Joachim Weingarten

peintre polonais

Joachim Weingart (né Joachim Weingarten à Srohalycz[1] , en Galicie, dans l'Empire austro-hongrois le [1] et assassiné à Auschwitz après le ) est un peintre polonais[2].

Joachim Weingart
Naissance
Décès
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AuschwitzVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Lieux de travail
Enfant

Biographie

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Le père de Joachim Weingart, négociant juif assimilé de l'Empire austro-hongrois, spécialisé dans l'import-export de vins, meurt prématurément, laissant sa femme seule avec ses deux enfants à charge.

Joachim Weingart quitte sa ville natale en 1912 pour suivre des cours de dessin à Weimar. Il expose pour la première fois à Lemberg[3] en 1912 à l’École des arts et métiers puis est à Vienne en 1914 où il fréquente l’Académie des beaux-arts.

L'industriel et mécène Carol Kratz découvre le talent de Weingart et décide de le soutenir. Alfred Aberdam et David Seifert bénéficieront également de l’appui du mécène. En 1916, Weingart fait un premier passage à Berlin.

Après la Première Guerre mondiale, il rejoint la Galicie et expose à Lodz. De nouveau à Berlin en 1922, il y rencontre Menkés et Alfred Aberdam dans l’atelier du sculpteur Alexander Archipenko. En , une exposition personnelle est organisée au siège de la Société des amis des beaux-arts de Lwow (ex-Lemberg). En 1923, selon une lettre de Sigmund Menkès, il le rejoint à Paris et partage sa chambre pendant deux années à l’Hôtel médical. À Paris, il connaît le succès grâce au marchand René Gimpel. Il expose à La Rotonde avec Aberdam, Menkès et Léon Weissberg ; on surnomme ces peintres le « groupe des quatre »[4].

Il se marie avec Muriel Marquet, fille d'un médecin ; ils ont un fils, Romain Weingarten, poète et auteur dramatique français.

Dans son atelier du quartier Montparnasse, il travaille sans relâche puis tombe malade. Il est arrêté le . Sa dernière adresse est au 189 rue Ordener dans le 18e arrondissement de Paris[1]. Il est arrêté sur la ligne de démarcation[1] puis interné au camp de Pithiviers. Le il est déporté, par le convoi n° 6[1] et meurt assassiné à Auschwitz.

Son frère se suicide la même année[5].

Œuvres

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Notes et références

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  1. a b c d et e Voir, Klarsfeld, 2012.
  2. Nadine Nieszawer (préf. Claude Lanzmann), Artistes Juifs de l'École de Paris, 1905-1939, Paris, Somogy (nouvelle éd.), , 576 p. (ISBN 978-2-7572-0701-7), p. 403-405.
  3. Actuelle Lviv.
  4. « Léon Weissberg », par Isabelle Poujol, in: Les Cahiers de la belle vallée du Lot, n° 1, mars 2015.
  5. Joachim Weingart, biographie sur ecole-de-paris.fr.

Voir aussi

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