Jean Bassand (en italien Giovanni Bassando), né vers 1370 à Besançon (France) et décédé le à L'Aquila (Italie), est un moine catholique français de l'Ordre des Célestins. Considéré comme 'Bienheureux' il est localement commémoré le 16 aout.

Jean Bassand
Image illustrative de l’article Jean Bassand
Autel avec châsse de Jean Bassand (basilique du Collemaggio, à L'Aquila)
Naissance Vers 1365
à Besançon (France)
Décès   (à 80 ans)
à l'Aquila (Italie)
Nationalité Française
Béatification 1909 à Rome
par Pie X
Vénéré par Église catholique locale
Fête 16 août

Biographie

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Né vers 1370 dans une famille profondément chrétienne de Besançon, le jeune Jean Bassand se consacre à Dieu chez les chanoines du Latran à Besançon, à l’âge de 18 ans (en 1388). Vers l’âge de 30 ans il en devient le prieur du monastère Saint-Paul de Besançon. Il est cependant attiré par une vie plus austère et rejoint les moines célestins dont un monastère existe à Paris. La qualité de sa vie religieuse et compétence dans les sciences sacrées font qu’il est bientôt nommé à des positions d’autorité dans l’ordre monastique. Il est prieur du monastère de Paris.

Ses responsabilités le contraignent à voyager en Espagne, en France et en Italie, fondant ici de nouveaux prieurés, là-bas réeformant des couvents existants.

Le Jean Bassand est envoyé par Eugène IV à l’Aquila pour y réformer le monastère célestin. Le vieillard de 73 ans arrive dans la ville des Abruzzes quelques mois avant le décès de Bernardin de Sienne.

Les quinze mois qui lui restent à vivre sont difficiles car ses réformes ne sont pas facilement acceptées car, disait-il, « les Aquiliens sont « des hommes difficiles » »[1]. Il est soutenu par la prière à son grand saint patron Célestin V, fondateur de son ordre monastique dont le tombeau se trouve au Collemaggio de l'Aquila.

Jean Bassand meurt à l'Aquila le où sa dépouille repose dans une châsse en verre surmontant l'autel du transept gauche, dans la basilique du Collemaggio de la ville[2]. Considéré populairement comme bienheureux Jean Bassand est liturgiquement commémoré (localement) le 16 aout[3].

Notes et références

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  1. (it) Marco Bartoli, È mai esistita un'osservanza celestina?, in Walter Capezzali (a cura di), Celestino V e le sue immagini del Medio Evo. Atti del 6º Convegno storico internazionale. L'Aquila, 24-25 maggio 1991, L'Aquila, Centro Celestiniano, 1993.
  2. (it) Orlando Antonini, Architettura religiosa aquilana, I, Todi, Tau Editrice, 2010, p. 192.
  3. Bulletin de la Société archéologique, historique, littéraire & scientifique du Gers, Volume 79, Impr. Th. Bouquet, 1978, page 176.