Johannes Fidelis Battaglia
Johannes Fidelis Battaglia, né le à Parsonz (de) et mort le à Zizers, est un prélat suisse, évêque de Coire de 1888 à 1908.
Johannes Fidelis Battaglia | ||||||||
Biographie | ||||||||
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Naissance | Parsonz (de) |
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Ordination sacerdotale | ||||||||
Décès | (à 84 ans) Zizers |
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Évêque de l'Église catholique | ||||||||
Ordination épiscopale | par Augustin Egger | |||||||
Dernier titre ou fonction | Évêque émérite de Coire | |||||||
Archevêque titulaire de Cyzique (de) | ||||||||
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Évêque de Coire | ||||||||
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Autres fonctions | ||||||||
Fonction religieuse | ||||||||
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(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org | ||||||||
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Biographie
modifierFils de Jakob Fidelis Battaglia, agriculteur, et d'Agnes Guetg, il est né dans une famille d'où sont issus plusieurs ecclésiastiques, membres du chapitre cathédral de Coire : Johann Anton Battaglia (1776-1802), Bartholomäus Battaglia (1814-1826), Johann Maria Battaglia (1827-1843) et Bartholomäus Anton Battaglia (1862-1868)[1]. Sa mère étant décédée tôt, il a été élevé par un oncle ecclésiastique ; celui-ci l'a envoyé à l'école de garçons de Coire, puis à l'école collégiale d'Einsiedeln[1]. Il part en 1850 étudier la théologie au Collegium Germanicum à Rome. Il y est ordonné prêtre le 2 juin 1855[2],[3]. En 1857, il enseigna les langues anciennes à l'école de garçons de Coire et, à partir de 1859, il enseigna pendant 15 ans au collège Maria Hilf de Schwyz[3]. En 1874, à la demande de la supérieure générale Maria Theresia Scherer, il est directeur spirituel de la maison mère des Sœurs de la charité de la Sainte-Croix à Ingenbohl[1]. En 1879, l'évêque Franz Konstantin Rampa (de) l'appelle au chapitre de la cathédrale de Coire[3].
Épiscopat
modifierLe 6 novembre 1888, il est élu évêque de Coire[2]. Le pape Léon XIII confirme cette élection le 14 février 1889[2]. L'ordination épiscopale lui fut conférée le 31 mars 1889 dans la cathédrale de l'Assomption de Coire par l'évêque de Saint-Gall, Augustin Egger ; les co-consécrateurs étaient Leonhard Haas (de), évêque de Bâle et Johann Nepomuk Zobl (de)[2].
Durant les trois premières années de son épiscopat, il visite toutes les paroisses de son diocèse et y dispense le sacrement de la confirmation[2]. Il érige également de nouvelles paroisses, notamment dans le canton de Zurich, soutint la création d'associations catholiques et aide à la fondation en 1896 du Parti populaire démocrate-chrétien (futur Parti démocrate-chrétien) dans les Grisons[2].
Le 5 février 1908, il annonce sa démission et se retire de l'évêché de Coire. Le pape Pie X accepta sa démission le 12 février 1908 et le nomme archevêque titulaire pro hac vice de Cyzique (de) le 3 juillet 1909.
Johannes Fidelis Battaglia a présidé la Conférence des évêques suisses de 1906 à 1911[4].
Il meurt le 10 septembre 1913 au St. Johannes-Stift à Zizers des suites d'une attaque cérébrale et est enterré le 13 septembre de la même année dans le cimetière à côté de la cathédrale de l'Assomption[1].
Bibliographie
modifier- (de) Erwin Gatz, Die Bischöfe der deutschsprachigen Länder 1785/1803 bis 1945. Ein biographisches Lexikon, Berlin, Duncker & Humblot, (ISBN 3-428-05447-4), p. 26.
Références
modifier- (de) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en allemand intitulé « Johannes Fidelis Battaglia » (voir la liste des auteurs).
- (de) Albert Fischer, « Johannes Fidelis Battaglia : Bischof von Chur 1889-1908 », sur Geschichte Bistum Chur (consulté le ).
- (en) « Archbishop Johannes Fidelis Battaglia † », sur catholic-hierarchy.org (consulté le )
- Leo Ettlin (trad. André Naon), « Johannes Fidelis Battaglia » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
- « Présidents de la CES », sur Conférence des évêques suisses (consulté le )
Liens
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- Ressource relative à la religion :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :