Jean-Baptiste Gaultier de La Vérendrye

explorateur canadien

Jean-Baptiste de La Vérendrye
Jean-Baptiste Gaultier de La Vérendrye
Jean-Baptiste de La Vérendrye et son cousin, Christophe Dufrost de La Jemeraye

Naissance
Île Dupas
Décès (à 22 ans)
Fort Saint-Charles
Mort au combat
Origine Canada
Allégeance Drapeau du royaume de France Royaume de France
Années de service 17301736
Conflits Guerre des Sioux
Distinctions Cofondateur du Fort Saint-Pierre, Fort Saint-Charles, Fort Maurepas
Famille La Vérendrye

Jean-Baptiste Gaultier de La Vérendrye (1713-1736), fils aîné de l'explorateur et officier Pierre Gaultier de Varennes et de La Vérendrye.

Biographie modifier

Jean-Baptiste Gaultier de La Vérendrye est né le à l'Île Dupas entre Sorel et Berthier-en-Haut en Nouvelle-France.

Il est le frère aîné de Pierre Gaultier de La Vérendrye, de François Gaultier de La Vérendrye et de Louis-Joseph Gaultier de La Vérendrye.

En 1731, Jean-Baptiste accompagna son père dans son expédition vers l'Ouest. Quand ils arrivèrent au Fort Caministigoyan, certains des compagnons engagés (salariés sous contrat), épuisés par le long voyage en canot depuis Montréal et découragés par les portages difficiles auxquels ils furent confrontés, refusèrent de continuer.

Son père, le commandant en second, Christophe Dufrost de La Jemerais et Jean Baptiste dirigèrent une petite partie de l'équipe vers l'ouest jusqu'à la rivière à la pluie et le lac à la Pluie où ils établirent un fort qu'ils nommèrent Fort Saint-Pierre.

L'année suivante, en 1732, Jean-baptiste fut à l'origine de la fondation du fort Saint-Charles construit sur les rives du Lac des Bois.

En 1734, il participa à l'édification du Fort Maurepas sur les rives de la rivière Rouge.

Le , les Amérindiens Sioux prirent en embuscade la petite troupe dirigée par Jean-Baptiste peu après avoir quitté Fort Saint-Charles, sur le lac de la croix. Ils se dirigeaient vers le fort Caministigoyan, pour aller chercher des provisions. Jean Baptiste, le père Jean-Pierre Aulneau, et 19 autres hommes furent massacrés[1]. Leurs corps furent ensuite transportés au Fort Saint-Charles et enterrés dans la chapelle.

Notes et références modifier

  1. Le Boréal express, Le Fort Saint-Charles, 1743.

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