José Francisco Ulloa

José Francisco Ulloa
Fonctions
Évêque diocésain
Diocèse de Cartago
-
Mario Enrique Quirós Quirós (d)
Évêque diocésain
Diocèse de Limón
depuis le
Alfonso Coto Monge (d)
José Rafael Quirós Quirós (d)
Biographie
Naissance
Nom de naissance
José Francisco Ulloa RojasVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Autres informations
Consécrateurs
Giacinto Berloco (en), Román Arrieta Villalobos (en), Alfonso Coto Monge (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

José Francisco Ulloa Rojas, né à Cartago (Costa Rica) le , est un évêque catholique costaricien.

Évêque modifier

Il rentre au Seminario Menor en 1959, et est ordonné prêtre le . Il est nommé évêque de Limón le . Monseigneur Ulloa est le vice-président de la Conférence épiscopale du Costa Rica.

Accusations d'actes de corruption modifier

Monseigneur Ulloa a été accusé par un entrepreneur suisse, Ana Moscarelli, d’administration frauduleuse. Mme Moscarelli avait reçu un nombre de prêts de compagnies établies par l’Église catholique costaricienne, totalisant 3 millions de dollars. Comme garantie, Moscarelli avait donné les actions qu’elle possédait d’un groupe de compagnies, Grupo Papagayo. Elle estimait la valeur de ces actions à 30 millions de dollars. Selon les allégations de Moscarelli, les fonctionnaires de la compagnie établie par l’Église lui avaient demandé de négocier avec Monseigneur Ulloa le remboursement du prêt, ce qu’elle voulait faire. Malgré cela, les autorités ont procédé à la liquidation de la garantie. Moscarelli a demandé pour le délit d’administration frauduleuse à Ulloa, ainsi que d’autres personnes reliées à l’Église au Costa Rica[1].

Moscarelli avait affirmé que les entreprises de l’église avaient reçu de l’argent de Geovanni Bondaz, un politicien italien accusé de corruption. La Surintendance des entités financières (SUGEF) a ouvert une enquête. Le report de la dite enquête (292 pages) avait conclu qu’il y avait des indices de l’existence d’administration financière illégal. Le surintendant, M. Oscar Rodríguez Ulloa a présenté une accusation formelle contre la Conférence épiscopale du Costa Rica[1],[2].

Condamné par le Tribunal suprême d’élections (TSE) modifier

En , Monseigneur Ulloa est condamné par le Tribunal Suprême d'Élections pour avoir exhorté les croyants catholiques à ne pas voter pour des politiciens costariciens qui, selon lui, étaient réfractaires à la doctrine catholique. Le Costa Rica se trouvait, au moment des déclarations d'Ulloa (), au milieu d'une campagne électorale (l’élection a eu lieu en remportée par Laura Chinchilla, candidate très proche d'Ulloa, qui a déclaré après l'élection comme « fille préférée de la Vierge Marie »). Selon les médias, Ulloa faisait référence dans ses manifestations à un projet de loi qui était en train d’être discuté à l'Assemblée Législative, qui prétendait éliminer l'obligation de certains fonctionnaires publics de jurer à sa charge au nom de Dieu et de séparer la religion catholique de l'État. L'initiative n'a pas prospéré. Le fondement du TSE pour déclarer coupable Mgr Ulloa était l’irrespect de l'article 28 de la Constitution Politique, interdisant à des ecclésiastiques d’intervenir en politique en invoquant pour cela des motifs religieux[3].

Références modifier