'un coup de revolver dans la bouche[4]. Il est enterré au cimetière de Carnel[5].

Décoration

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Notes et références

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  1. a b c d et e Bollet 2005, p. 301
  2. a et b Bollet 2005, p. 302
  3. « Une démission », L'Ouest-Éclair, no 1899,‎ (lire en ligne, consulté le )
  4. « La mort de M. Talvas », L'Ouest-Éclair, no 1911,‎ (lire en ligne, consulté le )
  5. Bollet 2005, p. 303

Voir aussi

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liens externes

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Bibliographie

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  : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.