Jojo Todynho
Jordana Gleise de Jesus Menezes (née le 11 février 1997), plus connue sous ses noms de scène Jojo Todynho et Jojo Maronttinni, est une chanteuse et présentatrice brésilienne. Elle est connue pour son tube Que tiro foi esse (pt) en 2017 et pour avoir remporté en 2020 la 12e saison de l'émission de télé-réalité A Fazenda.
| Naissance | |
|---|---|
| Nom dans la langue maternelle |
Jordana Gleise de Jesus Menezes |
| Pseudonymes |
Jojo Maronttinni, Jojo Todynho |
| Nationalité | |
| Activités |
Chanteuse, personnalité de l'audiovisuel |
| Période d'activité |
Depuis |
| Instrument | |
|---|---|
| Genre artistique | |
| Distinction |
MTV Millennial Awards Brazil 2018 (d) () |
Que Tiro Foi Esse (d) |
Biographie
modifierNée et élevée dans le quartier de Bangu, dans la banlieue de Rio de Janeiro, Jojo Todynho est issue d'une famille modeste, ayant été élevée par sa grand-mère paternelle, Rita Maria. Elle explique que sa forte estime de soi vient de son éducation très stricte, où on lui a enseigné l'importance de cultiver l'amour de soi[1]. À l'âge de dix ans, son père meurt dans l'exercice de ses fonctions en tant qu'agent de sécurité dans un cybercafé, à cause d'une balle perdue[2],[3]. Dans son enfance, elle participe à la chorale d'une église baptiste, ainsi qu'à des événements de chant et de danse à l'école[4].
Pour aider sa grand-mère à subvenir aux besoins du foyer, Jordana commence à travailler vers le début de son adolescence, comme opératrice téléphonique, femme de ménage, vendeuse, nounou, ou encore monitrice d'aire pour enfants dans les centres commerciaux[5].
À la recherche d'indépendance, elle déménage à l'âge de vingt ans dans le quartier de Lapa, où elle vit dans un appartement de location jusqu'au début de l'année 2018. Début 2020, elle reprend contact avec sa mère biologique, dont elle n'avait jamais été proche[6].
Célébrité
modifierJojo Todynho a grandi dans une famille et un quartier pauvre et a gagné beaucoup d'argent à travers sa carrière: selon Paulo Henrique Basilio Santana et Gilvan Ferreira de Araújo, en analysant un reportage sur le premier voyage de Jojo Todynho à Paris où elle déclare notamment encore préférer la linguiça au caviar, sa célébrité est en grande partie liée à son statut de transfuge de classe[7]. De plus, selon plusieurs chercheurs, Jojo Todynho est un role model qui contribue à remettre en question certaines des exigences patriarcales pesant sur les femmes : sa fierté de son corps et de sa sexualité déjouerait la grossophobie[8].
Références
modifier(pt) Cet article est partiellement ou en totalité issu de la page de Wikipédia en portugais intitulée « Jojo Maronttinni » (voir la liste des auteurs).
- (pt-BR) « Jojo Todynho afirma que família a criou 'desconstruída, com a mente sem colonização' », sur F5, (consulté le )
- (pt-BR) « Jojo Todynho », sur CARAS Brasil, (consulté le )
- (pt-BR) « Jojo Todynho se emociona ao lembrar da morte do pai », sur entretenimento.uol.com.br (consulté le )
- (pt-BR) Cristyele Oliveira, « Quem é Jojo Todynho? Biografia, carreia e polêmicas da cantora », sur Área de Mulher, (consulté le )
- (pt-BR) iG São Paulo, « Nova estrela do funk, Jojo Todynho esbanja autoestima e tem fãs famosos », sur iG, (consulté le )
- (pt-BR) Elisangela Ribeiro, « Jojo Todynho revela ter feito as pazes com sua mãe biológica », sur Área VIP, (consulté le )
- (pt) Paulo Henrique Basilio Santana et Gilvan Ferreira de Araújo, « As Celebridades Transclasse: uma possível abordagem para o fenômeno », Intexto, no 55, , p. 129351–129351 (ISSN 1807-8583, DOI 10.19132/1807-8583.55.129351, lire en ligne, consulté le )
- (pt) Marcelo Máximo Purificação, Maria Filomena Rodrigues Teixeira, Elisângela Maura Catarino et Maria Luzia da Silva Santana, « Pedagogia do Corpo: O Fenômeno Jojô Todynho Corpo Gordo no Funk - “Que Tiro Foi Esse, Que Tá um Arraso?” / Body Pedagogy: The Phenomenon Jojô Todynho Body Fat on Funk - “What's That Shot, What is a Damn?” », ID on line. Revista de psicologia, vol. 14, no 52, , p. 913–923 (ISSN 1981-1179, DOI 10.14295/idonline.v14i52.2769, lire en ligne, consulté le )
Bibliographie
modifier- (pt) Rosa Meire Carvalho de Oliveira, « Que tiro foi esse?:: a (auto)representação de discursos de Jojo Todynho na mídia e a desconstrução de estereótipos de gênero, raça, sexo e classe », Terceiro Milênio: Revista Crítica de Sociologia e Política, vol. 10, no 1, , p. 81–102 (ISSN 2318-373X, lire en ligne)
Sur le meme Que tiro foi esse
modifier- (pt) Miriam Gurgel da Silva, Cassia Soares da Cunha et Daryjane Pereira Costa, « 22. A trajetória pluridirecional do texto viral ‘‘que tiro foi esse!” em diferentes atos comunicativo », Revista Philologus, vol. 27, no 79 Supl., , p. 281–91 (ISSN 2675-6846, lire en ligne)
- (en-US) Tori Holmes, « The Media Intertextuality of “Que Tiro Foi Esse”: Tracking the Circulation of (Stray) Bullets in and through a Brazilian Internet Meme », Modern Languages Open, vol. 0, no 1, (ISSN 2052-5397, DOI 10.3828/mlo.v0i0.380, lire en ligne)
