Jean-Guillaume de La Planche de Ruillé

personnalité politique française

Jean-Guillaume de La Planche, comte de Ruillé et sire du Plessis-Bourré (, Angers , , Angers), est un militaire et homme politique français.

Jean-Guillaume de La Planche de Ruillé
Fonctions
Député de la noblesse
États généraux de 1789
-
Maire d'Angers
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 55 ans)
AngersVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Conjoint
Anne-Françoise de Becdelièvre (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Blason
signature de Jean-Guillaume de La Planche de Ruillé
Signature

Biographie modifier

Officier au régiment Royal-infanterie, il est membre de l'assemblée préliminaire de la noblesse et l'un des douze commissaires chargés de la rédaction des cahiers de l'ordre.

Le , il est élu député de la noblesse aux États généraux par la sénéchaussée d'Anjou. Partisan modéré des réformes, il se réunit cependant au Tiers, fait partie du comité des nuances, vote contre l'aliénation des biens du clergé, contre la création des assignats, pour le maintien d'une religion d'État, contre l'abolition des titres nobiliaires, et, le , fait un discours contre l'abandon de l'ancienne constitution de l'État ; il s'associe aux protestations de la minorité en septembre suivant. Cependant il refusa d'émigrer et se retire à Angers.

À l'approche des Vendéens, le , il est nommé président du comité municipal provisoire d'Angers, se rend avec les habitants au-devant des insurgés auxquels il porte les clefs de la ville, et obtient d'eux qu'ils n'emmèneraient point les otages dont ils possédaient les listes. Lorsque les généraux républicains rentrèrent dans Angers, Ruillé est arrêté comme complice des rebelles, et traduit, le , devant une commission militaire, qui, à la prière des habitants et des officiers municipaux, consentit à le remettre en liberté provisoire. Mais, dans les premiers jours de novembre, il est de nouveau mis en arrestation avec toute sa famille, et enfermé au château d'Angers. Quand les Vendéens s'approchèrent une seconde fois de la ville, il est transféré à Doué, de là à Saumur, puis ramené à Angers, après la retraite définitive de l'armée royale. Traduit, le 13 nivôse au II, devant la commission militaire, il est condamné à mort et exécuté le même jour.

Sources modifier

Liens externes modifier