Joseph Henri Menaud de Bazignan

militaire français

Joseph Henri Menaud de Bazignan
Joseph Henri Menaud de Bazignan

Naissance
Francescas (Lot-et-Garonne)
Décès (à 81 ans)
Agen (Lot-et-Garonne)
Origine Drapeau du royaume de France Royaume de France
Arme Génie
Grade Colonel
Années de service 17591810
Distinctions Officier de la Légion d’honneur
Chevalier de Saint-Louis
Autres fonctions Directeur des fortifications à Rochefort

Joseph Henri Menaud de Bazignan, né le à Francescas (Lot-et-Garonne), mort le à Agen (Lot-et-Garonne), est un colonel français de la Révolution et de l’Empire.

États de service modifier

Il entre en service le , comme élève aspirant du génie, et il est admis en qualité de lieutenant en second à l’École royale du génie de Mézières le . Sortie de l’école le , avec le grade de lieutenant en premier (ingénieur ordinaire), il reçoit son brevet de capitaine le .

Après avoir servi dans plusieurs places du royaume, il est fait chevalier de Saint-Louis le , et il obtient le grade de lieutenant-colonel le , à Bordeaux. Le , il est nommé chef de brigade, directeur des fortifications sur diverses places frontières, et le , il devient directeur des fortifications à Nice. L’année suivante, il adresse au comité des fortifications, un rapport sur la défense du comté de Nice et des pays adjacents occupés par l’armée française, accompagné d’une carte bien étudiée des localités, qui mérite à son auteur des témoignages de satisfaction de la part du comité. Il fait faire une reconnaissance des cols qui aboutissent à la grande chaine des Alpes, fortifie le col de Tende, à hauteur de La Briga, d’où avec une compagnie de sapeurs de 200 hommes il maintient constamment libre les communications entre Nice et l’armée d’Italie, ainsi que celles entre la France et l’armée des Alpes.

En 1800, lorsque le corps du général Suchet se replie sur le Var, il est chargé de fortifier les places de Monaco, de Villefranche, et le fort du mont Alban. Ces dispositions défensives arrêtent la marche du feld-maréchal Melas. L’intelligence et le zèle déployés en cette circonstance, lui mérite les éloges du directoire. Le , il prend la direction du génie à Antibes, et en 1802, il occupe les mêmes fonctions à Bordeaux. Il est fait chevalier de la Légion d’honneur le , officier de l’ordre le , et membre du collège électoral du département de Lot-et-Garonne. Affecté à Rochefort comme colonel directeur des fortifications, il est admis à la retraite le .

Il meurt le , à Agen.

Sources modifier