Jean-Pierre Galezot

architecte français

Jean-Pierre Galezot
Présentation
Naissance
Besançon
Décès (à 56 ans)
Besançon
Nationalité Française

Jean-Pierre Galezot est un architecte bisontin né le à Besançon, et mort dans la même ville le .

Biographie modifier

Sa famille, originaire de Lons-le-Saunier et a donné naissance à plusieurs artistes dans le domaine de la sculpture et de l'architecture[1]. Les Galezot sont, à la fin du XVIIe siècle, avait un des principaux ateliers de sculpture de Besançon. Ils réalisaient des retables et étaient associés aux travaux civils des ingénieurs. Jean-Pierre Galezot est le fils aîné. Il est formé à la s,culpture par son père. En 1712, il travaille avec son père à l'église Saint-Vincent de Besançon. Il rencontre dom Vincent Duchesne (1661-1724) à cette occasion. Ce religieux vanniste est féru d'architecture qui va le former et l'a amené à ses premiers chantiers à Besançon et à Gray, en 1721, avant qu'il travaille seul. Il s'est formé à l'architecture parisienne en consultant des manuscrits et des livres qu'il possédait comme le montre son inventaire après décès.

En 1724, il intervient comme expert du bailliage de Besançon et signe pour la première fois ses rapports avec la mention « sculpteur et architecte ». Il a poursuivi ses activités de sculpteur jusqu'en 1726 quand est passé le marché pour la construction des stalles de l'abbaye cistercienne de La Charité. Vers 1730, il exerce les fonctions de maître d'œuvre et d'entrepreneur au château de Ray-sur-Saône. L'intendant de la généralité de Besançon, Charles Deschiens de La Neuville, le missionne jusqu'en 1735 pour réaliser des ouvrages civils et religieux, dont le clocher de la cathédrale Saint-Jean de Besançon. Son successeur, Barthélémy de Vanolles, dénonce « les défectuosités qui se reconnaissent dans presque tous les ouvrages de la province ». Bien que Jean-Pierre Galezot ne semble pas en cause, il perd la direction des travaux au profit notamment de Jean Querret. Devenu un architecte de second choix pour les travaux publics, il va réaliser des chantiers privés, en particulier des hôtels particuliers à Besançon.

En 1732, il a commencé la construction des églises Saint-Georges de Vesoul et Saint-Pierre de Besançon. En 1736 il est écarté de la direction des travaux de l'église Saint-Georges de Vesoul au profit de Jean Querret. Le curé de Scey a demandé la reconstruction de l'église Saint-Martin en 1732. En juin 1738, la communauté a obtenu le droit de vendre le quart de réserve pour financer les travaux. Jean Querret est choisi par le grand-maître des eaux et forêt pour fournir les plans et établir le devis de la nouvelle église. Les absences répétées de Jean Querret, occupé en Lorraine par le roi, la communauté choisi Jean-Pierre Galezot qui signe le projet définitif en 1739. Les travaux sont adjugés à François Lhéritier le . La première pierre est posée le . Les dépenses ayant dépassé le budget initial, les travaux pour l'érection du clocher n'ont été faits qu'en 1755.

Principales réalisations modifier

Besançon modifier

Jean-Pierre Galezot est l'auteur de certaines réalisations à Besançon et parmi les plus notables :

Franche-Comté modifier

Notes et références modifier

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

  • Annick Deridder, « Jean-Pierre Galezot, architecte et sculpteur (1686-1742) », Mémoires de la Société d’Émulation du Doubs, t. 145,‎ , p. 77-102
  • Christiane Roussel, « Entre tradition et modernité : les hôtels à Besançon de 1730 à 1750 », In Situ. Revue des patrimoines, no 6,‎ (lire en ligne)
  • Cindy Debierre, « Deux églises paroissiales construites par Jean-Pierre Galezot : Saint-Georges de Vesoul et Saint-Martin de Scey-sur-Saône », dans Congrès archéologique de France. 179e session. Haute-Saône : L'art de bâtir en Franche-Comté au siècle des Lumières. 2020, Paris, Société française d'archéologie, (ISBN 978-2-901837-95-4), p. 241-254

Articles connexes modifier

Liens externes modifier