Joseph-Auguste Rousselin

peintre et collectionneur français
Joseph-Auguste Rousselin
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Joseph-Auguste RousselinVoir et modifier les données sur Wikidata
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Genre artistique

Joseph-Auguste Rousselin, né à Paris le [1] et mort en 1916[2], est un peintre et collectionneur d'art français.

Biographie modifier

Élève de Charles Gleyre et Thomas Couture, Auguste Rousselin est un artiste polyvalent qui s'est illustré dans une gamme variée de sujets, biblique et animalier. Certaines de ses toiles ont rejoint les collections des musées de Grenoble et de Pau.

Ami intime de peintres impressionnistes importants comme Édouard Manet, Alfred Sisley et Auguste Renoir (C'est sur ses conseils qu'en 1876, Renoir exposa à la Société des amis des arts de Pau, Baigneuses (Paysage), La Mare aux fées et Nymphe se mirant dans l'eau, trois tableaux qui ont disparu), l'artiste est entré dans la grande histoire de la peinture plus en les fréquentant que par son propre travail.

Ainsi Rousselin est l'un des protagonistes (l'homme barbu au second plan à droite) de l'un des chefs-d'œuvre d'Édouard Manet, Le Déjeuner dans l'atelier. Durant l'été 1868, Manet passe six semaines à Boulogne-sur-Mer, pour les premières esquisses de cette œuvre emblématique achevée à Paris. Manet recrée le moment d'un déjeuner sans conséquence dans son appartement familial de Boulogne-sur-Mer avec son fils, Léon Koelin et Auguste Rousselin, qu'il avait rencontré dans l'atelier de Couture[3].

Il figure aussi sur le tableau anonyme représentant Les quarante trois portraits de peintres de l’atelier de Charles Gleyre[4].

Rousselin donna très tôt au musée de Grenoble en 1901 Vue de Montmartre, depuis la Cité des Fleurs aux Batignolles, un tableau de 1869 d'Alfred Sisley[5] deux ans après la mort du peintre.

Œuvres dans les collections publiques modifier

 
Percheron dans une écurie, début du XXe siècle, musée de Grenoble
  • Grenoble, musée de Grenoble :
    • Percheron dans une écurie, huile sur toile, 54 × 73 cm[6]
  • Pau, musée des beaux-arts :
    • Charles Le Cœur, huile sur toile, 1869, 82 × 65 cm[7]
    • Une Visite à l'écurie, huile sur toile, 1873, 69 × 82 cm[8]
    • Le Repentir de l'enfant prodigue, huile sur toile, 1883, 185 × 106 cm[9]
    • La Foire de saint Martin à Pau, étude, huile sur toile, 1885, 41 × 33 cm[10]
    • La petite fille du garde, huile sur toile, 1889, 92 × 73 cm[11]

Notes et références modifier

  1. Paris, État civil reconstitué, vue 44/51.
  2. Probablement à Grenoble.
  3. (es) Juan Ignacio Bernués Sanz, Resplandores en lo fronterizo: El Alto Aragón como tema en el arte francés a lo largo de un siglo (1820-1920), p.617-625.
  4. Conservé au Petit Palais à Paris. Le schéma collé au dos de la toile identifie Joseph-Auguste Rousselin comme étant le 15e personnage en haut en partant de la gauche. Voir : (en)« Delaroche’s and Gleyre’s Teaching Ateliers and Their Group Portrait William Hauptman », dans Studies in the History of Art National Gallery of Art, Volume 18, Washington. (voir aussi http://parismuseescollections.paris.fr/fr/petit-palais/oeuvres/quarante-trois-portraits-de-peintres-de-l-atelier-gleyre)
  5. (en) Studies in the History of Art, National Gallery of Art, 1985, p. 100 : « In the Gleyre atelier, Rousselin was known to have been close friends with Renoir and Sisley. »
  6. « Percheron dans une écurie », notice no 09940005112, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture
  7. « Charles Le Chœur », notice no 00980001342, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture
  8. « Visite à l'écurie », notice no 00980002028, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture
  9. « Repentir de l'enfant prodigue », notice no 00980001626, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture
  10. « Foire de saint Martin à Pau », notice no 00980000167, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture
  11. « La petite fille du garde », notice no 00980000972, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture

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