Jitsuzō Kuwabara
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 60 ans)
KyotoVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom dans la langue maternelle
桑原 隲蔵Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Enfant
Autres informations
A travaillé pour
Université impériale de Kyoto (d) (-)
Tokyo Higher Normal School (d) (-)
Troisième lycée (d) (-)Voir et modifier les données sur Wikidata
Distinction
Troisième rang supérieur (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Jitsuzō Kuwabara (dans l'ordre japonais Kuwabara Jitsuzō 桑原 隲藏, né le , mort le ) est un historien et sinologue japonais.

Éléments biographiques modifier

Né dans le département de Fukui (à l’époque, département de Honpo), il fait ses études à l’Université impériale de Tōkyō où il se spécialise en Lettres chinoises (kanbun). Diplômé en 1896, il enseigne à partir de 1899 à l’École normale supérieure de Tōkyō. Entre 1907 et 1909, il étudie en Chine. À son retour, il est aussitôt nommé professeur à l’Université impériale de Kyōto où il enseigne jusqu’à sa retraite en 1930.

Son fils, Kuwabara Takeo (1904-1988), est un spécialiste de la littérature française, qui a traduit en japonais Le Rouge et le noir de Stendhal, entre autres.

Œuvre modifier

Bien que de formation classique, Kuwabara ne s’est pas cantonné à l’histoire de la Chine antique. À travers ses travaux sur l’histoire du commerce, des transports, de l’alimentation ou encore du droit, il contribua de façon décisive à la naissance des études chinoises modernes au Japon. Ses travaux eurent un écho international, notamment ceux sur le marchand d’origine arabe Pu Shougeng, directeur des douanes de Quanzhou à la fin du treizième siècle.

Bibliographie modifier

En japonais

  • 蒲壽庚の事蹟 (Les accomplissements de Pu Shougeng), Tōa kōkyūkai, 1923 (Heibonsha, 1989).
  • 支那の孝道 (La piété filiale en Chine), Shinkō-sha, 1925.
  • 東洋史説苑 (Chronique de l’histoire de l’Orient), Kōbundō shobō, 1927.
  • 東西交通史論叢 (Collection d’articles sur l’histoire des transports entre l’Ouest et l’Est), Kōbundō shobō, 1934.

En anglais

  • « On P'u Shou-keng », Memoirs of the Research Department of the Toyo Bunko, n°2, 1928, p. 1-79 ; n°7, 1935, p. 1-104.

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