Marie-Joseph Flouest

peintre français
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Marie-Joseph Flouest né le à Dieppe où il est mort le est un peintre, illustrateur et sculpteur sur ivoire français.

Marie-Joseph Flouest
Attribué à Poirson, Buste de Joseph-Marie Flouest,
château de Dieppe.
Naissance
Décès
Période d'activité
Autres noms
Joseph-Marie Flouest
Nationalité
Activités

Biographie

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Marie –Joseph Flouest [1] est né à Dieppe le , fils de Jacques Flouest, capitaine de navire. Très jeune, il apprend la sculpture sur ivoire, spécialité dans laquelle il devient très habile. Mais il est plus intéressé par la peinture et le dessin et quitte sa ville natale pour étudier à Paris. On ignore qui sont ses maîtres.

Pour payer ses cours, il produit des médaillons, bijoux alors très en vogue[2].

Son talent de peintre s’affirme, et bientôt, les salons d’exposition accueillent ses œuvres. Il se lie d’amitié avec Florian, qui lui demande d’illustrer son roman Galatée, d'après La Galatea de Miguel de Cervantes en 1783 et dont certains dessins, dans l’édition au format in-vingt-quatre, imprimée à Paris chez Didot l’aîné, peuvent rivaliser en finesse et en précision avec ceux de ses contemporains Charles Eisen, de Clément-Pierre Marillier et de Jean-Michel Moreau[3].

Quelques années plus tard, en 1788, Florian fait de nouveau appel à lui pour illustrer une scène de sa pastorale Estelle et Némorin[3], et cinq de ses fables en 1792[4],[2].

Parmi ses œuvres les plus appréciées figure le Retour de Nourrice avec l’enfant[2], actuellement exposée au musée du château de Dieppe, comme la plupart de ses toiles.

En 1807 (ou 1808), le poste de directeur de l’école de dessin de Versailles lui est proposé, mais il décline l’offre. Âgé de soixante ans, il préfère terminer sa carrière dans sa ville natale, où il occupe le poste de professeur de dessin au collège municipal. Son souhait est de former de bons dessinateurs pour travailler comme ivoirier, activité alors en plein essor dans la région de Dieppe. Il forme de nombreux élèves durant un quart de siècle[2].

En 1825 il peint un tableau représentant la sépulture d’un naufragé, destiné à décorer une chapelle aujourd’hui disparue. Celle-ci était située dans les environs de Longueil près de Dieppe, connue sous l’appellation « Chapelle de Noyés »[2],[5].

Il meurt le âgé de 85 ans, dans son logement de fonction au sein du collège, entouré de ses anciens élèves[2],[3].

Aucun détail relatif à sa vie familiale ne semble être connu.

Galerie

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Notes et références

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  1. Les ouvrages consultés pour la rédaction de cet article, ainsi que les musées nationaux où sont exposées les œuvres de Flouest, mentionnent le prénom « Marie-Joseph », et non « Joseph-Marie », comme l’indiquent par erreur certains sites marchands proposant des reproductions des tableaux du peintre.
  2. a b c d e et f Abbé Cochet 1846, p. 111, note 1.
  3. a b et c Michel Claude Guibert 1878, p. 391.
  4. L'ouvrage Fables de M. de Florian est composé de cent fables, réparties en cinq livres. M-J Flouest à illustré la première fable de chacun d'eux (ouvrage cité, pages: 34, 78, 101, 133,164), voir en ligne: « Fables de M. de Florian, 1792 », sur gallica.bnf (consulté le )
  5. Dans la région de Dieppe, durant le dernier quart du XIXe siècle, de nombreux édifices religieux ont été détruits et remplacés , ou non, par d’autres de facture plus moderne. Cela semble avoir été le cas pour la « chapelle des Noyés » aujourd’hui disparue. Le tableau de Flouest dont il est ici question a dû être transféré dans une église de la région (peut-être l’ Église Saint-Pierre de Longueil).

Bibliographie

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  • Michel Claude Guibert, Mémoires pour servir à l'histoire de la ville de Dieppe, Volume 1, Dieppe, A. Renaux, , 460 p. (lire en ligne). Consulté le .
  • Abbé Cochet, Les églises de l'arrondissement de Dieppe, Dieppe, Mme Veuve Marais, , 289 p. (lire en ligne). Consulté le .

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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